vendredi 8 mai 2015

KIRGYSZTAN. Archives d'été




Retour au Kirgysztan , pour le contraste. C'était l'été...

 deux ans après une première "traversée"  (voir les archives du blog, juin 2011) invitée dans la famille d'une jeune étudiante venue quelques mois à Rennes; c'est l'été, les citadins visent la "montagne", c'est à dire le sud, l'eau fraiche. L'eau chaude coulait encore dans les robinets des immeubles.

Bishkek: Lenine indique le sud :les montagnes.

Jyldys 'family'.













En famille donc, accueil généreux, laver la viande pour le "plov", saucisson de cheval et concombre au petit déjeuner, l'objectif de tous est de sortir de la ville écrasée de chaleur.


"Piscine" de source chaude.

Ala Archa

Dans une Lada qui a dépassé la cote d’alerte, des expéditions pour aller tremper dans des piscines brutes de béton et d’eau très très chaude ; pique-nique au bord des torrents.

Autres sorties avec les étudiants francophiles du centre culturel , à la recherche de la grande cascade. Dans le parc d’Ala Archa, souffle court. Sortis de Bishkek, on monte, on monte.

Très très froide...

Avec Jyldys et une amie, une sortie en taxi pour visiter le site de Burana, le minaret du XIe et les stèles des Balbals du Ve; et surtout trouver la fraîcheur d'une cascade de la montagne voisine. 

Méchoui sur pattes.












Détente interrompue par


l'arrivée d’une famille en pique-nique, le plat de résistance sur pattes est sacrifié nettoyé découpé  
(j'évite au lecteur la suite des opérations), puis arrosé à la vodka, nous n’avons pas, hélas, eu le temps de déguster le méchoui..













La ferme des parents dans la campagne. Tout aussi misérable. Les retraites, quand il y en a,  ne dépassent pas 50 dollars. Légumes et poulet du jardin, le luxe pour l’invitée.






Virée vers Osh , taxi collectif, les cols à 3000m  et 4000m ; 
Yaks à tribord...


on suce le fromage en billes, dures comme du caillou (3heures pour en venir à bout) histoire de déglutir dans les descentes ,  le chauffeur coupe le moteur  pour économiser l’essence. Vues sublimes.









Arrêt koumys, une femme médecin recyclée dans le lait, privée de travail depuis l’indépendance. «C’était mieux avant », refrain.




Au dessus de Jalalabad,  et le détour de cinquante kms pour ne pas traverser la frontière ouzbek, les tensions étaient permanentes, un petit séjour dans un ancien sanatorium reconverti en station de vacances, cloisons de bois, sauna et toilettes à l’extérieur. Ballade à cheval dans les montagnes.


OSH, la grande ville musulmane du Fergana peuplée d'Ouzbeks, et enclavée dans un découpage à problèmes : un grand marché au bord de la rivière où les gamins plongent au désespoir du pécheur à la ligne. Visions surprenantes.

A l'eau, jeunes
et moins jeunes; utile.
















Salam, on y arrive !




Le trône de Suleiman, qui domine la ville, ascension sous la chaleur, supposé fertilisant pour les femmes, devient un toboggan pour tous. 

Chinois ou Coréen, en peine ..














Les papis impassibles jouent aux échecs, une seule confession.


Un japonais passe, son guide à la main,  pour «Faire la route de la soie» en 10 jours depuis Istanbul. Arrivé une heure plus tôt de Tashkent, il doit passer le Torugart Pass le lendemain pour la Chine...


Le site d’Ozgon, l’ancien Urgench. Les mausolées karakanides du XIIe  -superbe architecture de briques- sont visitées par des familles musulmanes, et des anglais à vélo. 























La route directe pour l’est , coupée par des éboulements, oblige à remonter à Bishkek pour repartir vers  Naryn, son cimetière géant.
Tous les genres voisinent, le la mosquée à la yourte en passant pas quelques mausolées abandonnés.





Cimetière de Naryn.


Étrange pleureuse.
























Des étapes entre hôtels aux couettes satinées  roses ou yourtes aux tapis collectifs.

Visions d'architectures ruinées ou de statues anachroniques.











 Tash Rabat, le caravansérail isolé dans le Tian Shan, juste avant la frontière chinoise. Défilé de camions de ferrailles, les anciens sites industriels sont d’autres cimetières. Lenine surveille toujours la route.

Faire connaissance avec les semi-nomades, deux touristes égarés, et des chevaux.



La traite du soir.



Touristes kirghizes: la photo.
Familles nombreuses.


Le dôme central, site d'escalade 

















le kit de yourte,




Une heure plus tard.













Remontée pour le lac Song Kul, ses chevaux, et aussi des pêcheurs. 


Son Kul
On partage la yourte avec la grand mère et deux gamins. Réveil à l’eau glacée descendant des montagnes, encore un tour à cheval. La voisine parade sur son chameau, les mamies surveillent les troupeaux à la jumelle.
Les mamies au travail




Je ne fais que passer...








Quatre yeux










Toutes les générations participent, surtout 
les anciens.

Activités masculines


Brrrrr.
 Deux mille mètres plus bas, autour du Lac Issy Kul, au sud comme au nord, les anciens sanas et villages de vacances soviétiques sont ouverts aux touristes. 
 Baignades,   autres scènes de genre, j'y vais ou j'y vais pas? 
La pêche est bonne. Le Karaoké fait fureur le soir.














Passage à la messe orthodoxe à Karakol.  Ballade dans les défilés. 








Les montagnes du Tian Shan, option 7000 m, ne sont traversées que par les trekkers fous venus de Norvège ou de par là-bas.

Sur la rive nord,  camping en cabines de bain, et près du  site de Cholpon Ata, les petroglyphes de la période scythe, sont commentés par des gamins maigrelets.




Retour à Bishkek pour des repas de famille, une représentation théâtrale fumeuse de balbals mythiques.

Les pots de confiture et de miel maison offerts ont cassé dans mon sac à dos au retour, le bonheur est dans le sucre... et la vodka.




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