samedi 5 juillet 2014

ROUMANIE 1/2. De Bucarest à Bucarest

Place de la Révolution


Comme toujours, en débarquant, se précipiter au musée, ici dans l'ancien palais Royal, face à la Place de la Révolution de sinistre mémoire, pour anticiper des découvertes. Découverte de l’art post-byzantin, dans les collections d’icônes  rassemblées hors des monastères et églises que l’on visitera . mais aussi une collection d’oeuvres roumaines et d’art européen, de Brueghel au début du XXè.





Brancusi d'avant 1910 au Musée.

Nous ne verrons pas Brancusi à Târgu Jiu, hors programme, mais sa Porte du Baiser clignote dans un passage très parisien du centre  ancien de la ville.


Passage dans le quartier de Lipscani












La ville est particulièrement agréable, belles avenues, quartiers cossus ou moins, des parcs; ainsi trouve-t-on des architectures du  17è, 18è, 19è, un peu d’Art nouveau souvent en restauration


Placage d'un ancien théâtre sur architecture de verre








et beaucoup de moderne en béton de la période communiste ;  les villes où nous passerons présentent ces mêmes contrastes, témoignant des occupations successives.


Victoire sur les envahisseurs!
Le cours d’histoire commence devant un relief monumental, des années 50, sur une place non moins  monumentale.



Le territoire était convoité pour ses rives sur la mer noire,  ses richesses agricoles et minières et les passages vers les pays du nord  et de l’ouest. Résumons :



Les  armées  de Trajan avaient conquis, en 106, la province  du sud  des Carpates, devenue Dacie : les vétérans s’y installèrent  et restèrent après que l’empereur Aurélien s’en retira.
Vlad III "Dracula"
La province proche du Danube fut occupée par les byzantins, puis les bulgares et les ottomans ; En Valachie, les princes , depuis le XIVè siècle, qui régnaient  à Curtea de Arges, « la cour des princes » , (ch.2) instituèrent la religion orthodoxe, mais durent se soumettre aux ottomans jusqu’au début du XIXè.


 Au nord, la Moldavie, principauté autonome convoitée par les russes résista longtemps aux ottomans. Les églises furent érigées par les princes du XVè et XVIè siècle. Puis la province devint un état vassal de Soliman, avant d’être  annexée par les Habsbourg.







La Transylvanie, enclavée dans les Carpates, fut colonisée par des saxons envoyés par les hongrois.  Les nombreuses villes fortifiées abritent des églises protestantes ou catholiques. Les roumains en furent des serfs,  Annexée pendant huit siècles elle ne fut rendue à la Roumanie qu’en 1918.
L’union des provinces  débuta dans les années 1870, sous le règne de Carol 1er, mais à la suite de retournements complexes dans les pactes pendant la guerre, après Yalta, la Roumanie du roi Michel (qui abdiqua) fut rattachée au bloc communiste. Années de terreur, que la direction de N. Ceaucescu  atténua quelque peu avant la phase de dictature que la révolution de 1989 mit à bas. De sombres conflits que notre guide qui vécut cette période nous expliqua au long du circuit. Circuit  principalement en Transylvanie, à l’intérieur de l’arc des Carpates .
Sibiel.



Paysages de montagne






Nous traverserons plusieurs fois  les Carpates, vers le plateau transylvanien ;
Le petit village de Sibiel, proche de Sibiu condense les richesses rurales avec son musée, ses cigognes et son gîte chez l’habitant. Repas traditionnel délicieux, comme le vin. 




Charrette traditionnelle.

Traîneau pour Jonathan 







Puis  vers la Moldavie et  les églises de Bucovine, Un musée du bois, passionnant, sur l’artisanat traditionnel. Les oeufs de Luca Condrea comme Le musée Popa témoignent de cette attention aux traditions ancestrales.





Loco 1903


 





le foin sèche en meules et cohortes de «pollux ». Les charrettes à cheval sont encore de service, la parcellisation des terres  après abandon du système de kolkhozes ne permet pas aux paysans de s’équiper.








