jeudi 21 février 2013

RAJASTHAN 3. JAIPUR, AMBER

Jantar mantar

Jaipur :

Le plan régulier de la cité enserrée dans ses remparts concentre les palais dont le City Palace, des restaurants (végétariens mais fréquentés par des rats) et quelques commerces.



L'échoppe du coiffeur


Lunettes d'intellectuel
 La ville fut construite vers 1720 par Jai Singh II, pour remplacer la fonction administrative et commerciale du fort d’Amber.


Entrée du City Palace

La ville est rose, c’est le maharadja Ram Singh qui fit repeindre la ville en l’honneur du Prince de Galles en 1876, mais de près, les enduits ocre paraissent  moins séduisants.



La construction la plus célèbre, le  Hawa Mahal, le Palais des vents domine le marché. Les cinq étages de fenêtres-balcons sans profondeur



 étaient destinés aux femmes du harem pour observer le spectacle extérieur.




 Des familles de singes, très agressifs les ont remplacées et découragent toute approche.



Jantar Mantar




Sur l’autre face, le palais domine les observatoires édifiés par Jai Singh  II vers 1728. Féru d’astronomie, et s’inspirant des expériences d’Ulug Bek à Samarcande, ce prince scientifique fit construire cet ensemble de constructions en maçonnerie, aux aspects d’art contemporain :



 Une série d’escaliers orientés chacun vers une planète ou une constellation. 


D’autres observatoires furent construits par ce prince, à Bénarès le long des ghats, à Delhi, en version ocre rouge, qu’on a vus dans un épisode précédent.











Un grand cadran solaire, le Sambat yantra en double courbe, d'autres plus petits adoptent la même forme,




Jaiprakash Manta
domine un «instrument » en deux hémisphères découpés. Fascinant et énigmatique.

Le cinéma Raj Manjir



Un autre monument incontournable de Jaipur, le cinéma Raj Mandir, temple bollywoodien, programmait Devdas. Deux jours de réservation en jouant des coudes dans la foule. 
Le spectacle était l’architecture, son décor, le bar et  comme toujours dans la salle pendant la projection.



Hors de la cité ancienne, un grand musée, très dix-neuvième, expose des copies des reliefs mésopotamiens (un rêve de grandeur ?) et les portraits de famille.


Petit palais à sec sur la route d'Amber


Amber

Ultime étape avant le retour, et enfin une invasion de troupeaux de touristes sur les éléphants. Sur la route, un palais qui devait être au milieu d’un lac.







En raison de la sécheresse persistante, les jardins suspendus extérieurs étaient jaunes, mais les parterres au centre des palais d’un verdoyant mettant en valeur les architectures de marbre, de grès rouge,




 et les décors fleuris.




Effet de miroirs ?
 La somptuosité  des décors de verre et d’incrustations, dans la succession des palais était le  fruit de l’emploi des butins pris à l’ennemi.








C’était un dimanche, les indiens en nombre posaient pour les photographies-souvenir.




 Le Diwan-i-Am

Dernier trait d’humour, l’agence Air India  de Delhi a enfin donné un double du billet d’avion, contre 50$ d’amende pour « perte », deux heures avant le vol. The (happy) ending of the trip.  Un mois de découverte (il y a dix ans) mais j’y repars demain. À suivre donc.

Bye Bye, thank you !

RAJASTHAN 2. JODHPUR

Détail d'une chaise à porteurs


L’état du Rajastan regroupe les « Etats princiers », d’anciens royaumes issus de castes guerrières, les rajpoutes.  Chacun au sommet de sa place forte.


Fort de Mehrangarh


Jaisalmer, Jodhpur, Bikaner, Amber. Longtemps en conflit en eux, l’emprise de l’empire moghol les a plus ou moins unis, puis des compromis d’alliance (et des arrangements financiers) leur ont permis de conserver une autonomie relative et des privilèges : principalement conserver leur titre de maharadjah, puis sous la domination anglaise, de recevoir des donations, contre le reversement d’impôts et l’alliance face aux révoltes des marathes.


Salle du Palais , décors de vitraux

Ce n’est qu’en 1970, que les privilèges furent supprimés, le maharajahs se reconvertissant dans le tourisme.


Jodhpur, la ville bleue dominée par le rocher fut la capitale du Marwar, le royaume le plus puissant au XVè siècle. La ville moderne est la plus dynamique de la région, seconde capitale après Jaipur.



Le fort de Meherangarh,  à 125 m de hauteur, (encore une ascension sous la canicule est cerné de plusieurs kilomètres de remparts. 





Palanquin pour éléphant.

L’architecture superbe contient des collections, d’armes, de véhicules, pour enfants et princes, et une galerie de miniatures. Le musée en vend encore.






Les gardes soignent leur turban et leur moustache, un musicien de service assure l’ambiance.

Rama et Sinta (le Ramayana)





Au coin d'une rue une peinture un peu défraîchie: affiche de cinéma ou effigie sacrée près d'un temple ?




Le marchand de tabac et l'écolière


On nourrit les poissons du  grand bassin sacré ;



Les chars des marchands de glace
  




au marché, un incroyable marchand d’épices avait enfin trouvé des clientes pour des produits supposés aphrodisiaques. On part seulement avec de la cardamome et de la cannelle.











La déambulation dans les rues comme l’observation depuis notre terrasse permet  de saisir quelques scènes de vie quotidienne :





Les maisons ne sont pas toutes bleues...








l

les ablutions dans le petit bassin sacré d’en face, le tailleur dans son échoppe, les rickshaws fort décorés, les vaches et les oiseaux (ou l’écureuil) sur les fils électriques. un peu de vent, on lance les cerfs-volants.









Les fenêtres  à l’échelle des maisons enchâssent les corps. 



Ajouter une légende






Une vache digère ses sacs plastique












Coup de cœur mais il faut partir, direction Jaipur.