mardi 18 septembre 2012

CROISIÈRE dans les Capitales du Nord


Le fjord d'Oslo
L’anti-aventure, mais un tour dans l’actualité. Ce fut surtout l’occasion de visiter à chaque escale des musées, sans autre effort que la marche en ville pour les accros à l’architecture. L'amie Michelle "com d'hab". C’était un plan discount de Costa, dont les affaires ont un peu sombré.  Confort extrême, service impeccable, cuisine italienne (comme l’équipage) généreuse , alcool à volonté !



au départ  du Havre : la ville de Perret.











 De l’église Saint Joseph , qui a tout d'un phare, 
 grande découverte, au lieu du crime (du film de L. Belvaux, 38 Témoins, et les pauvres du film de Kaurismaki, Le Havre n'y sont point) on   aperçoit le Costa Néo Romantica, qui attend en face ses passagers assez volumineux  voire plus. À chaque étape une nouvelle palanquée. Les employés étiquetés de toutes nations, minces et souriants, Indiens, Sri Lankais, Philippins, Indonésiens, Péruviens, sans doute peu payés  et presque aussi nombreux que les clients sont aux ordres.




J2. Douvres, vue par le hublot de la cabine. Une excursion (payante) à 
London fort embouteillée.




Incroyable association de constructions ultra modernes  cohabitant avec les  architectures Victoriennes. La famille royale vous salue bien, entre Jubilé et JO sur une Tamise à bas étiage.

Hi, Queen







Vue sur Buckingham, et autres spots incontournables ;  Trafalgar, statue équestre version cheap














et bière anglaise -expensive- dans un pub à Covent Garden sous l’œil réprobateur de Victoria.




























   Le swinging London a changé de look.                           



Les cabines téléphoniques ne sont plus ce qu’elles étaient..
          




Reste l'humour dans l'art contemporain. Pas le temps pour la Tate Modern...

Très au loin sur la route, les tours de Canterbury et les séchoirs à houblon dans un paysage verdoyant.



J3. Amsterdam :


Fugue à deux, à pied le long des canaux -les dames travaillent très tôt derrière l’Oude Kirk- jusqu’au Rijksmuseum :




 Rembrandt et tout le XVIIè, un délice (piqûre de rappel). Mais Le Syndrome de Stendhal a lourdement frappé.


La bière au litre et lèche vitrine de boutiques «spécialisées ». 







 De l'architecture contemporaine sur le port. Le contenu l'est moins.























À la sortie du canal, des surfeurs se jouent des vagues à 100m d’une usine fort polluante.







J4 ; Hambourg :  Sur l’Elbe, une usine Airbus ;



Visite du musée : immensément riche de toutes périodes : peinture et sculpture allemande.


Et les paysages romantiques comme tous pays du nord. Les ciels nous plombent un peu.

Très grande place de l’hôtel de ville ; des blocs d’immeubles truffés de centres commerciaux  cachent les églises.


 Ste Catherine dans les travaux publics.














Occupied kommerzplatz
, sur le modèle de Wall Street, un peu désert, cela sent les vacances ou le désespoir.










La "vampyr" de Munch est à Hambourg,


 mais les entrepôts plus richissimes que dans les images du  Nosferatu de W. Herzog



J5 : En mer rien qu’à  manger, regarder les vagues, les éoliennes et les plateformes pétrolières.


Puis le coucher de soleil digne de la peinture romantique. L’idée de passer 100 jours dans une croisière autour du monde me  quitte définitivement. Même pas de salle de cinéma, damned !  Reste à tester les cocktails en écoutant les tubes de la chanteuse : « Non rien de rien… »




J6 : Copenhague 



un tour des églises  Saint Nicholas, Saint Pierre... Le bouffon va prendre son poste de momie. 
















Au  musée national : Polyptiques allemands anciens, objets d’usage historique et  section des colonies.

 Une anthropophage nous tend la main et le pied.  




Devant l’hôtel de ville le stand de soutien à la Syrie voisine avec des indiens qui animent un mariage.


Dans une rue piétonne bourrée de monde, d’attractions et de boutiques de design, les dames de la vitrine sont très dépouillées.



La Petite sirène est vraiment petite, une grosse moche la remplace pour ceux qui ne feraient pas 50m sur l’embarcadère ;








le pont qui relie Malmö  en  Suède  fort impressionnant illustre les polars de Mankell . 

Copenhague

On longera à la nuit tombante l’ile de Ven, où l’astronome Tycho Brahé avait construit « Uraniborg », au XVIIè. L’exposition récente de Laurent Grasso  l’avait fait découvrir par le film.


À bord, le cocktail du 14 juillet manquait de punch, le buffet était un leurre.  Mais au pays d’Andersen, le cygne est dans l’assiette.












J7. Oslo : 







l’hôtel de ville et son décor : pour approfondir l’histoire du stop précédent.
Voir Chapitre Norvège






Ou comment Bernadotte lutte contre les trolls ; et l’aristocrate, inspiré de Picasso se fait incarcérer. 

















Puis un tour en ville en attendant l’ouverture du musée : toutes périodes, avec une salle d’Icônes Russes,


 mais célèbre pour la salle Munch (surveillée). Une exposition temporaire de Christian Krogh, décidément passionnant, entre facture sensible et sujets engagés complète celle de Lillehammer ( le voyage de la quinzaine précédente). Dernier coup d’œil sur l’opéra et la police féminine montée...  et le fjord.







Krogh: Ferlons les voiles...
















 J8 : en mer, le vent fait décoller les matelas et couvertures du pont solarium. La houle expédiait l’eau de la piscine hors de son logis. La piste de jogging balayée par les rafales devient une patinoire.


Les bars étaient pleins pour des shows en tous genres.  Le « salon Tango » abritait la messe du dimanche et  un inédit : le renouvellement des vœux de mariage !
Un quatuor vocal jazzy plein d ‘humour remontait le niveau du thermomètre.



Le dernier soir avec vue sur le sillage, un repas de gala où la langouste s’avérait être un homard, mais de quoi se plaint-on ????

 J9. débarquement au Havre. Du soleil.







Pour s’en remettre, un détour par Honfleur, trop tard pour le médicament. 







Le Havre, retour...
En mer, la suite pour l'été à Groix .... 

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