dimanche 19 juin 2011

Ouzbekistan, sur La Route de la Soie 6.



Samarkand
La plongée dans l’architecture islamique et dans la poésie des noms commence à coté de Taraz, au
Kazakstan, les mausolées de Aisha Bibi et de Badazi Khatun.
Tashkent, la capitale de l'Ouzbekistan offre un curieux mélange d'architecture soviétique et de madrasas et mosquées.
Tashkent
balayeuse devant la statue







Non sans référence à l’histoire mythique :
Tamerlan a remplacé Lénine dans le parc.




























Les anciens Etats Soviétiques, depuis leur indépendance, ont développé le tourisme et surtout reconstruit les sites les plus célèbres par leur patrimoine architectural : Samarkand, Boukhara et Khiva, où la culture perse retrouve son éclat ; les constructions en briques de terre cuite, dont l’agencement constitue le décor, ou couvertes de carreaux et tuiles de céramiques bleues. Motifs floraux à l’infini.
motif Shibam et poteries




Dans la vieille ville, les chaikanes permettent de se restaurer à l'ombre sur les estrades, lits et tables. Richesse des repas, fruits et sucreries, plats traditionnels, le plov, à base de riz et d'agneau.



Richesse des musées aussi, il faudrait des
jours pour enregistrer..

La madrasa Barak Khan


























Le guide de la medersa Kukeldash et ses commentaires humoristiques: 
dès que les ouzbeks ont fait 40 pas dehors, ils deviennent célibataires"
Samarkand

Carte postale soviétique, après..
Avant restauration, 1936





L’observatoire d’Ulug Beg : et la nécropole Shah-i Zindah, la place du Registan, tant de monuments découragent le dessinateur.. acheter un guide.








Au marché, les femmes aux sourcils surlignés, vendent leurs pains, les fruits et les épices ; sur les étals les objets du quotidien :les lits d’enfants troués et leurs équipements «antifuite », les tabatières et engins divers pour les collections.












Dans Bibi  Khanum les restaurateurs tentent de vendre les carreaux anciens;




Des touristes cocasses, partout, preuve que le pays est sécurisé:














Tous aux spectacles organisés dans une
medersa transformée.
Américaines

Autre genre, au long de la route,  les champs de coton :  une culture à l'origine de la quasi disparition de la mer d'Aral. Les cueilleuses en famille viennent poser ou quémander quelques gâteaux.  On teste, ça brûle les mains.
Cueilleuses de coton

 la route au sud de Samarkand, les champs de coton, richesse qui a causé l'assèchement de la mer d'Aral; vue d'avion, des flaques huileuses dans un terrain vagu

à Shahkrizabz , des sites en partie reconstruits, le mausolée du fils de Tamerlan, le Dorus Siadat:







Shakrizabz
La mosquée Kok Gumbaz, et son gardien méditatif






La mosquée de 
Kok Gumbaz et
son gardien.











Le tombeau de Jehanjir, vestige de Dorus Siadat, fils de Tamer

Boukhara, la densité des monuments du centre ancien, l'ambiance permettent de rêver..

Minaret Poï Kalon.

L'Imam surveille.

Dinandier
Khoja Nasreddin
co


Devant  le mausolée Ismail Samani, un orfèvre cisèle les plats de cuivre.





Au Lyab-i Hauz, bassins et
madrasa Divanbegi, les
restaurants ombragés et la statue
du bouffon soufi:


Divanbegi, détail



















Devant Poi Kalon, un médaillé fait la manche en récitant son épopée (stalinienne), accompagné d’un musicien.


Mosquée Magoki Attari (XIIe)




Dans une ancienne école coranique, des enfants
jouent un conte persan:


Chor Minor










Chor Minor, petite, charmante mais récente.

Version sensuelle


Chor Bakr en dehors de la ville : silence et paix, pas de touristes.






Danseuses vs présentation de mode



le pêcheur


Boukhara encore : nuits chaudes, concerts, défilés de mode, et danseuses dans un ancien caravansérail.
Sur l'Amour Daria, fort mince et canalisé on nous sert dans une gargote un esturgeon au goût d'huile de vidange;en face les oléoducs et le désert.











KHIVA, Khiva: fraîchement reconstruite: un vrai décor de cinéma.

Khiva, comme neuve.
Figuration
Gardiennes du Musée







Les gardiens et les guides en tenue traditionnelle font de la figuration dans un site quasi vide et sous un soleil mortel.

Gardiennes et guides en tenue traditionnelle font de la figuraton: rues désertes, mosquées ombreuses, plafonds et piliers de bois superb
Dans Khiva




Un jeune peintre m'offre une aquarelle contre quelques croquis : Timour encore!



Vers l’ouest, rien dans les carnets, pour des raisons politiques.

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