mercredi 3 septembre 2014

PRAGUE : Musée à ciel ouvert


Couvert et surtout pluvieux, en ce mois d'aout.





Capitale européenne du parapluie et de tous commerces envahis par les hordes de touristes, Prague se visite le nez en l'air. Recadrer les photos, couper les têtes et ne regarder que les décors. 
Après une vue en plongée sur la ville depuis le quartier du Château, les images ne seront que des contre-plongées sur les façades et les sculptures qui ornent les architectures, vues plafonnantes aussi sur les plafonds baroques. Pour l'histoire complexe de la ville, un bon guide papier sera nécessaire.

 La grille du Monastère de Strahov



La visite commence sur les hauteurs des quartiers à l'ouest de la Vitava, la Moldau de Smetana. Du monastère de Strahov on ne verra que la grille qui interdit l'entrée de l'église, pas plus, hélas, que la bibliothèque. 



Palais Martinic















En descendant les rues, au son d'une répétition de la fanfare nationale qui exécute "Le pont de la rivière Kwai", quelques vues sur la ville, des églises pour découvrir les "sgraffites" du Palais Martinic et du Palais Swartzenberg, en haut de la place menant à la grille du Château. 
Les gardes relookés en bleu ciel (à l'initiative, dit-on, de Polanski) restent aussi impassibles que les statues qui surveillent l'entrée.



Saint-Guy, facade sud, partie gothique.

Les architectes
 Dans la seconde cour, la gigantesque Cathédrale Saint- Guy, commencée au XIVe sous Charles IV, longue file d'attente, fut terminée fin XIX; les architectes se sont figurés sous la rosace, comme au moyen-age. Rapide coup d'oeil sur les vitraux de Mucha.




La "Porte d'Or"


Sur le côté sud, la "Porte d'Or" , la mosaïque représentant le Jugement Dernier fut réalisée par des artistes vénitiens vers 1370. Nous ne verrons pas la Ruelle d'Or" , heure de fermeture.



Saint Luc peignant la Vierge.





La déambulation dans le quartier de Mala Strana, le nez en l'air permet d'admirer les décors des maisons d'artisans. et de riches nobles. 



























On longe le "mur de John Lennon", à recouvrements multiples et son chanteur nostalgique. 




En bas du quartier, le palais Wallenstein, résidence baroque construite par des italiens: le plafond peint de la vaste pergola qui domine des jardins peuplés de paons blancs et de statues , dont les originaux furent emportés par les Suédois. Tous bras levés...



Jardin du Palais Wallenstein, vue sur le château.


Vue depuis le Pont Charles


La traversée du Pont Charles, une épopée en soi, entre les statues héroïques de Saints, martyres et autres rois conduit à la tour  de défense de la vieille ville.











En arrière plan, Notre Dame de Tyn;

Sur la place centrale, bordée de bâtiments  renaissance et baroque, dont l'Église Saint-Nicolas, la statue de Jan Hus, le réformateur, domine les stands et autres bateleurs barbares. 



Jan Hus, oeuvre moderne


Instruments  d'origine indéterminée 


Tim Burton


Parmi tous les centres et galeries, le contemporain voisine avec Mucha et Dali 






Maison Storch et St Guy : la facade.











Une queue s'est formée pour l'exposition de Tim Burton. Éclectisme culturel... 






Maison Storch,  massages et poissons voraces


Parmi les architectures, on admire la façade de la Maison Storch, qui a changé d'affectation, un symptôme du tout commercial. 








"Sgraffittes" 



L'heure H








La foule attend les douze coups de l'Horloge astronomique qui déclenche le manège des automates en regardant les décors de la maison voisine.



Derrière l'église de Notre-Dame de Tyn, toujours fermée,  les sgraffites et fresques de la Cour des Marchands illustrent des scènes de la mythologie antique. 



Cour des Marchands, la Maison Granovsky : Jugement de Pâris


Eglise Saint-Jacques : Triomphe deSaint Antoine de Padoue, 1695.
Plus loin, l'Église Saint-Jacques, apothéose du baroque aux frontons et dans les plafonds. 






Saint Jacques, la nef.








































Au détour d'une ruelle près d'un théâtre, une sculpture contemporaine d'Ana Chromy: un Kafka sombre.




De L' Art Nouveau dans la nouvelle ville:

Le roi Salomon devant le cimetière juif



En laissant à droite le quartier juif et ses synagogues, le parcours de la rue de Paris se pare d'envols d'anges, de figures allégoriques, un Saint George accroché au pignon, et de merveilleuses portes.









Rue de Paris




Saint George





Peintre au travail





La Maison Cubiste



















À côté de la Tour Poudrière, l'architecture de pierre, métal et la verrière de la Maison Municipale, et la Maison Cubiste sont transformées en cafés.




La Maison Municipale.


L'art du collage architectural






Nouveaux atlantes.


En contrebas de la Place Venceslas, les architectures modernes et quelque peu soviétiques arborent leurs héros du travail -musclés.

Le spectacle est dans la rue.
















Reste à se frayer un chemin dans les ruelles commerçantes saturées ou prendre le métro pour apprécier la modernité des transports.


















Le quartier de Vysehad

Moins fréquenté par les circuits, ce fut une forteresse qui abritait le premier château royal. Le chemin de ronde domine la ville basse et mène à l'église Saint Pierre et Saint Paul, d'un gothique du XIXe. La légende du Miracle du Pilier  en donne une image antérieure.


La légende du Pilier.




Les décors intérieurs revisitent l'iconographie traditionnelle dans un style Art Nouveau.  Toujours l'influence de Mucha.


La famille Maskova















Le cimetière est encore hanté par les personnages qui ont fait l'histoire culturelle de Prague: un superbe catalogue de statuaire funéraire  : Dvorak, Smetana, Kafka, Mucha et quelques autres moins connus, Capek, Macha,  reposent sous les envolées des anges.

Dvorak


























Le ciel, encore, qui miraculeusement se dégagea une nuit éclairée.


Sous le Pont Charles












  




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire