mercredi 5 septembre 2012

NORVEGE, traversées







Au pays des fjords, et du poisson fumé, "oméga", c’était à peine un printemps tardif et frisquet. Selon le calendrier, c’était l’été !
Le circuit « touristique » permet de comprendre comment une population peu nombreuse résiste au climat par le sport et la conservation du patrimoine.  Camping en été, petits bateaux sur rivières et fjords, cabanes isolées (de tout, du froid sans doute…). Le territoire peu cultivable hors des vallées offre des hôtels de montagne, cossus.





 Lillehammer : étape obligée, les équipements (recyclés de ski de fond et le saut à ski, discipline reine des J.O d’hiver), 
le long des tremplins, qui dominent la ville, les jeunes sportifs à l’entraînement. 





En ville, un musée, où une exposition de Christian Krogh, artiste réaliste de la fin du XIXè donne une idée des conditions de la pêche, principale ressource avant les plateformes pétrolières.



A Maihaugen, un village ethnographique entier avec figurants, les constructions traditionnelles de bois , dont le toit continue de pousser, comme partout le long de la route, les intérieurs sont reconstitués.

L'église, son porche et son pilori.







À l'étage la pièce destinée aux jeunes filles à marier, un escalier de secours à l'arrière...








Fort rustique, mais chauffé par un poêle énorme derrière lequel se groupent les enfants. 












Cette sportive d’un autre temps n’apparaît que sur carte postale.












Les « stavkirke ».







Première découverte des églises de « bois debout », à Mailaugen le décor intérieur baroque inspire notre guide, Ghino, saisi par la grâce, sous la chaire décorée de sculptures polychromes des évangélistes.




















À Lom, autre église médiévale de bois, ornée des dragons et de rinceaux celtes, héritage des périodes vikings.











À BORGUND, le chef d’œuvre de ce type de constructions, sur un étayage de poteaux cubique : le bois teinté de noir, aux écailles pour la toiture date du XIIè siècle.

 





Paysages



Les routes de montagnes sont encore gelées, les visions incroyables de lacs, une illustration des cours de géo sur les vallées glaciaires conduisent à la côte ouest et le dédale des fjords : au passage  de rares résidences secondaires encore isolées dans des rivières en débâcle.


Avec de bons yeux on repère des pêcheurs dans la glace. Il fait à peine six degrés.




Geiranger : 
ce petit port au fond du fjord offre le contraste des hangars anciens et des haltes pour les géants des croisières ; celle que j’avais ratée : 


une échelle totalement inimaginable. 

Un bateau viking attend le promeneur.













L’embarquement sur l’Express côtier (qui relie Bergen à la frontière russe) nous donne un aperçu des changements d’altitude des contreforts,








de l’élargissement progressif du fjord sillonné par les ferry qui relient les rares petites villes  pour atteindre le port d’Alesund.




 Alesund:






Grand port de pêche, la caqueuse de harengs, 



une sculpture, nous attend pour une visite des architectures  « art nouveau ». 11 heures du soir,












 il fait encore jour sur les décors de façades Jugendstil : merveilles.





Minuit, Dernier soleil sur les îles du large...   



La route des Trolls sinue le long du fjord
























  

 puis remonte et se précipite entre cascades et virages : des grand-mères héroïques fourrées dans des side-cars, des cairns, des arbres rabougris;
on ne verra de trolls que les sculptures,
 les panneaux routiers : attention, passage de trolls, et les gadgets affreux des boutiques de souvenirs.













Avec cependant des inventions architecturales parfaitement intégrées au paysage minéral.














Des rennes, point, sauf les « chausettes-en-forme-de » et de saucissons énormes, à bien y goûter les saucissons d’élan sont plus subtils, mais la bête est aussi introuvable à l'état sauvage.














À moins que les petits greniers auto-productifs et chevelus ne soient des effets magiques pour trolls,  nous n'avons pas croisé le fondu sur motoneige du film
 "Nord", ni l'égaré suicidaire, sorti de nulle part, de "Norway of life", deux films norvégiens plus ironiques que ceux des voisins suédois.




Autre route, plus tard, égarée dans la brume glacée, pour une auberge hypothétique, sur la route en raison des travaux, on doit attendre « ledebil »  grosse hilarité pour les français.


Après des vallées un peu tièdes où l’on cultive les fraises, on retrouve les monts gelés, puis les cascades géantes, au pied desquelles les campeurs héroïques posent leurs tentes et autres caravanes.




 Au détour d’un col, des igloos de terre comme résidence d’été très écologique.





Autre navigation sur le Sogneford, entre Gudvangen et Flam, 




comme toujours accueillis par le viking de service:










 trombes d’eau, mais bon buffet de poisson fumé (on voit souvent les élevages de saumon). 



Quand la route s’interrompt entre deux rives, le ferry la remplace, ou encore des tunnels  passent sous les montagnes, avec des « zones bleues » pour éviter la déprime ;



après des kilomètres de plateaux gelés, des pauses cascades, des nuits assez blanches, les volets n'existent pas plus que les double-rideaux,  l’étape principale culturelle : Bergen.  à suivre...






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