lundi 24 août 2015

REVOIR PÉKIN. CHINE 5/5


Temple du ciel
Incontournable début dun circuit, Pékin, Beijing, capitale (au nom variable) de dynasties successives depuis Gengis Khan offre une perspective historique sur les royaumes de la Chine du nord, et un premier point de vue sur lactualité.

Cité interdite.






Ce retour en Chine, après 15 ans « par défaut », (le Népal était prévu) s’est avéré fort riche pour la perception- même en survol- des transformations de l’empire du milieu. 





Monuments et mémoire
Une nouvelle économie capitaliste/socialiste d’état, intégrant, depuis 2000, pour le profit du tourisme, la revalorisation de l’histoire et des sites, et tout devient spectaculaire. 

Hotel Dongfeng


Notre hôtel lui-même , dont les peintures académiques illustrent la rencontre de poètes et de politiques des années 30 est entré dans l’histoire.

Ici la conférence de presse d'un général de l'armée républicaine., ailleurs, les réfugiés.










Au Temple du ciel
les espaces sont minéraux: pierre,  marbres  des balustres;

partout les décors ont été restaurés:



Des couleurs saturées céramiques vertes et jaunes des toitures, enduits rouges, ciel bleu (c’est possible). 




LA Cité Interdite :






Place Tien an Men, fort surveillée,  cernée par les clôtures et accessible par les souterrains du métro, 
Monument au héros du peuple, au nord du Mausolée de Mao -interdit désormais aux étrangers.











On jette un oeil sur les espaces et les quartiers des concubines,  le pavillon de    Cixi, avant son accession au pouvoir. 

Au Palais d'été :

La Pagode ...

Edifié pour l’impératrice, qui fit copier les jardins et pavillons de la Chine du sud, servit aussi de quartier réservé pour le fils.









Des visiteurs décontractés, pédalos, bateaux en tous genres.













La femme à l'ombrelle.


Près de la galerie qui borde le lac, une charmante jeune fille rejoue la scène d'une peinture.


Le parapluie de marque.






























Et le vieux peintre de paysage expose ses encres de chine.










C'était le dimanche au bord de l'eau.

Au nord ouest de Beijing, les tombeaux Ming:










comme neuf, le sanctuaire/musée édifié en l’honneur l’empereur   Yongle,   second ou troisième de la dynastie, qui choisit Beijing comme capitale  en 1420 et fut à origine de l’expansion maritime du royaume. 







Yongle, sa vie, son oeuvre.

Mao en visite chez Ming3.

Représentations hypothétiques contemporaines, et collections historiques. 

Un visiteur célèbre : Mao.




Séquence de constructions rituelles précédent le tumulus, dont on apprend qu’il n’a jamais été fouillé.












La Grande Muraille:  qu’on atteint par une autoroute spéciale, évitant la vision d’une usine-  n’est une fourmilière en marche. 

Et combien de millions de selfies ??










Architectures.

En 2000, lors de mon premier voyage, le quatrième périphérique était en construction, c’est actuellement le septième. 
Extension plus latérale que verticale, la ville  s’étend de manière concentrique à partir du centre ancien. les routes sont cependant saturées, la production des voitures, au rythme de 3 millions par jour oblige à bloquer deux chiffres de limmatriculation chaque matin.


Le Dragon (?)





Notre ami  Zhang, est intarissable sur la circulation; son problème étant de trouver le moyen de « promener » sa voiture, qui fut si difficile à obtenir.  Ses commentaires critiques très inattendus visent les dirigeants précédents qui n'ont pensé qu'aux infrastructures, et peu aux populations. Bien que Le « grand timonier » semble avoir encore une  certaine aura. 
Donc des voies « rapides », des échangeurs bouchés. 
La modernisation continue à un rythme effréné
Des immeubles standards ont remplacé les vieux quartiers, (lhygiène y a gagné, du coté des toilettes publiques), un hôpital a poussé dans le bloc détruit en live il y a 15 ans face à lhôtel. 
( voir blog, mars 2011).

