CHINE 4. de XI'AN à BEIJING
De la série : Sur la route de la Soie.
Langzhou, le retour chez les Han.
Les cireuses devant la gare,
Train de nuit pour Xian: une nouvelle expérience : contrôles policiers, jobards.
Les thermos d’eau chaude sont distribués avec le sourire.
La contrôleuse un peu pincée slalome entre les couchettes un peu courtes pour les européens dont les pieds débordent.
Dans le couloir |
Le wagon restaurant, où le serveur épuisé sert des montagnes de nouilles.
XI’AN : l’aboutissement de la route de la soie.
Cernée de ses remparts, la vieille ville conserve ses monuments, les pagodes et les temples : visites mais trop de choses à voir, des photos, faute de temps :
Au musée des stèles –sublime- les estampeurs de bas-reliefs, en vendent les épreuves.
La mosquée et le temple Taoïste des 8 Immortels, devant lequel jouent les moines en chignons.
Les décors intérieurs très fraîchement repeints.
Les 8 Immortels |
Des musées, les croquis rapides pour fixer des formes à étudier au retour : partout photos interdites sauf à faire comme les chinois, poser devant une vitrine ou faire semblant et s’éclipser avant la prise de vue.
Le tombeau de l’empereur Qin et son armée enterrée, là aussi, le format du carnet ne permet rien d’autre que des détails, les 6000 ne tiendront pas.
On sait que chaque tête a été modelée
à partir de modèles, placées ensuite sur les
corps plus standardisés.
Autre visite :
Le musée Banpo sur le site néolithique voisin.
En soirée, très arrosée et très internationale devant les étals de viande de chien, la bière coule à flots.
Beijing
Train de nuit pour Pékin : fin du périple.
Découverte de l’énormité des travaux, des gares, les foultitudes qui envahissent la place Tien An Men: chercher l’angle pour échapper aux enseignes du MacDo, à croire que le choix des couleurs ne visait qu’à cette ultime colonisation.
Circuits obligés de la grande muraille, le Temple du Ciel, le Palais d’Eté, les musées,
La cité interdite,
Les jardins qui bordent de petits lacs où les anciens jouent aux échecs, ou vendent des objets plus anciens qu’eux , les pots à grillons, les chaussons des filles aux pieds bandés; les rues où d’autres vieux en pyjama méditent sur leurs oiseaux en cage.
Des gargotes loin du centre.
Ce qu’il reste des Hutongs : le pâté de maison en face de l’hôtel a été rasé en trois jours.
Mais aussi de quoi rêver dans les boutiques de pinceaux et papiers de la rue Liulichang, un peu tard.. ils serviront ailleurs.
A la fin du voyage mon carnet ressemblait plutôt à ceci : des dédicaces sans leurs auteurs, partis avec leur portrait.
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