mardi 17 novembre 2015

PALESTINE. 1/4: Vues de Jérusalem



La Vieille ville vue du Mont des Oliviers
Plan de Jérusalem, par quartiers. En noir la muraille.
 Au Premier matin d'une découverte de la Palestine, pour « comprendre » -tel est lobjet du circuit-  ou du moins tenter de saisir la complexité de la situation, le soleil se lève au dessus de la vieille ville, le Dôme du Rocher domine l'agrégat des maisons, clochers, coupoles et minarets enserrés dans les murailles.

Les grafs et tags dans les ruelles
Une première approche historique, sous la conduite de notre guide érudit (palestinien chrétien), à partir de la Porte d'Hérode, dans le dédale des ruelles du quartier musulman,

Cependant dominé..



















Le Dôme, au coin d'une rue



Lire l'enseigne : "City of peace ".


















nous mène à la Via Dolorosa, qui suit le trajet du Christ vers le calvaire.

À chaque « station », un sanctuaire de différentes confessions chrétiennes. Les Coptes voisinent avec une église « Alexandre Nevsky », les Arméniens jouxtent les catholiques.

Fontaine
La Flagellation:













Arrêt à la Troisième station: Le couvent de la Flagellation, et la Chapelle de la Condamnation. Un dallage du trône d'Hérode. et des sculptures assez saint sulpiciennes.


De loin en loin une fontaine de la période mamelouk. 


IVè station.



Et à chaque carrefour, entre lieux de dévotion et petits commerces  (procession dans le souk),  un poste de militaires lourdement armés. 
Les groupes de pèlerins de toutes nationalités se pressent dans la cour qui mène au Saint Sépulcre, lieu supposé du Golgotha, au centre du quartier chrétien.



Le sanctuaire intègre un nombre assez incalculable de chapelles et églises de datation variables -souvent reconstruit sur les ruines de monuments byzantins- et de contenus confessionnels multiples, imbriqués sur plusieurs niveaux. 

Partie gauche de la mosaïque murale.

Dévotion.

Le "Tombeau"
Sous une gigantesque mosaïque figurant la mise au tombeau, des femmes frottent des linges sur la «Pierre de lOnction». Huile essentielle qui servit à Joseph d'Arimathie avant la mise au tombeau. (Dalle actuelle du XVIIIè.)


 Le cénotaphe construit à l'intérieur dune rotonde à coupole est inaccessible en raison de la foule. 


Mur et voûte du XIIIè siècle

Un ensemble de murs d'époque médiévale sépare la partie orthodoxe plus récente.


Le Pantocrator orthodoxe












Salomon et la reine de Saba, Ethiopie











Descente vers une chapelle arménienne, la mosaïque du sol figure les églises dArménie, via un oratoire éthiopien, pour atteindre la Chapelle dAdam, et la crypte de Sainte-Hélène. Trop sombre pour les photos, lire un guide, ou mieux, le premier chapitre de "Passion arabe" de Gilles Kepel, 2011.





Juifs et musulmans.


Face au mur.



Dans la rue voutée qui descend vers le « Mur Occidental », reste du podium du temple de l'époque romaine. un premier portique de contrôle. Nous  accédons au mur, femmes et hommes séparés, chacun dans une zone délimitée, face au quartier juif, 


en dépassant un groupe qui fête une Bar Mitsva collective (équipe assez sportive). 



Plus festifs
Cliché.














Intense lamentation.





Les femmes grimpent sur des chaises pour insérer des prières entre les pierres, les sièges sont nécessaires à d'autres. 

Nouvelle file d'attente pour un nouveau contrôle permettant d'accéder à «l'esplanade des Mosquées», ou «Haram el Sharif »,  sur l'ancien « Mont du temple ». 
Accessible par une passerelle qui enjambe le parc Archéologique; Point de vue plongeant sur les lamentations.




Les mosquées.

À l'ombre de la mosquée, l'étude du Coran.






Impressionnant groupe de femmes sur le coté de la Mosquée Al-Aqsa, devant laquelle circulent des militaires, qu'on verra ensuite escorter un groupe de colons véhéments. Les musulmans assis à l'ombre répondent en scandant Allah Akbar. Dans le calme.


Le passage des colons israéliens dans leur manifestation quotidienne

Al-Aqsa. Le calme revenu.










Touristes et pèlerins écoutent leurs guides au pied du Dôme du Rocher, interdit dentrée aux étrangers.










Fontaine d'ablutions et Dôme du Rocher.


Nos amies Lithuaniennes, brodeuses
de vêtements sacerdotaux.



