mardi 10 avril 2012

VIETNAM 1/2: HANOI et le nord


hanoi 

Second épisode, le trajet Hué Hanoi en train couchettes, normal jusqu’au matin où M.C se fit voler ses lunettes dans les lavabos ; une occasion de fréquenter le bureau de police (casques kakis à la chinoise) et les fabriques de lunettes, une spécialité locale.


Trafic intense
Dans les rues du centre les haut-parleurs diffusaient « la voix du Vietnam ».









Dans la rue Din Liet, les commerces (un ami vendait des soieries, importées du Laos), des cafés pour touristes, et aussi pour les anciens qui lisaient leur journal.













Les petits restaurants, où l’on apprit l’usage intensif des cure-dents.








Les cure-oreilles de vingt centimètres sont plus inquiétants.



Dans l’échoppe  spécialisée dans le « pho », des boites de pâté Henaff (encore) servaient de cendrier.




Sur les trottoirs, la nuit, les vendeurs de crabes bleus, délicieux, à consommer sur place.


En terrasse, d’autres restaurants dévastés par les trombes d’eau.












La rue face à notre hôtel « trois cafards », la boutique laverie/location de vélos et tous services.













Autres vélos, avec échelles dépliantes, ceux qui avaient servi au transport et permis le ravitaillement des troupes pendant la guerre sont oubliés au coin d’une rue.


la rue des échelles





Entre deux averses, les ballades dans la ville, les rues artisanales spécialisées par corporations, la queue, interminable, pour le tombeau d’Ho Chi Min.







rue des pierres tombales









Le musée, les pagodes, et même le restaurant d’application de l’école hôtelière.  Nous avons cependant évité le chien, alors que la lune était favorable.
Achats de vêtements traditionnels, de sacs de couchages en soie, et de tampons  et gravures sur bois.









Autres artistes, les peintres, capables de copier une minuscule photo ou de vous transformer en Joconde.















L’objectif principal était de voir les restaurations de maisons anciennes par les associations françaises ; lesquelles entraînaient l’expropriation de familles entières, pour un usage ultérieur culturel.








Dans les faubourgs, les étangs, fort pollués servent pour la culture des légumes.









Pour 25 dollars, les agences vendaient l’excursion de trois jours dans la Baie d’Halong : un bus, très international, suédois, tchèques, australiens, japonais.
Dans une purée de pois, apparition des petits bateaux de pêche, les villages flottants.

















Un arrêt pour la visite de la grotte Hang Gao Do, ses stalactites. Un hôtel à Cat-Ba, neuf, mais au dessus d’une boîte disco....






Méditation sur la géologie et petit souvenir du film Indochine.  Superbe, mais fort humide.
Après Ha Long, l’excursion « Halong terrestre ». Aussi brumeuse...













Les embarcations, pilotées à la rame (soit avec les pieds, soit debout) remontent la rivière jusqu’au passage sous la voûte d’une grotte. 















Mais la pression du commerce est lourde ; nous avons cru ne pas revenir, pour avoir refusé d’acheter un service de table 16 couverts à une batelière nerveuse...









Un arrêt au temple d’Hoa Lu, assez moisi et fréquenté par des pèlerins locaux.


 Là aussi les vietnamiens commençaient à découvrir leur patrimoine.

Une dernière soirée à Hanoi au théâtre des marionnettes sur l’eau, musiciens et chanteuses accompagnent les acteurs qui baignent en manipulant les figurines.




Un spectacle assez magique que j’ai eu le temps de revoir l’année suivante.




















Les marionnettes usagées sont en vente chez les antiquaires: le petit gardien de buffles joueur de flûte.









En 2001, mon avion, pour cause de panne, fit un arrêt prolongé à Bangkok. À l’arrivée à Hanoi, mon sac avait disparu (avec le matériel destiné à Hué) et plus de correspondance.
Un taxi me déposa rue Din Liet, où un café internet avait remplacé la boutique des amis...


Un saut au marché de nuit pour acheter un minimum de change, et une chambre à l’hôtel promu « quatre cafards », en attendant.
 Munie de mon seul carnet, j’explorai le vieux Hanoi, en complète transformation, une quatre voies le long de la berge, fini les hauts parleurs, les filles ne portaient plus le hao dai, mais le jean, et dans toutes les rues, les agences fleurissaient.




Le temple Ngoc Son au centre du petit lac Hoam Kiem restait un havre de paix 










les vieux  jouaient aux dames











et un très ancien méditait devant un bonzaï : Ho chi Min still alive.











Autre exercice spirituel féminin:
de l'usage de la canne à sucre.

















Les carpes baillaient tranquillement dans les bassins.







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