lundi 30 mai 2011

CHINE 4. De XI'AN à BEIJING. Route de la soie.



CHINE 4.   de XI'AN à  BEIJING

De la série : Sur la route de la Soie.



Langzhou, le retour chez les Han.



Les cireuses devant la gare,
 
Train de nuit  pour Xian: une nouvelle expérience : contrôles policiers, jobards.



Les thermos d’eau chaude sont distribués avec le sourire.
La contrôleuse un peu pincée slalome entre les couchettes un peu courtes pour les européens dont les pieds débordent.


Dans le couloir








Le wagon restaurant, où le serveur épuisé sert des montagnes de nouilles.

















XI’AN : l’aboutissement de la route de la soie.
 
Cernée de ses remparts, la vieille ville conserve ses monuments, les pagodes et les temples : visites mais trop de choses à voir, des photos, faute de temps :
Au musée des stèles –sublime-  les estampeurs de bas-reliefs, en vendent les épreuves.


La mosquée et le temple Taoïste des 8 Immortels, devant lequel jouent les moines  en chignons.



















Les décors intérieurs très fraîchement repeints.



















Les 8 Immortels


Des musées, les croquis rapides pour fixer des formes à étudier au retour : partout photos interdites sauf à faire comme les chinois, poser devant une vitrine ou faire semblant et s’éclipser avant la prise de vue. 












Le tombeau de l’empereur Qin et son armée enterrée, là aussi, le format du carnet ne permet rien d’autre que des détails, les 6000 ne tiendront pas. 





Mais la variété des expressions et attitudes est fascinante.

















On sait que chaque tête a été modelée
à partir de modèles, placées ensuite sur les
corps plus standardisés.




Autre visite :
Le musée Banpo sur le site néolithique voisin.



En soirée, très arrosée et très internationale devant les étals de viande de chien, la bière coule à flots.



Beijing


Train de nuit  pour Pékin : fin du périple.
Découverte de l’énormité des travaux, des gares, les foultitudes qui envahissent la place Tien An Men:  chercher l’angle pour échapper aux enseignes du MacDo, à croire que le choix des couleurs ne visait qu’à cette ultime colonisation.

Circuits obligés de la grande muraille, le Temple du Ciel, le Palais d’Eté, les musées,
La cité interdite,


Les  jardins qui bordent de petits lacs où les anciens jouent aux échecs, ou vendent des objets plus anciens qu’eux , les pots à grillons, les chaussons des filles aux pieds bandés; les rues où d’autres vieux en pyjama méditent sur leurs oiseaux en cage.


Des gargotes loin du centre.

Ce qu’il reste des Hutongs : le pâté de maison en face de l’hôtel a été rasé en trois jours.



Sacrifier au canard laqué, et les serveurs très « triade ».



Mais aussi de quoi rêver dans les boutiques de pinceaux et papiers de la rue Liulichang,  un peu tard.. ils serviront ailleurs.


















A la fin du voyage mon carnet ressemblait plutôt à ceci : des dédicaces sans leurs auteurs, partis avec leur portrait.



mercredi 25 mai 2011

CHINE 3. Comme au tibet. Le Gansu

 Province du Gansu
 De la série : Sur les routes de la soie




En revenant de Dunhuang, Jaiguyan  une visite express au dernier fort de la grande muraille, entre Gobi et Taklamakan.


Traversée des champs et premières cultures du riz et du tabac : les voitures roulent pour séparer la balle. Le tabac sèche sur de grands échafaudages.

Autre trajet en bus avec arrêts improvisés, gargote dans la nuit, un japonais mange ses nouilles lyophilisées, accroupi , pendant que les autres tentent la soupe et la bière locale.





Paysages  entraperçus  de terres noires et de collines jaunes safran, avant d’être saisis par l’odeur de charbon à Langzou , sur le Fleuve Jaune, mais très polluée.
Minibus pour  Linxia, une des étapes de la route de la soie.



La région est peuplée de Hui ( chinois musulmans, bonnet blanc pour les hommes. les grands pères s'occupent des bébés.



Certains bâtiments tibétains ont été transformés en
mosquée :  un simple croissant doré surmonte le clocher.
























