Capitale de l’empire du soleil levant durant plusieurs siècles, et toujours centre culturel du Japon
dans la région du Kansai , au centre de l’ile principale, proche du lac Biwa,
fondant une ville du nom de Heian-ko, 794-1185.(Période Heian).
selon un plan influencé par l’urbanisme de la Chine des Tang.
Un Centre:
Des blocs réguliers de part et d’autre de l’axe nord sud, sur lequel sont édifiés des palais, un terrain presque plat, dominé par des collines.
Des temples occupent les quatre directions de l’espace. Shintô ou bouddhistes selon les commandes des nobles ou du clergé.
Salle de prière du Ryoan-ji. |
L’empereur, fils du soleil est supposé détenir les trois pouvoirs politiques, militaires et religieux. Mais le pouvoir militaire est détenu -ou gagné de force - par un shogun, ( voir ch.4) comme Minamoto qui opère un déplacement du pouvoir du bakufu à Kamakura, au XIIè et XIIIè siècle, avant la réinstallation à Kyoto.
Les empereurs résidèrent à Kyoto, jusqu’au déménagement à Tokyo, dans l’ère Meiji.
Dans la période Muromachi, fin du XVè, la ville se développe, les arts sont favorisés dans Kyoto, résidence de la cour et des shoguns : le grand " trio des généraux", toujours les mêmes: Oda Nobunaga, en son temps élimine toutes les sectes pour assurer un pouvoir central, et accorde de l’intêret aux arts occidentaux.
Toyotomi Hideyoshi, shogun guerrier mais esthète éclairé soutient la construction de temples.
Tokugawa Ieyasu, installé à Edo, en 1603, loin de l’empereur construit cependant sa « résidence secondaire » à Kyoto pour contrer le pouvoir:
Chateau Nijo-jo
Porche d'entrée du Château Nijo-jo. |
Des restes de pratiques anciennes: au confluent des deux rivières, un lieu où naguère s'élevait un sanctuaire, on joue à saute ruisseau...
Grand Développement de l’économie au XIVè s.: les commerces par spécialités, et le commerce des arts et des plaisirs pour la cour, la ville répartit ses quartiers par fonctions:
il en reste pour le touriste :
au centre de la cité ; à l’est de la rivière : une vision de la ville ancienne.
Le quartier de Gion : conserve les traces de ce que fut l’urbanisme de l’époque,
Fleuries par les kimonos de jeunes pseudo maïkos et geishas, les maisons anciennes abritent des théâtres et maintenant des cafés.
De beaux jeunes gens tirent les touristes dans des pousses-pousses, entre rues bordées d’arbres prêts à fleurir et petits sanctuaires.
Programmations variées et
Voisinages très éclectiques:
Bonbons.. |
UNE DIAGONALE DE TEMPLES
au nord ouest , les bouddhistes zen:
Le Pavillon d’or, le kinkaku-ji, appartenant au monastère zen : Rokuon-ji se reflète dans le "Miroir d'eau" de l'étang.
construit pour en 1397 Yoshimitsu Yashikaga, ex shogun (1408), (à suivre ch.7)
Le Ryoan-ji.
Jardin de pierres. (épisode à suivre) |
Kiyomizu-dera.
à l’opposé au Sud-est sur la colline , le sanctuaire et temple, fort éclectique :
du nom de la source qui coule sur le site: Otowa-no-taki, sanctuaire de l’eau pure.
Version carte postale pour apprécier les toits. |
Etat actuel en réfection. |
Rassemble des sanctuaires des deux religions: une toiture unique, fort complexe couvre plusieurs «chapelles ». Iemitsu Tokugawa, en 1633. l’aurait en partie reconstruit :
échelonnement sur la colline: plusieurs portes rythment les escaliers; une pagode précède les terrasses du sanctuaire principal étayé par un mur de poutres de soutènement.
Le dragon chinois du bassin de libation. |
De la terrasse: s’y pencher, pour regarder la source ou encore sauter pour éprouver le destin, est maintenant interdit, même avec élastique…
Boire pour trouver la santé... |
des petits temples où un bouddha attend des offrandes.
Essais de poids gagnants?? |
Autel, entre boudoir et salon... |
Dans les sanctuaires shintô, aucune statue des kami, mais des autels fleuris où l'on apporte de la nourriture.
dans les allées en contrebas, pierres tombales et petits Jizo.
Jizo bosatsu, boddhisatva, protecteur des enfants (souvent morts nés) et des voyageurs ne sera satisfait que lorsque toutes les âmes seront sauvées..
Sanctuaire Fushimi Inari-taisha.
Sanctuaire Fushimi Inari-taisha.
Tout au sud, en banlieue, le très populaire sanctuaire de la déesse Inari protectrice des cultures : son renard tient la clé du grenier à riz, ou encore la boule du trésor.
Plan |
Ils sont édifiés par des donateurs dont le nom est gravé. Les places sont très chères.
Plusieurs petits sanctuaires pour des pauses… et en bas, les échoppes. Ici encore, les kimonos fleurissent.
Des jeunes distribuent un dépliant comique sur l'art de fréquenter les sanctuaires,
et quelques conseils pratiques: ne pas rester sur la voie ferrée pour prendre des photos, et sur l'usage des toilettes. Il est vrai qu'elles sont "étrangères".
et quelques conseils pratiques: ne pas rester sur la voie ferrée pour prendre des photos, et sur l'usage des toilettes. Il est vrai qu'elles sont "étrangères".
le Hondo, du sanctuaire principal. |
Établi en 768, comme mausolée d’une famille, le sanctuaire fut considéré comme un lieu saint et
régulièrement entretenu.
Échelonnées dans les allées montantes, parmi des arbres plus que centenaires, les 10000 lanternes de pierre accompagnent la visite.
Cache-cache avec les daims. Autres lanternes suspendues dans les galeries.
Cache-cache avec les daims. Autres lanternes suspendues dans les galeries.
Longue ballade dans le parc.
Takemikasuki, une divinité montée sur un cerf ailé blanc vint protéger la cité de Heijo-kyo (Nara)
cette espèce « sika » est depuis protégée. Curieusement sans cornes, ou alors ce ne sont que des femelles.
Pour les bois, le bassin de l’entrée.
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