Un petit train antérieurement destiné au transport du bois est maintenant affecté aux touristes. On rase les maisons et leurs puits ressemblant à des petites chapelles.


Campagne de Moldavie


Lors d'une ballade improbable dans les Gorges de Bicaz, en direction du Lac Rouge:
 Paysage pyrénéen sous un climat écossais ; no photo. Il pleut encore. L’arc sud des Carpates est aussi arrosé.



TRANSYLVANIE : des cités fortifiées.


Sibiu

Plan de Sibiu en 1650

Délice roulé




La grande cité de Sibiu, colonie allemande (Hermannstadt) fortifiée avait des allures de fête : on y déguste la spécialité de gâteau sucré cuit au feu de bois ;







Sibiu; la petite place


Des rues médiévales aux "yeux" sur les toitures,  et des places sur lesquelles voisinent des églises  et des palais aux façades baroques ; une cathédrale évangélique et une église protestante  en réfection, 


Les "Dames de Sibiu"



et quelques rues plus loin, après le « balcon au dames » 










une gigantesque église orthodoxe fin XIXè,  au format Ste Sophie dont l’intérieur fut décoré en style art nouveau.




Biertan 

Vue depuis la citadelle.




Autre cité fortifiée. l’église contient un triptyque de l’École allemande. Sur les collines environnantes, les anciennes terrasses de culture de la vigne.








Targu Mures 




Importante colonie hongroise : L’architecture art nouveau du palais de la culture est enrichie de mosaïques. Le décor intérieur, entrevu, mériterait un arrêt prolongé. Une église baroque voisine avec une église orthodoxe en béton d’une lourdeur terrifiante et d’un style inclassable.




Fronton et reliefs style Art Nouveau


 Dans chaque ville ou village , les cultes coexistent et des sanctuaires  récents sont en construction.


 Sighisoara:





L’imaginaire collectif autour de Dracula, largement exploité par l’économie locale, pas seulement les t-shirts, a « inventé » des sites  et rebaptisé des châteaux.
Vlad III, dit l’Empaleur, régna entre 1448 et 1476, s’illustrant par les atrocités commises sur les populations autant saxonnes que turques.







Sighsoara: l'escalier
Lieu de naissance du Prince, la cité défendue par une tour dont l’horloge se met en marche à midi. Plus haut sur la butte un collège allemand, et un petit musée dans une ancienne chapelle, sont accessibles par un escalier destiné à protéger les élèves de la pluie.

 Le restaurant (médiocre) musique internationale dont bretonne, sert un potage rouge, genre sachet d’une marque qui ne sera pas citée ici. Ailleurs les serveurs en noir vous pincent les jambes, l’alcool de prune est teinté rubis, l’ail ne manque pas au plafond, mais un peu dans la cuisine.





Prejmer :

Mur de défense en avant-corps.





En un cercle défensif de murs qui abritaient tous les habitants, le chemin de ronde du second niveau surmonte les logements, la salle de classe ; les salles collectives.

 Prejmer: Les logements en étage









Au centre de cette forteresse, défendue par un avant corps et une herse, l’église. Désormais transformé en musée, c’est le meilleur exemple de système défensif des saxons. Une vue aérienne serait plus efficace.










Brasov :

Autre ville saxonne au pied de la montagne.  Après l’église Saint Nicolas, orthodoxe, à la superbe iconostase tardive, et son musée, on visite l’Église Noire  (des suites d’un incendie):

Brasov, place de l'hôtel de ville

Immense nef gothique, datant de la fin du XIVè, de confession luthérienne, abrite des orgues , des stalles peintes pour les corporations et une incroyable collection de tapis persans. no photo. Places et rues commerçantes aux façades colorées un peu altérées


Blues roumain





La station de ski proche nous offre un repas musical dans un chalet, les joueurs de flûte de pan, de clarinette accompagnent la « blouse roumaine » et quelques tubes pour touristes.



