mardi 5 juillet 2016

CUBA 2/4: Vues de LA HAVANE.


Vue de l'hôtel "Habana libre", ex Hilton,  dans Vedado, siège de Fidel Castro en 66.


"Les 12 apôtres" canons face à la ville.
Ville devenue capitale en 1609, sous le règne du roi d’Espagne, bien après la colonisation des villes de l’est où avaient débarqué Christophe Colon puis Diego Velasquez. 
construite sur la rive ouest  de la baie, elle est défendue par de nombreux forts pour se défendre des pirates, des anglais, qui ont cependant occupé pendant 9 mois, (une chaine, fermait  le soir l’entrée du goulet, voir les blockbusters). 










Les deux forts coté ville.










En reste la cérémonie quotidienne du canon, sur le coup de 21 heures -pauvres figurants en costumes d’époque par 35 degrés- mais personne n’a pu dire si cette fantaisie touristico-historique se jouait pendant la révolution castriste.






Les places s’organisent autour d’églises et de palais somptueux, 

Cathédrale, XVIIIe, inspirée de Tolède.



La cathédrale, chef d’oeuvre baroque monolithe ou presque trouve un environnement  de maisons des XVII et XVIII siècles. 













Bâtiment conventuel, transformé en musée.

L’animation est assurée par mes mamas aux cigares et les représentantes de la Santeria, religion  hétéroclite empruntée au catholicisme, au vaudou et autres croyances importées d’Afrique.

La bonne aventure, la conversion et le soulagement de tous vos maux...

Santeria, en blanc.
et un peso la photo.


Autre tendance, non répertoriée. Poupées à vendre.


Le Capitole, l'hotel d'Angleterre , fort surchargé.





La vieille ville , antérieurement fortifiée, s’est étendue vers l’est, en ouvrant une avenue sur laquelle furent construits le Capitole,










"Parque central"
Devenu
Le parking des chevrolets , bricks et autres marques en version décapotable: un classement très chromatique..










Musée de la Révolution.


puis les Musées de la Révolution, du mémorial Granma, 



et maintenant l’aménagement de divers musées dans les anciens bastions.









Saint Francois, première église, face à la douane.





















À chaque place  (parque) la statue du héros;  après la référence à Bolivar, depuis les  guerres des dix ans puis d’indépendance (1895-1998) les effigies de Massimo Maceo et Jose Marti dominent, mais pour le début du XXè pendant la république, on découvre des poètes comme Supervielle, 


et même Buren, qu'est-il venu faire, ?, pas trouvé ..










Rue Obispo, style art nouveau.





Choix éclectique!!















Une ville très cultivée où librairies et bouquinistes vendent des ouvrages introuvables et les boutiques de luxe font une apparition discrète.


Coiffure Pop Art ?
De nombreux immeubles des années 30 s’insèrent dans les rues du centre. le plus connu, l’immeuble Baccardi, avec ses décors art nouveau.


Dialectique ?






Sillonnée par les vieilles décapotables américaines des années 50, le touriste longe le Malecon, somptueuses résidences du XIXè (très ruinées) en front de mer. Pour un incident de sandales et un contre-jour malencontreux, (no photo, mais les guides en sont pleins) .





Archéologie urbaine, rue San Miguel.




lors d’une sortie en Chevy 53, nous nous sommes engagées dans la partie vieille ville non touristique. Maisons en ruine et commerces prolétaires.




Sur les ruines du Malecon.








Le matin, seulement.
Tout pour tout.





Avenue Marques Gonzalez.
Un CUP historique.

Les boutiques  affichent les prix en peso non convertible. Le peso CUC valant 1 euro, le CUP non convertible n’en vaut que le quart, et notre guide nous donnait des idées du salaire moyen, 20 euros par mois, payé en non convertible. Le tourisme evient alors un pactole: a 1 peso la photo pour une mamie décorative
  2 peso le coup de rhum, (la bouteille vaut, selon les lieux entre 5 et 15), le pourboire d’un guide en fin de tour vaut 10 mois de salaire (encore faut-il qu’ils reversent 1,5 Cuc par voyageur, à l’agent qui ne quitte pas le bureau de l’agence.

Deux systèmes, selon la clientèle.
























Le Che, argument de vente.

Non moins destroy, le quartier du Védado, habité par des riches dans les années trente, maintenant squattée par des  très modestes 





Villa Art Déco abandonnée.




ponctué de grands hôtels, s’étend autour de la Place de la Révolution, son grandiloquent mémorial de Marti et les figures de Fidel et du Che sur la façade des Ministères, de L’intérieur et de la communication.
Comment John Lennon est arrivé là, mystère.







Place de la révolution




En raison des nouvelles relations, bien que l’embargo soit pas levé, les américains débarquent en croisière, surveillé par un bateau de guerre..



Et partout dans les bars, ceux d'Hémingway et de ses amis, les groupes de musiciens.. à suivre, tout pour le rhum et le « son ». et Josefita, le train qu'on ne prendra pas: 

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