"Le Nid" : Gymnase et patinoire.





Des formes assez extravagantes et "symboliques" pour de réalisations datant des jeux Olympiques de 2008, que l'on aperçoit le temps d'un embouteillage.










Conservatoires
Temple des Lamas






Il a fallu plus d'une heure pour rejoindre en bus le Temple des Lamas qui aurait été accessible à pied en moins de temps. 







Salle de prière, lampes de chevet.

















Ce temple bouddhiste avait été préservé de la destruction pendant la révolution culturelle. 

L’importance de la fréquentation de jeunes surprend; 
les moines portent des costumes stricts, (à col Mao), les lampes équipent les bancs de la salle de prière. En cas de vent interdiction d’allumer les bâtons d’encens …

"le petit Cui" de Lao she




Les rares Hutongs  qui n’ont pas été rasés  sont dévolus aux tours en cyclopousse.




On pourra dévorer pour  comprendre la structure de ces anciens quartiers, les romans  à teneur historique de Lao She  (1899- 1967)  qui évoquent la vie dans un hutong entre 1937 et 45 sous l’occupation japonaise.
 Un repas (délicieux au demeurant) chez l'habitant -qu'on ne verra pas, marque une supposée authenticité locale fort modernisée pour des habitants riches, à en juger par les voitures.






Les climatiseurs remplacent les cages à oiseaux que naguère, les grands pères en pyjama  promenaient autour du lac  Qianhai. 


Embarras de la circulation.



Toutes les ruelles bordant les lacs, à proximité des tours du tambour et de la cloche sont converties en boutiques.





Les anciens circulent maintenant en chaises et voiturettes électriques,  autres embouteillages-  devant des enseignes internationales. 

Rue des Antiquaires.

Au sud de Tien An Men, Lulichang, la rue des antiquaires plus calme s’affiche en anglais. 

Rois lapins d'une culture ancienne.



Dans les vitrines, les « rois lapins » de la fête de l’automne, les encriers et les pinceaux; des peintres à l’oeuvre. 








Motif standard : le cheval

Autre métier: 

Le barbier ambulant
et son client.





 
















Boucherie de quartier





Cependant quelques petites rues à l’écart des avenues conservent leur activité.













Néo-déco impériale

Cette charmante créature essuie les couverts.

L'économie du tourisme transforme le passé et l’histoire en affaires. La rénovation ( voir blog, octobre 2013, sur le Yunnan et le Tibet) systématique et de bon goût doit ravir le visiteur transporté dans un temps immémorial




















De nouveaux restaurants gigantesques évoquant les empires sont peuplés de charmantes serveuses venues des Ming ou des Tang, des Song -même si elles ne chantent pas.


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Les hôtels pour touristes,  théâtre  restaurants assurent les soirées:  « Opéra de Pékin », en extraits. 






Combat entre le roi et le traitre ?


Autres traditions rentables, moins sans doute pour les ouvriers:  l'artisanat:



 







Les productions traditionnelles sont à l’échelle de nos supermarchés :
La réalisation des vases en émail cloisonné: petites mains, bons yeux (combien de temps ?- et patience.

Arguments de vente, le charme du jeune homme.





Maisons de thé, dégustation des crus et millésimes, puis passage en boutique.











Moins goûtue, mais plus drôle, la séance à la clinique de médecine traditionnelle: Massage, prise de pouls, ordonnances de granulés selon le diagnostic. 





On sort le pied léger pour gagner XiAn, l’étape suivante.



L’architecture de la gare de l’ouest reprend aussi des formes impériales.  Le fonctionnement est comparable a celui des aéroports.
Train couchette de luxe ( à mille lieues de l'expérience de 2000) toilettes nickel, ni crachats, ni tabac. à suivre donc.