Ô Châteaux !


En à pic sur le rocher

Bran




Dans la montagne au sud de Brasov: « Le château de Dracula » qui n’y vécut jamais : une construction médiévale hérissée de tours,  un dédale de salles garnies de très beaux poêles, et de documents sur la généalogie et les mythes cinématographiques du monstre.



Bran, la cour, le puits.




La foule et les marchands du temple, et un café pour se réchauffer.













Peles

Château de Peles.








Dernier château construit entre 1866  et 1914 comme résidence d’été pour le roi Carol 1er. 
L’éclectisme n’est pas un vain mot : architecture de bois et décor néo-renaissance :
On met les patins pour visiter des salles, italiennes, turques, aux miroirs et surtout aux cuirs sombres, un musée de meubles et d’armes. 


Décor de la cour intérieure








Un paysage superbe, travaillé en pelouses, terrasses au milieu de massifs de sapins que les vitraux ne permettent pas d’admirer.






Bucarest, fin :


 Le circuit, dans une logique historique se termine par la visite du Palais du Parlement , qui fut un « palais du peuple »: 

Le Palais , n 'entre pas complètement dans le cadre.

le délire mégalomaniaque de Ceaucescu qui fit raser plusieurs pâtés de maisons afin d’édifier une construction de 12 étages, et ses perspectives; des millions de tonnes de marbre sur double paroi de béton, que 20000 soldats ont monté nuit et jour pendant cinq ans. On reste ébahis dans la salle au tapis de mille mètres carrés avec 18m sous plafond, la niche pour le portrait et celle d’en face pour un miroir.  Mille ou deux milles bureaux réinvestis pour le siège des élus, les grandes salles pour des expositions, on ne parcourt que deux étages et l’escalier aux marches « diminuées ».


Pluie d'Or  sur Hanul lui Manuc


Un dernier tour du soir dans les rues anciennes sous des trombes d’eau nous fait nous abriter dans le caravansérail  Hanul lui manuc. Construit par un marchand arménien en 1808, avant le dîner dans la brasserie ( animation).





Un ultime regard sur la petite église Stravopoleos, et il ne reste que le regret de ne pas avoir eu  plus de temps ; Il faudra revenir. C'était bien...





vendredi 4 juillet 2014

ROUMANIE ORTHODOXE. 2/2


Monastère de Moldovita: Crucifixion, XVè


Terre  multi-ethnique, la Roumanie fut envahie, pendant des siècles par des voisins plus ou moins proches.
Contre les ottomans, dans les territoires des plaines du sud, contre les hongrois,  qui annexèrent la Transylvanie, contre les russes, qui ont repris la moitié de la Moldavie, et contre l’interdiction faite sous le régime communiste, la religion fut de tous temps un  lien fédérateur pour la constitution d’un état, et un rempart - au sens  architectural même lorsqu’on visite les églises et les monastères fortifiés. 
L’art des icônes et de la peinture pariétale fut influencé par la tradition byzantine, et il semble qu’une école roumaine soit née dans les états princiers  de Valachie et de Moldavie. (cf, article de Mr Voinescu, in Les Icônes, ed Nathan).

Notre circuit commençait à Curtea de Arges, ancienne capitale de la Valachie médiévale, et lieu de la sépulture des rois et des « Voïvodes ».



Étrangement construite « pour ressembler à une mosquée », à la demande de Neagu Basarab, en 1512.  Le malheureux architecte Manole emmura malencontreusement son épouse pour garantir la solidité de l’édifice ; tenta de se suicider en s’envolant tel Icare ; sa chute donna naissance à une source - à moins qu’il ne fût exécuté pour ne jamais recopier son chef d’oeuvre.  Une légende porteuse, dans un site qui vit aussi le règne de Vlad l’Empaleur.


Les saints de Curtea, XVè, Musée de Bucarest

Torsades  et reliefs ciselés dans la pierre crème transforment l’église en reliquaire géant.

