dimanche 2 octobre 2011

VENISE/ISTANBUL: Portes de la Route de la soie

VENISE 



L’aventure de Marco Polo, commence à Venise, le retour se fit par Istanbul, Son périple a éclipsé les témoignages de pélerins, missionnaires et marchands qui le précédèrent mais après lui, voyageurs et historiens  explorent les différentes routes et étapes de l’Asie.






L’appel du voyage au long-cours commence là, par la lecture du  Devisement du monde et ses énigmes.
Venise, capitale de la carte postale, s’enfonce lentement sous le poids des visiteurs et à la montée des eaux , mais c’est un double pélerinage de la peinture des églises et de la Biennale d’Art contemporain.














Lors du carnaval, les costumes ne manquent de rappeler les tenues des pays le la route, non sans quelque anachronisme  cocasse :


 l’empereur de Chine discute avec le pacha, un saint primitif échappé d’une mosaïque byzantine croise des mongols d’opérette.























 Sous les masques, la réminiscence d’une histoire mythique.


Le cathay..?



Dans la lagune, pour trouver le calme et le cadre du duecento, l’ile de Torcello et son décor byzantin.

 Istanbul :

Encore une cité que l’on visite avec régularité pour sa Biennale autant que pour l’architecture ou les rives du Bosphore. Sous la ville moderne, c ’est  toujours « Byzance » et Constantinople.
Les parfums de la traditions demeurent :



Fumer le narguilé  dans un ancien caravansérail, fait apparaître des visions des mille et une nuits. 






Les mosquées offrent toujours des décors qui rivalisent avec ceux de l’Asie centrale.


















































Les petits ports sur le Bosphore, pour le poisson grillé,




Et chez les bouquinistes entre l’université et la medersa Beyazit, on trouve des miniatures  (récentes) habilement peintes sur des feuilles d’ouvrages anciens.  




Des images qui restituent les moeurs, les combats de l’époque ottomane.














La tradition de l’imagerie persane s’est adaptée aux tapis de soie que les manufactures turques proposent au touriste.  La route de la soie encore présente.


Pour la petite histoire, mon premier « trip » vers l’aghanistan en 67 s’était heurté aux frontières de l’Iran, et de la Syrie (guerre des six jours). Des cités turques sur la mer Noire, Trabzon ou dans le sud, Konya et Antakya, je ne garde aucune trace.  La section qui manque pour accomplir la route, Iran et Syrie, sont encore interdites pour des raisons politiques.

On peut se consoler avec Petra, hors de la route...


Pour l’Asie centrale et la Chine voir les épisodes antérieurs.....