Huezo : premier grand monastère neuf (14 étages) une salle de prières monumentale, autour
du  « building », une moine et des fidèles qui tournent avec le moulin  à prière portatif.


Un moinillon faisait du stop. Sourire angélique.

Long trajet vers Langmusi : paysage montagneux mais peu arboré, à deux cents kilomètres sur la route du Sichuan ( 3000m d’altitude)







Arrêt dans auberge où se restaurent des tibétains traditionnels ou modernes : la « routarde » aux tresses, manteau, manche droite non enfilée.








Le village comprend deux monastères, un millier de moines et un hôtel pour le moins « rustique ».
























Sur la place, les jeunes, manteau vert à moitié enfilé, jeans et nike aux pieds soignent leurs motos. Les yaks ne sont pas le seul moyen de transport.































Les femmes en costume traditionnel, grosses ceintures, turbans et coiffes variées , lourds colliers, odeur forte aussi, portent ou traînent les jeunes enfants aux  culottes fendues (économie de couches).











Une chinoise compte des cailloux?
Un petit restaurant tenu par un couple Hui charmant.




















Autres auberges: pour chinois ou tibétains. On joue sec.


Grand monastère du haut : grand stupa doré , murs à gros moellons peints et fenêtres ..
Une journée en solo dans le monastère du sud,  escortée de jeunes moines curieux de feuilleter les images et maculer le carnet de doigts beurrés.






 Puis , plus à l’ouest, Xiahe, le plus grand monastère après Lhassa (faute de mieux) : visite des différents temples du monastère Labrang et les salles qui conservent les sculptures en beurre rance coloré - odeur tenace..
















De jeunes moines jouent à « la cuvette » variante de jeux d’adresse, avec paris et gains.












































Du haut des murs d’enceinte, tour complet des  galeries de moulins à prière, observer les débats des lamas  de la secte des bonnets jaunes. 
Grandes claques pour ponctuer les questions réponses.



     Les jeunes prennent la pose entre les cerfs.  Toujours le sourire..

lundi 16 mai 2011

XINGJIANG. 2. De l'oasis de Turfan à Dunhuang. Route de la Soie

De l’Oasis de Turfan à Dunhuang
                        De la série la route de la soie 2.




Turfan est  encore une étape majeure sur la route de la soie ; située dans une dépression, 150 m au-dessous du niveau de la mer, une oasis artificiellement irriguée par des réseaux de canaux et de puits, les karez, creusés au XIIè par les 
anciens habitants jusqu’aux contreforts des monts Bogda Shan ; détruits puis restaurés, ils ont permis la culture du raisin. Un musée, architecture contemporaine, leur est dédié…
La ville est ainsi ombragée par des treilles qui enjambent les rues alors que la température d’été peut atteindre 50°.

Cette région a vu toutes les migrations, l’invasion des premiers Han chinois, du IIe siècle avant au IVe après JC qui ont favorisé des sites bouddhistes exceptionnels, puis le passage de Gengis Khan au XIIIe, et l’installation des mongols qui ont établi leur capitale, à nouveau les chinois. Prise au cœur de la guerre civile dans les années trente avec le guomingtang, Turfan resiste mal à l’emprise de l’expansion des hans. 
La ville ancienne, ouÏgoure, conserve ses mosquées et ses marchés. La place où l'on peut tester la "marmite mongole" (ulcères s'abstenir) et dans le stade, pour une fête nationale les enfants offrent une démonstration de drapeaux, slogans et images du parti. danses et musiques traditionnelles aussi.

comme en CORÉE du nord.ois.  












la brochette Ouigoure








Dans les auberges de la vallée des raisins on peut ainsi grappiller le raisin en dégustant les brochettes de mouton -blanches (la graisse de l’arrière train) et rouges- et goûter le vin local. Il y en a..





Partout dans les environs des séchoirs pour le raisin.
Au détour, quelques tombeaux chinois du IIIe siècle, avec momies.
Plus désertiques
les sites touristiques proches sont les ruines de Gaochang, la capitale ouïghoure du XIIe, cernée de murailles et de Jiahe, immense forteresse militaire dominant la vallée.
Des constructions des dynasties Han et Tang, il ne reste que des murs de terre effondrés à l’apparence lunaire qui ont servi au tournage de séquences du film Tigre et Dragon, et autre Princesse du désert.