Quelques  peintures d’origine sont conservées au musée de Bucarest,
le décor fin XIXè est redevable à un français, André Lecomte du Nouÿ, frère du peintre orientaliste et  adepte de Viollet le Duc, l’or en plus. 


Curtea : décor intérieur


Les femmes se bousculent dans le sanctuaire voisin, et à la sortie nous laissons le passage à un cortège d’enterrement ; le défunt dans le cercueil ouvert, sur la plateforme d’une camionnette. 


Le monastère de Cozia 

Sur la rive sud de l’Olt, à la limite de trois départements et désormais à l’abri des inondations depuis la construction d’un barrage, le monastère fortifié sur trois côtés  encadre l’église du XIVè siècle. Loin des routes jadis et dans des forêts de noyers. 



Cozia : le paradis ( et le prêtre historien)


La construction a été restaurée en révélant les assises de briques ;  un plan simple : la nef  précède une abside triconque surmontée d’un clocher unique. Desbâtiments dont une chapelle transformée en musée furent ajoutés, sur la commande de  Neagoe Besarab en 1517.


L'enfer, détail
















La Vierge en majesté.






dont les peintures dans le style byzantin illustrent la gloire de la Vierge  deux  culs de fours symétriques, et le Jugement Dernier de part et d’autre de la porte du sanctuaire.







Cozia






Sur les murs de la nef, les représentations de Mircéa le Vieux, le premier commanditaire, mort en  1418, ainsi que les portraits des voïvodes,  Brancoveanu et sa suite, et quelques ermites barbus. L’iconostase en revanche est tardive.


Ce monastère toujours très actif a essaimé dans la région, comme centre de formation des moines. 



La BUCOVINE

Sur le flanc nord des Carpates, et au nord ouest de la Moldavie, ce territoire fut une principauté indépendante sous Dragos puis  Bogdan 1er au XIVè siècle. Lors des invasions turques, les moines se réfugièrent dans cette région et construisirent de nombreux monastères fortifiés pour accueillir les paysans.




Moldovita : mur sud : L'Arbre de Jessé.

Leur particularité tient aux fresques qui couvrent les murs extérieurs de l’église, que les toitures débordantes ont protégé jusqu’à nos jours, la situation géographique excentrée les ayant fait oublier de la révolution. Les côtés nord sont cependant très abimés.

Moldovita



Moldovita



Construit en 1532 pour le prince Petru Rares.


Les prophètes.






On aborde l’église par le chevet après avoir passé le porche de l’enceinte : hauts registres de prophètes en pied sur les absides, les philosophes de l’occident y sont intégrés, Platon supporte son squelette.


Platon et la Sybille



















Puis le vaste mur sud à dominante bleu-vert de L’arbre de Jessé. La généalogie du Christ. Les explications -fort érudites- nous sont données par la redoutable Mère Tatiana, armée d’un parapluie et d’une torche laser.


La cité assiégée.


Sur la partie ouest de ce mur, au-dessous des vignettes représentant la vie de la Vierge, une scène « historique » : le miracle de l’icône qui protégea la ville de Constantinople



Les armées ennemies

de l'invasion des perses et des Avars.

 Au sommet des murs, l’évêque déploie aussi  la vera icona.

Tatiana ajouta les vandales qui graffitèrent les fresques, dont on peut imaginer quelle armée de peintres les réalisèrent en deux années.



La vera icona et l'icône de la vierge






À l’intérieur du naos, les murs illustrent le calendrier des fêtes orthodoxes, qui se termine à Pâques, la célébration principale du rituel.  

Détail de "vandales".









En visitant le petit musée attenant, notre moniale nous raconta qu’elle fut institutrice pendant la période communiste, avant de rejoindre le monastère,  réservé aux femmes, comme celui de Voronet.






Voronet

 Son mur ouest aveugle, tel un écran géant, supporte une représentation du Jugement Dernier.

