vendredi 13 mai 2011

XINGJIANG. CHINE 1. La route de la soie.

De la série : Sur les routes de la Soie.1. Le Xinjiang.



 Passage de frontière, venant du Pakistan (voir La vallée de Hunza), au Khunjerab Pass, les militaires ne sont pas tous aussi joviaux.
 et après cent kilomètres de descente dans un paysage caillouteux désolé, dominé par les chaînes du Pamir.
Tashgorgan, première ville en Chine, mais principalement peuplée de tadjiks.
Dans l'hôtel puant, béton couvert des carrelages chinois standards, des voyageurs attendent , quoi?


Les tadjiks se baisent les mains, on reconnaît les kirghises au chapeau de feutre blanc brodé.













Une charmante jeune fille offre ses services (?) : Jupette extra courte mais des collants, un gros blouson, un petit bonnet agrémenté d’un voile blanc..










La commissaire de l'autorité touristique
chinoise, sentant fort la sueur mit longtemps à admettre que l'on préfère 
continuer jusqu'au camp du lac Karakul, dans lequel se reflètent les montagnes enneigées.




Des chameaux proprets attendent, comme les employés de l’auberge, un hypothétique client.




Puis dormir dans une yourte.




Le temps des très longs trajets en bus est venu, les
arrêts nouilles, et, au détour de la route à Akdo, le pain délicieux que vendent les filles tout de rouge vêtues, et les gamins aux coupes de cheveux radicales.
Le Pakistanais de la douane, relooké Imam, fait sa prière entre deux murets, la mosquée locale. 


KASHGAR


la ville de rencontre des caravanes et de toutes les ethnies sur la route de la soie, qu'elle traverse les Pamirs par le Torugart Pass, en venant de Samarcande
ou de Kaboul par Gilgit. Avant de se séparer en deux
trajets au nord et au sud du Taklamakan.





Au marché, comme en ville, on croise des
ousbeks, des kirghises, un vieux russe,






 et des ouigours, encore majoritaires, coiffés de leurs bonnets brodés, et 
pliants.






Le grand marché aux bestiaux, du dimanche,
des déferlantes de moutons aux « faux culs», dont la graisse est un plat de choix, des chèvres, des chevaux à la parade ; les échoppes de nourriture : montagnes de nouilles, raviolis, pastèques, abritées sous des tentes bigarrées. 



Et dans les rues avoisinantes, encombrées de carrioles, les artisans exposent les produits parfaitement classés.






Les petites mosquées, les officines aux alléchantes enseignes peintes, et même un antiquaire qui vend des images de Mao, et des marionnettes.
















Café et tchaikanes, dans la vieille ville déjà en cours de destruction, dominent la place Id Kah, où se pressent les foultitudes de musulmans se rendant à la prière. Le film Les cerfs volants de Kaboul fut tourné au carrefour.
















Visite au tombeau 
dAbakh Hoja, 






le mausolée d'Hidjabulla Hoja et les tombeaux du cimetière voisin.



La fraîcheur de l’oasis est bientôt oubliée. dans un bus longue durée, 36 heures pour atteindre Turfan ; les bas flancs en bois à partager, une couette  pour deux et un caisson pour les chaussures comme oreiller.
Des arrêts « inch allah »  au bon vouloir des conducteurs pour manger les   nouilles géantes et fortement épicées.

Interminable traversée du Taklamakan, immense désert verdâtre, lieu des expériences et enfouissements nucléaires. Des cours d'eau envasés et un fleuve qu'on traverse sur des barges.
La route suit -bonheur visuel- les monts de l'Hindou Kouch: les perspectives sont conformes aux représentations de la peinture orientale. Et l'envie d'en connaître l'autre versant.

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