Temple miniature illustrant le Ramayana |
Udaipur : le train en provenance d’Indore sur une ligne à voie étroite fait un long arrêt avec vue lointaine sur
les murailles du fort de Chittogarh.
Le premier
Haveli charmant en terrasse avec vitraux et peintures murales mettait d’emblée dans une ambiance esthétique.
Surprise
totale : loin de l’idée reçue du "romantisme vénitien", le lac Pichola était
presque à sec, des buffles clapotaient dans la boue, la Plateforme de la funambule, comme le Lake palace ne sont plus accessibles en bateau.
Ambiance humide, temps couvert, mais il ne pleut pas.
Toujours aucun touriste,
la ville était à nous. Dans
l’alcôve du balcon du restaurant de luxe (désert) nous méditons sur la place des femmes
derrière leur claustra.
Mais le lendemain nous rencontrions un couple de collègues- le
monde est petit- et parler français pendant deux jours après trois semaines
d’un anglais approximatif ne peut que réjouir.
Le médaillon du soleil |
Le City Palace
Ganesh au Moti Mahal |
L’architecture du City Palace, édifiée par une dynastie qui se revendique d’un ancêtre dieu du soleil s’est ainsi
transformée sous l’influence moghole, puis au XVIIIè siècle les décors
intérieurs intègrent l’influence de l’Europe ;
des peintures de genre un peu naïves ornent les murs,
les salles d'apparat sont garnies de vitraux importés de Murano. Le musicien aveugle accompagne la visite.
Les décors stupéfiants et un peu kitch, tout en miroirs, des salles du palais
gagnent les cours intérieures. (pour de bonnes images, se référer à un ouvrage
spécialisé).
Le temple de
Jagdish, construit au XVIIè
, reprend la structure et les décors sculptés déjà rencontrés dans les temples hindous.
L'entrée du temple |
Partout des éléphants : et des cavaliers:
Le guerrier et la jeep |
les peintures populaires recouvrent
des murs dans la ville, selon des motifs traditionnels.
De petits autels incrustés au coin des
rues.
Cette culture populaire se manifeste dans le musée de Bhartiya Lok
Kala, où se produisent des artistes jongleurs et marionnettistes,
et où l’on
trouve de merveilleux mini-temples peints illustrant le Ramayana.
À cent kilomètres au nord d’Udaipur, Le Fort de Kumbhalgarh.
Les temples à l’intérieur des kilomètres de murailles inexpugnables étaient peuplés de
jeunes filles charmantes.
La campagne environnante est l’occasion d’observer des
pratiques rurales atemporelles : le broyage des enduits pour la construction,
Ramassage de bois mort |
les norias pour remonter l’eau des puits
– la région est assez désertique- les corvées des femmes,
les bœufs travaillent en tournant; la forme de la roue n'est pas seulement symbolique...
RANAKPUR
Sur le seuil, des mendiantes |
dentelle de marbre, le qualificatif
n’est pas exagéré. Toutes surfaces sont ciselées, des bases au sommet.
Le dôme, le shikara du sanctuaire central |
Le sanctuaire jaïna fut édifié en cinquante ans à partir de
1439 ;
les 1444 colonnes ciselées soutiennent des coupoles ou des lustres
entièrement peuplés de figures féminines.
L’enchâssement de différentes salles
symétriques, seln un plan en une sorte de mandala géant,
conduit aux cellules où sont
enchassées les divinités aux yeux de pierres précieuses.
Quelques fidèles
prient devant la divinité Adhinata.
Les parois du temple
de Surya, voisin de l’ensemble principal, comportent des registres de
figures érotiques comparables à celles de Khajuraho. Ce qu’un guide ne manque pas de désigner. Quelques singes
grimpent sur le taxi pour faire un bout de route.
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