jeudi 6 septembre 2012

NORVEGE 2: Histoire en images




Bergen :

Un port tourné vers l’ouest qui fut un temps une capitale, puis une ville prospère, et une capitale européenne de la culture regroupe des constructions de bois, de l’hégémonie des commerçants hanséatiques .







Les sols du même matériau dérapent sous les averses, et sur des façades restaurées, les  enseignes exhibent un bestiaire fabuleux ou des travailleurs médiévaux.




Dans une ruelle, enfin un élan, mais aussi une morue géante en bois.






Le monument sur la place du quartier moderne résume l’histoire de la Norvège ; 




depuis les vikings qui conquirent les indiens, la grande période de la pêche à la baleine (on peut en acheter sur le marché) les luttes pour l’indépendance qui fut fort tardive.



Devant le théâtre, Jugendstil, Ibsen a fort mal aux yeux ;



 


l’inspirateur du violoniste Ole Bull est assez kitch, 


La salle de concert, contemporaine en forme de piano dédiée à Grieg, ruisselle comme le musée archéologique. 











encore de la statuaire de bronze, imperméable, y compris devant le macdo ! lunettes style étudiant, pour ne pas confondre. Pays fort austère et rigoriste, l'art en a fait la preuve.













Dans la cathédrale Saint-Olaf , les portraits des derniers évêques ont adapté le "style Munch".




La peinture du nord inspire décidément.

Actualité et peinture.

Les lupins égayent un peu la route du retour le long du lac « du tueur ».  Pas encore jugé, le traumatisme faisait l’objet de toutes les conversations.










Un petit journal local éditait une reprise de l’œuvre du peintre  romantique Böcklin : L’île des Morts





Böcklin


Dans d’autres revues, Le Cri de Munch faisait l’actualité pour des raisons financières; un héros de l’histoire de l’art dont les salles du Musée National et le musée dédié à l’artiste font le plein. Bien gardés, photos interdites.

 Oslo



ouverte et lumineuse donnant sur le fjord, dominée par la forteresse, le tour de la  ville fut  hélas trop rapide pour apprécier les constructions très éclectiques :



 Une vue sur l’opéra, une réalisation contemporaine en forme de glacier, dont les pentes sont piétonnes, la sculpture flottante rend perplexe notre guide.

L'université se cache sous son "emballage":

















Partout en ville des statues, Ibsen devant son théâtre, Holberg, un dramaturge comique devant le sien, d’autres illustres inconnus pour nous.



















La statue équestre de Bernadotte (qui fut le roi Karl Johan) devant le Palais royal domine le parc et l’avenue bordés d’hôtels  art nouveau  et de musées, qui le relie au Parlement.





Le programme obligé conduit au parc Frogner, dont les sculptures de Gustav Vigeland finissent par donner la nausée. 



Assez gravement fascisantes sous le symbolisme revendiqué, Rodin qui fut peut-être son maître a dû se retourner dans sa tombe.



 Les armées  de tailleurs de pierre vinrent à bout du programme pour le phallus géant qui domine le parc. Les « brocolis »  plus intéressants furent l’objet d’un grand moment d’humour involontaire de la dame qui nous accompagnait,



 








Courage, fuyons…



















En revanche le musée Viking à Bygdoy fut passionnant : la qualité des décors de bois sur des bateaux qui traversèrent l’Atlantique ou remontèrent la route de l’ambre émerveillent par la complexité des rinceaux. Autant sur chariots et les traîneaux, sous vitre, hélas.

















Enfin libre, en soirée dans le Rädhuset : 

Entrée sur la ville



l’Hôtel de Ville  en brique et ses fresques des années 40/50 :  mélange de moderne et de réalisme socialiste. Le programme iconographique résume l’histoire de la Norvège, depuis les mythes jusqu’aux luttes des travailleurs. 














L’immensité de la salle où se remet le Prix Nobel, et les décors jusqu’au plafond des salles de réception laissent pantois… 


Les peintres ont assimilé tous les styles européens, y compris Lurçat et Picasso.



Autre inspiration et technique dans les reliefs en bois polychromes sur les thèmes de la mythologie nordique qui rythment les coursives de l’entrée monumentale.  Reste à relire une histoire pour décoder l’ensemble.



Et la vue sur le port un soir de petit soleil, bonheur !

Façade sur le port




La flèche de l’aéroport nous expédie, 



mais j’y reviendrai la semaine suivante, presque par hasard, à suivre donc...

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