Le fjord d'Oslo |
L’anti-aventure,
mais un tour dans l’actualité. Ce fut surtout l’occasion de visiter à chaque
escale des musées, sans autre effort que la marche en ville pour les accros à
l’architecture. L'amie Michelle "com d'hab". C’était un plan discount de Costa, dont les affaires ont un peu
sombré. Confort extrême, service
impeccable, cuisine italienne (comme l’équipage) généreuse , alcool à
volonté !
au départ du Havre :
la ville de Perret.
De l’église Saint Joseph , qui a tout d'un phare,
grande découverte, au lieu du crime (du film de L. Belvaux, 38 Témoins, et les pauvres du film de Kaurismaki, Le
Havre n'y sont point) on aperçoit le Costa Néo Romantica, qui attend en face ses
passagers assez volumineux voire
plus. À chaque étape une nouvelle palanquée. Les employés étiquetés de toutes
nations, minces et souriants, Indiens, Sri Lankais, Philippins, Indonésiens,
Péruviens, sans doute peu payés et presque aussi nombreux que les clients
sont aux ordres.
J2. Douvres, vue par le hublot de la cabine. Une excursion (payante) à
London fort embouteillée.
Incroyable association
de constructions ultra modernes
cohabitant avec les
architectures Victoriennes. La famille royale vous salue bien, entre
Jubilé et JO sur une Tamise à bas étiage.
Hi, Queen |
Reste l'humour dans l'art contemporain. Pas le temps pour la Tate Modern...
Très au loin sur la route, les tours de Canterbury et les
séchoirs à houblon dans un paysage verdoyant.
J3. Amsterdam :
Fugue à
deux, à pied le long des canaux -les dames travaillent très tôt derrière l’Oude
Kirk- jusqu’au Rijksmuseum :
Rembrandt et tout le XVIIè, un délice (piqûre
de rappel). Mais Le Syndrome de Stendhal a lourdement frappé.
La
bière au litre et lèche vitrine de boutiques «spécialisées ».
De l'architecture contemporaine sur le port. Le contenu l'est moins.
J4 ;
Hambourg : Sur l’Elbe, une usine Airbus ;
Visite du musée : immensément riche de toutes périodes : peinture et
sculpture allemande.
Et les paysages romantiques comme tous pays du nord. Les
ciels nous plombent un peu.
Ste Catherine dans les travaux publics.
La "vampyr" de Munch est à Hambourg,
mais les entrepôts plus richissimes que dans les images du Nosferatu de W. Herzog
J5 :
En mer rien qu’à manger, regarder
les vagues, les éoliennes et les plateformes pétrolières.
Puis le coucher de soleil digne de la
peinture romantique. L’idée de passer 100 jours dans une croisière autour du
monde me quitte définitivement.
Même pas de salle de cinéma, damned ! Reste à tester les cocktails en écoutant les tubes de la
chanteuse : « Non rien de rien… »
J6 : Copenhague :
J6 : Copenhague :
un
tour des églises Saint Nicholas,
Saint Pierre... Le bouffon va prendre son poste de momie.
Au musée national : Polyptiques
allemands anciens, objets d’usage historique et section des colonies.
Une anthropophage nous tend la main et le
pied.
Devant l’hôtel de ville le
stand de soutien à la Syrie voisine avec des indiens qui animent un mariage.
Dans une rue piétonne bourrée de monde, d’attractions et de boutiques de
design, les dames de la vitrine sont très dépouillées.
La Petite sirène est vraiment petite, une
grosse moche la remplace pour ceux qui ne feraient pas 50m sur
l’embarcadère ;
le pont qui relie Malmö en Suède fort impressionnant illustre les polars
de Mankell .
Copenhague |
On longera à la nuit tombante l’ile de
Ven, où l’astronome Tycho Brahé avait construit « Uraniborg », au
XVIIè. L’exposition récente de Laurent Grasso l’avait fait découvrir par le film.
À bord, le cocktail du 14 juillet
manquait de punch, le buffet était un leurre. Mais au pays d’Andersen, le cygne est dans l’assiette.
l’hôtel de ville et son décor : pour approfondir l’histoire du stop précédent.
Voir Chapitre Norvège
Ou comment
Bernadotte lutte contre les trolls ; et l’aristocrate, inspiré de Picasso
se fait incarcérer.
mais célèbre pour
la salle Munch (surveillée). Une exposition temporaire de Christian Krogh,
décidément passionnant, entre facture sensible et sujets engagés complète celle
de Lillehammer ( le voyage de la quinzaine précédente). Dernier coup d’œil sur
l’opéra et la police féminine montée...
et le fjord.
Krogh: Ferlons les voiles... |
J8 :
en mer, le vent fait décoller
les matelas et couvertures du pont solarium. La houle expédiait l’eau de la
piscine hors de son logis. La piste de jogging balayée par les rafales devient
une patinoire.
Les bars étaient pleins pour des shows en tous genres. Le « salon Tango » abritait
la messe du dimanche et un
inédit : le renouvellement des vœux de mariage !
Un
quatuor vocal jazzy plein d ‘humour remontait le niveau du thermomètre.
Le
dernier soir avec vue sur le sillage, un repas de gala où la langouste
s’avérait être un homard, mais de quoi se plaint-on ????
J9. débarquement au Havre. Du soleil.
Pour
s’en remettre, un détour par Honfleur, trop tard pour le médicament.
Le Havre, retour... |
En mer, la suite pour l'été à Groix ....
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