Voronet, mur ouest: le Jugement dernier.



Les donateurs
Étrange composition en partie dissymétrique où le mur tel un rouleau de parchemin abrite les élus, alors que le flot écarlate entraîne les damnés. Sur la partie basse à droite, une Vénus marine , très inspirée de la peinture romaine tardive, chevauche deux dauphins.









Le mur sud illustre un « arbre de Jessé », identique à celui de Moldovita , en version bleue.
Tous les saints et archanges et prophètes s’étagent  de la même manière sur les absides. Les artistes provenaient de la même école, avec un programme iconographique aussi élaboré. Et quelques variantes, dans l'enfer:










L’entrée latérale conduite au naos, qui comporte les mêmes compartiments du calendrier.


Voronet, détail,  Déesse marine.














Dans la nef, le donateur Etienne le grand, son épouse, Maria et l’héritier Bogdan offrent la maquette au Christ.












Nous n'avons pas pu voir Humor, Arbor ou Sucevita, mais en revanche:


Neamt

Le monastère de Neamt, n’est décoré qu’à l’intérieur. Construit au début du XVIè par Alexandru cel Bun, reste un centre d’enseignement ;   le réfectoire nous attendait, son vin et son alcool de prune aussi.



Monastère de Neamt  : l'iconostase, XIXè 









Le pope de Secu


Secu :  autre monastère proche terminé en 1605 : l’ église blanche dans une enceinte  habitée de moines fort actifs et francophiles.






Art Populaire :

Les icones sur verre


Musée de Sibiel

La tradition religieuse des icônes, à titre domestique, s’est développée dans les régions  rurales de Transylvanie, depuis les périodes d’occupation des saxons et hongrois. Rassemblées par des prêtres et chercheurs, on les trouve au musée de Bucarest et dans  le petit musée de Sibiel, grâce au travail de Zosim Oancea, qui fut aussi un héros ou martyre.
Une collection de pièces, classées par régions et périodes, rassemble des représentations modestes.


"Le pressoir Mystique"






La technique simple, couleurs apposées à l’envers de la plaque de verre, permet de copier des modèles ou d’inventer des images inédites dans la grande peinture. Les pampres de vigne, ici incarnant l'eucharistie se retrouvent sur les décors des petits édifices votifs de la région.




Icône sur verre . X au tombeau,  début 19è.



Le musée Popa :

Mr Popa, autoportrait

Quelquepart  du côté de Neamt, la maison de Monsieur Popa renferme une fabuleuse collection d’oeuvres populaires.


Sculptures de pierre;










L’auteur - qui fut sculpteur, anthropologue, enseignant, a rassemblé tous les témoignages des traditions locales : les masques pour le carnaval, les costumes permettant d’identifier le village et l’age des jeunes gens. 


Masques de carnaval










Son fils devenu conservateur, en  narre dans un  français remarquable les anecdotes moins religieuses.



La maison de Mr Popa,  architecture de bois et sculptures.


Conservatoires

Une dernière rencontre non moins étonnante de « Musée personnel »  fut à Brasov, la « Première École »  de langue roumaine à côté de l’église Saint Nicolas.  Attestée dès la fin du XV, puis reconstruite en 1760, cette école édita les premiers livres en roumain, « facteurs d’unité nationale ».  Mr Vasile Oltean, son conservateur fut professeur, prêtre, éditeur et auteur d’ouvrages d’érudition (« 37, que personne n’a jamais lus », dit-il en souriant).


Manuscrit ancien,  annoté tardivement... 

Après une leçon inaugurale humoristique, la découverte des manuscrits et premiers livres imprimés et quelques icônes laisse à penser qu’il serait urgent de les sécuriser.

Au terme d’un parcours trop rapide, il faut admirer cette capacité roumaine de valoriser des trésors, et remercier notre guide Adrian, qui nous a fait rencontrer autant de personnages inoubliables de l’histoire vivante.


Mr Vasile Oltean, pédagogue