Les charrettes et les chameaux y attendent le touriste.
Les tissus que portent les femmes sont une variété d’ikat, aux rayures floutées.



Autre visite, dans un car de touristes locaux. Une femme apprenait à sa fille le jeu des fils. Une autre la coiffure.

Jeune fille en tenue traditionnelle.


Les grottes bouddhistes de Bezelik, pillées par les archéologues dans les années 
30, dont il ne reste à voir que quelques rouleaux au musée Guimet, et des 
peintures murales assez délabrées – interdites de photo.



Le paysage sublime des montagnes de feu, rouges, marbrées ou ruisselantes de sable
 suffirait à la contemplation…
 








Or, en 2000, juste avant l’entrée des grottes, un ensemble architectural venait d’être construit,
 dont la destination était inédite, ne figurant ni sur le guide ni sur les dépliants touristiques.
La terre n’était pas encore sèche, quelques ouvriers travaillaient aux finitions, sur place pas de traducteur. Seuls deux jeunes peintres parlant un peu d’anglais m’ont dit avoir fait un stage de fresques en Italie.
Coexistent là diverses constructions de terre d’influence musulmane – bien qu’assez éloignées des modèles locaux ou d’Asie centrale.  L’une avec des motifs de briques, une autre décorée de peintures murales de type sud-africain et de statues assez molles
de musiciens traditionnels. De vrais musiciens ouigours animaient aussi la buvette voisine, 
en concurrence avec une télé karaoké.

 
Un bâtiment de type stupa voisine avec un temple bouddhiste de forme inédite, dont l’entrée
ne doit rien au modèle chinois. Les batiments sont 
entourés de quelques sculptures monumentales : 
une copie géante de l’équipage des empereurs 
chinois du IXe siècle,
 un énorme bouddha souriant englouti dans la dune


 

et des monstres sortis tout droit du
cinéma de l’héroïc fantasy, genre
Conan le barbare.
Un guetteur en béton veille au sommet d’une stèle, attendant sans doute la prochaine vague
 d’envahisseurs.
  L’intérieur  du temple bouddhiste dans la tradition des mille bouddhas, comporte la grande
salle traditionnelle de culte avec l’effigie du bouddha assis et les motifs peints ; dans les pièces
attenantes, on repère quelques peintures murales dans la style des grottes voisines, d’autres

Entrée du "temple"..
plus proches de mangas, ainsi que des compositions inédites : une voûte avec partition de
figures selon la tradition chrétienne et enfin une mise au tombeau de Bouddha, dans un style
gothique italien du XIVe. Illustration kitch de "La route vers l'ouest" , l'épopée du moine Xuang Zang (VII es) racontée
par Wu Cheng'en, dans son Xiyouji.
Dysneyland trouve ici son équivalent culturel asiatique propre à satisfaire le visiteur cosmopolite.


Les montagnes restent magiques.

DUNHUANG. Gansu

Un tour obligatoire  en chameau, et ascension épuisante, et abandonnée des dunes. 
Traine 'toutou' dans les dunes.
Premier train de nuit  pour Liuyian. Encadrement militaire, un soldat tous les 20m aprun oasis, son hôtel chinois, les t chameaux, manèges, montgolfières, deltaplanes, escalade épuisante, paysage magique soit.


Les grottes bouddhiques de Mogao, sont en fait un objectif majeur du voyage. Hélas, sur les quatre cent et quelques grottes des dynasties Wei, Sui et Tang, seules quelques unes sont ouvertes, protégées comme patrimoine mondial par L'Unesco. Photos interdites, tous appareils confisqués à l'entrée. Tarif prohibitif..e sont les s belles sculptures peintes que j'aie jamais puPhotos interdites, Et le crayon est impuissant à rendre compte de la complexité des ensembles et du gigantisme des bouddhas :
Un des Bouddhas géants













Trajet du voyage.









sUneUUe reporter donc aux ouvrages et cartes p
Après coup et avec visite de copies récentes, des exemples des grottes sublimes. Y retourner???