Encore des groupes de femmes.























À 10 heures, le site ferme, on nous pousse vers la sortie. 







À peine Le temps de voir les très belles architectures des madrasas et des écoles qui bordent l'esplanade.


A 10 h, fermeture avant la grande prière de midi.

Quartier arménien. et hors les murs.
Petit café arabe chrétien pour cartes postales et parapluie -une ondée vers midi.
Après l'arrêt falafel-hoummous, un circuit dans le quartier juif et le quartier arménien conduit à la localisation de l'ancien cardo de la période byzantine,

Le "Cardo", version péplum.

Copie d'une mosaïque de
Madaba en Jordanie.






















puis en franchissant la Porte de Sion,

où fut instituée La Cène, et transformé en mosquée.
Porte de SION















la visite du Cénacle, 




En bas , dans l'ombre, David joue de la harpe.



puis de l’Église de la « Dormition de la Vierge ». Très néo roman début XXè.

Mosaïques néo byzantines.

















Au mont des oliviers.


Vue sur la "Porte des Immondices", murée.
La "Mosquée de L'Ascension"















La route dans Jérusalem-Est contourne la vieille ville, passe devant un hôpital régulièrement attaqué par l’armée israélienne qui vient enlever les blessés palestiniens. Puis nous visitons quelques sanctuaires :  La mosquée de l'Ascension, antérieurement église médiévale du XIè

"Dominus flevit"





















L’église du « Pater Noster", XIXè, où le texte de la prière dans toutes les langues du monde sur panneaux de céramique couvre l’ensemble des murs extérieurs et du cloitre.
Plus bas, l’église du « Dominus flevit » toiture en forme de larme, 






puis une descente sinueuse passe devant une église orthodoxe pour arriver, en   surplomb du cimetière juif, dans le jardin des oliviers.  Cultivé par les moines, c’est la période de récolte. 








Il entoure la « Basilique de l’Agonie », sur le site de Gethsemani. financé par toutes les nations, symbolisées sur les voûtes.


Italien mais très "néo Klimt"




 Une architecture de l’italien Barluzzi, début XXè. Au fronton, une mosaïque figurant le Christ déplorant les malheurs du monde.   









Ignoratio.


Parmi ceux-ci, l’ignorance est montrée comme une calamité mortelle. Un constat fort contemporain.








En contrebas, l’église rupestre du « Tombeau de la Vierge », longue descente sous une multitude de lampes à huile.




Pour enfin contempler quelques icônes.






 Et dans chaque sanctuaire, une messe était en cours.







Nous quittons Jérusalem après un passionnant entretien sur les possibilités d'une solution politique, avec un militant de la paix. L’espoir d’une résolution est mince, mais la foi demeure; la solution de deux états ne semble pas valide, un seul bi-national peut-être pour une génération suivante...

Au Jardin des Oliviers. Il faut Y croire..


Retour à Jérusalem
Le dernier jour libre: après le passage du check point de Bethlehem, (voir ch 2) deux programmes : dans Jérusalem-Ouest, proche de la Cnesset, 
La visite du Musée des Pays de la Bible. Les autres sont fermés le mardi.


Extrêmement didactique:les objets de toutes les civilisations qui se sont succédé sur le territoire de la terre sainte sont mis en scène, en rapport avec des cartes. 




















Du proto historique jusqu’à l’Egypte en passant par la Mésopotamie et les invasions iraniennes, l’histoire s’arrête à l’occupation romaine. Rien après, une logique qui perdure au nom de la Terre Sainte...



La harpiste



Porte de Jaffa, l'entrée depuis Jérusalem-Ouest, très commerçante, seul accès voiture, nous croisons des civils en T-shirt, fusil en sautoir, effet de la psychose de "l'intifada des couteaux" des dernières semaines,
et plus pacifique, une Fille de David en méditation.




Puis un dernier tour des remparts entre la porte de Jaffa et celle d’Hérode permet de dominer les quartiers, les maisons aux toits équipés de citernes, et les terrains de sport des collèges catholiques mixtes.



Toujours le Dôme, et au fond à gauche, le Mont des Oliviers


Porte de Damas : à 18h toutes les boutiques ferment, ne rentrent que les habitants.

Une dernière vision brumeuse avant de reprendre, à la Porte de Damas, un bus qui emprunte une route très compliquée, cernée de murs, mais sans check point, pour rejoindre la ville de Beit Jala, mitoyenne de Bethlehem. Cinquante minutes pour 10 km à vol d’oiseau. Un trajet quotidien "simple" pour les palestiniens. No comment..

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