mardi 25 août 2020

LES HAUTEURS de COIMBRA. PORTUGAL 3.


Une ville historique dominée par son Université, fondée en 1290, par le Roi Dinis, déplacée à Lisbonne puis rapatriée en 1537.


Toute en pentes, en traverses, en escaliers, un labyrinthe tortueux. Et par bonheur un «ascenseur», proche de notre hôtel perché au décor assez stupéfiant. Kitchissime et néanmoins convivial. Les hôtesses ayant étudié en Suisse ou au Luxembourg sont une mine d’informations et de commentaires sociologiques.




Dans le quartier haut, les « Républiques » : des immeubles en colocation occupés par des étudiants, affichent muraux et objets rappelant les manifestations et révolutions. 


Tous objets, vélos et trottinettes, accrochés aux balcons.  L’antidote à l’architecture quasi stalinienne des bâtiments construits sous la dictature de Salazar..

Dans les bâtiments classiques:

Belle esplanade, sous la canicule, seul le roi  Jean III résiste au soleil. Face à la chapelle royale.

























Visite au tarif fort et chronométrée; déception: trois minutes sans photos dans chaque étage de la bibliothèque.  En bas , la "prison"...Superbe voûtement.



À mi-pente, la vieille cathédrale:

Extérieur austère, de style roman, recèle un décor baroque et un portail latéral, oeuvre d'un architecte et sculpteur, Jean de Rouen. La reine Isabel veille dans une niche.





Retour sur l’histoire

un taxi nous emmena sur le site de Conimbriga, unique cité construite sur terrain plat. Les romains de l'empire étaient rationnels! Et chassaient le lièvre.



Dans les maisons en partie restaurées, jardins arrosés Exemples de mosaïques du 2è au 4è siècle.

Le Minotaure, sujet d'importation.



 









Retour au centre: L'occupation romaine demeure.



Le Musée  Machado de Castro


  Dans l'ancien Palais épiscopal, dominant la cathédrale, qui fut édifié sur un cryptoportique de l’époque romaine.  Un buste de Trajan du 2è siècle hante les coursives.



L’architecture contemporaine remarquable qui l’organise sur cinq niveaux englobe une ancienne chapelle, et contient des collections d’oeuvres portugaises et flamandes du XVè siècle, Dieu et Saint Michel (de Gil Eanes) nous regardent.




 





























Multiples extases baroques et surtout des oeuvres stupéfiantes de trois sculpteurs français importés dans les années 1580-1650. Ma grande découverte. Une Renaissance tardive.

Felipe Hobart


Une Cène en sculptures de terre cuite grandeur humaine. Chaque apôtre se distingue par un caractère et une posture réaliste : tels des portraits de prolétaires ou de nobles. 



























L'ensemble fut conçu pour le réfectoire du Monastère de Santa Cruz.





Nicolas de Chantereine

Autre architecte d'origine française ayant travaillé en Espagne.   Retables 


 Joao de Ruao (Jean de Rouen)

 Le préféré d’une très charmante gardienne francophile qui nous commenta les collections. 


Statuaire d’un blanc immaculé dans un calcaire très fin, quelques rehauts de couleur. 

Sainte Isabel et le Martyre de Saint Bartholome.
































Une salle entière est consacrée aux décors, retables et sculptures arrachés au monastère de Santa Clara. On le comprendra plus tard.   Une déposition de frayeur Cipriano da Cruz:




De Santa Clara à Santa CRUZ.


Le monastère fondé par Sainte Claire fut détruit, puis reconstruit, inondé et rehaussé, et abandonné au profit du nouveau monastère à flanc de colline.

Santa Clara-a-velha: l'église est en travaux, le musée conserve les objets découverts dans les fouilles/ Même riches, les moniales observaient une règle austère.


Carême et méditation: 

Un bain par an, sauf en été..

Les maladies sont répertoriées: ostéoporose!

L'atlas anatomique  oublie quelques organes..

  



Espérance de vie: 55 ans. Plus que..




Le Monastère Santa Cruz

La découverte de la Sainte Croix par Hélène, mère de l’empereur Constantin, fait l’objet des azuleiros de l’église. Les richesses augmentent à chaque étage..

Le cloitre , aux colonnettes et arcatures extravagantes. De style manuelin.  La chapelle des reliques de tous les pères, supérieurs.

Ce fut la dernière visite éblouissante avant de quitter Coimbra, on remonte notre rue..

lundi 24 août 2020

PORTUGAL 2. Un survol masqué.


Lourenco de Gusmao inventa une machine volante, l'Aérostat, sorte de dirigeable, 





ce brésilien génial, poursuivi par l'inquisition pour apostasie, finit professeur à Coimbra. Maintenant héros du métro de Lisbonne.


Juste quelques images, en période de quasi confinement. 



Pour le survol, piétonnier,  les murailles d’Obidos, vertige garanti et point de vue sur de pacifiques festivités médiévales.



 Des CULTURES  

Le Fado, -au masculin- à Coimbra, et son unique auditeur…


son musée  était fermé à Lisbonne , le centre culturel d’Alfama  aussi, les Hieronymites itou. 


Restait un musée d’Art Moderne et Contemporain dit du Chiado, je nage ou je vole …



AU RAS DU SOL, OU  LE NEZ EN L’AIR


Les sols pavés et leurs artisans. Immortalisés.






















L'ascenseur dont on ne redescend qu’à pied…

sauf à suivre une manifestation. Plus haut, des

trompe-l'oeil.


Du LÈCHE VITRINES..

On n’entre pas! Est-ce qu'on existe ??



Des modes parisiennes aux spécialités exotiques.  





Les robes des dames sont pleines de ressources..




























et autres senteurs..




LIBRAIRIES  en tous genres.



En nombre impressionnant , qui vendent aussi des antiquités..





















Auteurs célèbres,  Fernando Pessoa, ou mystérieux.

Occasion de lire Saramago (au retour). Même dans le métro..




Les merveilles de la sardine. Valeur sure..



Murs peints et autres créations d'un artiste  ( qui peut me dire son nom)  Le lapin de Porto, 

les pélicans de Belem, et on quittera Lisbonne avec un rat musclé...