dimanche 28 septembre 2025

ISLANDE 1/4 : Un imaginaire.




ERRO


À L’origine , un documentaire sur l’immense sculpteur américain Richard SERRA, qui en 1990 séjourna en Islande et réalisa  « AFANGAR », une installation de plusieurs monolithes en prélevant et coupant des orgues basaltiques sur les côtes.  




Il y eut tous les polars de Indriasson,  bien noirs,  De « La cité des Jarres » à « Opération Napoleon » , fiction ancrée dans le glacier Vatnajoküll, et qui se termine en Patagonie, autre pays pourvoyeur de glaciers , une envie déjà assouvie. (Chapitres précédents

La version cinématographique du récit, non sorti en France, figurait en VO non sous-titrée dans l’avion du retour. Enigmatique avec quelques rajeunissements des personnages.   


Les polars récents de Ian Manook , riches en description des sites perdus des déserts de lave , donnait envie de les voir en vrai. Deux autres, pas encore lus . Autant de paysages  de volcans et de chutes lointaines. 



Au cinéma,  la double chute du prologue de  Prometheus,  Ridley Scott 2012, plus grandiose encore.





Volada Land
Le film Islando-danois,  GODLAND, 2023, parcourt tous les paysages traversés par un prêtre missionné pour construire une église sur un fjord de l'est . Une histoire attestée par des photos retrouvées de la fin XIXè. De la traversée d'estuaires, de sables noirs et de glaciers, le pauvre finit mal, de même que son guide, l'acteur islandais bien connu. Ingvar Sigurdsson, pas frileux , et des chevaux.

la pèche..
















superbes vues, encore une envie de les découvrir.  



L’artiste islandais ERRO, Gudmundur Gundmonson, né en 32, exposé à l’international dans le mouvement Figuration Narrative,  nous accueilli dans l’aéroport !. 

Première image d’un passionnant circuit « Feu et Glace. »



Restons dans les images, la visite d’un atelier d’artistes à Reykjavik  confirmait la fascination des paysages glaciaires et du volcanisme, version céramique, cuisson au feu oblige. 



À Reykjavik, dernier soir, la surprise: 



Un restaurant Viking,  (comme la bière)  et construit à l’image des églises du nord de la Norvège, quelques figures de proue façon crevettes géantes , était décorée d’une copie de la  "Tapisserie de Bayeux ».  Question, pourquoi importer une création normande datant de 1080,  narrant sur 70 mètres de long la conquête de l’Angleterre par Guillaume le Conquérant , Duc de Normandie, (1027-1087). la Bataille d’Hastings, 1066, lui octroya le titre de Roi d’Angleterre.  

De fait les navires représentés ont quelques emprunts aux navires Vikings, vus à Oslo et même un égaré à l'écomusée de Groix. 



Après recherche sérieuse, le grand-père de Guillaume, Rollon, dit « le Marcheur »,  car trop lourd pour son cheval, était un chef Viking, 911-932, installé en Normandie avec nombreuse descendance, les Frilla, les concubines étant  importées dans les bagages.  





















Donc tout n’est pas faux. Reste à approfondir l’histoire de l’Islande. Et lire des sagas. 

en foule, à suivre......