samedi 17 mai 2025

ARGENTINE 1/ BUENOS AIRES

Première étape d’un périple à l’échelle du continent. Une capitale riche édifiée sur une modèle européen par et pour les richissimes exploiteurs des terres et propriétaires de troupeaux. Architecture mixte entre baroque espagnol tardif et genre hausmanien.  Superbes hôtels particuliers. Et une culture qui évolue. 

Théâtre transformé en librairie et salon de thé

Baroque XIXè

Première visite au centre ville de la cathédrale, dont le  Pape François,  fut l’archevêque. Année de jubilé, avant sa mort, les foules de scolaires attestent du poids de la religion en Argentine. 

C'était avant..





















Un nom qui s’attache au pays:  Eva PERON, ( 1919-1952)

pour mémoire épouse du président de la république Juan Peron, 1945-52. 

Evita  ancienne  artiste,  fondatrice du Parti Péroniste Féminin,  reste l’incarnation d’une madone consacrée à une politique sociale . 


Au Cimetière.





Une sculpture monumentale dans le quartier chic non loin du cimetière  qui finalement contient ses restes (une aventure encore) .  Tombeau de famille  finalement modeste, mais fleuri parmi des monuments exubérants de baroque pompier fin XIX.



Dans le centre,  le gigantesque bâtiment qui fut le Ministère des Postes, devenu centre culturel, un ensemble de salles contient des archives, son bureau 


et quelques souvenirs d’enfance . 











Ce soir ???

à tout jamais, l'enfance..






La capitaine Maria del Valle,  héroïne de
l'indépendance, "Mère de la patrie" 
Dans un autre étage, une exposition d’affiches de cinéma, et une section d’art contemporain; 



Anciens dictateurs..















Les jeunes artistes continuent à  explorer l’histoire de manière critique..

Devant ce bâtiment assez vide aux couloirs interminables, une sculpture rappelle que les luttes politiques et les guerres civiles ont duré avant et après l’Indépendance en 1825.



Juana  Azurdy ( 1780-1862)  colonel, cheffe de guerilla, 1780-1862 contre l’Espagne sur les bords du Rio de la Plata.


l’Histoire en images suite


Le musée national  des Beaux Arts  ( longue marche dans le quartier chic ) ouvert en 1896  consacre quelques salles aux origines,  vitrines de poteries incas.


Une  pièce passionnante, technique mixte, pigments sur toile de lin et incrustation de fragments de nacre réalisée par Miguel Gonzales en 1710 à partir des chroniques. 

narre en 22 panneaux:    La conquête de Mexico  en 1521 par Cortes et la soumission du dernier empereur Cuauhtemoc. Massacres à armes inégales, le début des génocides.

 




L’essentiel des collections  se construit entre peinture régionale représentant  des scènes



 de traditions ethniques et un parcours dans l’art occidental. Du XVè hollandais ou Italien jusqu’aux artistes du début du XXè français, une salle entière de Rodin, surveillé par un Bourdelle. et quelques contemporains influencés par les tendances internationales.


Le développement industriel. vers 1920.


Le quartier populaire de La Boca, au sud de la ville, proche du fleuve et des établissements industriels portuaires et du stade de foot.. la face ludique ultra touristique.


Au coin de La petite rue
























Peuplé par les émigrés italiens  et européens au XIXè puis XXè siècle, les maisons pittoresques garnies de tôles ou de claies colorées abritent des bistrots et galeries, la rue des danseurs. 





Des reliefs et  et des muraux  rappellent les luttes ouvrières. Certains du début du XXè, l'influence des muralistes mexicains, Orozco ou Rivera est notable.






Le tango y serait né, comme en face, coté Uruguay du fleuve.


Fin XIXè
On danse partout



















Une soirée tango dans une boite spécialisée  super bandonéonistes, développe un style autrement élaboré et invite, curieusement, des flutes incas et des danses gauchos. 


Dessin vu dans l'estancia

GAUCHOS

Au musée, des portraits: artistes et modèles argentins, XIXè.


Indien



Des vrais dans l’estancia  centenaire.  Les péones de l’époque étaient issus d’un métissage d’autochtones souvent esclaves et des argentins souvent importés, les Basques ont laissé leur béret.

Très belle propriété , les maisons, la chapelle, les écuries...Un accueil parfait.



 


Le bar, bien protégé.







Une démonstration de tango termine un « 
asado" barbecue très viandu.


Belles têtes.
à l'ancienne.








Dans la maison- musée,  collections et des images d’époque.


                                   Un salon inédit, des ossements de quel animal ?



Belle démonstration des gauchos et du patron pour piquer l’anneau. sortijas. 


Au galop les quatre pattes décollent , la preuve.


Le lendemain,  on s’envole pour  l’Argentine de l’extrême sud. Autre climat. à suivre...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire