On pense au soleil, mais c’était en décembre 2019, sous la pluie. Grande fraicheur venteuse.
En sortant de l’aéroport, de l’art contemporain genre Dan Flavin, et sous les pistes, des jardins ouvriers.
En attendant le tram.. |
Des maisons aux balcons fleuris, comme chez mon ami Luis, photographe et bon cuisinier, merci encore…
L’herbe pousse comme une moquette sur les rails du tramway pour rejoindre le centre ancien.
Dans la gare Sao Bento, construite en 1896, première rencontre avec les azuleiros:
Des scènes rurales, l’eau n’y manque pas.
et des scènes historiques :l’autonomie du royaume portugais ne s’impose qu’après des combats contre les Maures,
Egas Monas IV devant le roi du Leon |
Henri le Navigateur à la conquête de Ceuta. |
puis contre les espagnols; enfin la guerre contre l’invasion napoléonienne et les anglais, que le cinéma portugais a traité. Revoir Les mystères de Lisbonne de Raoul Ruiz.
Une oeuvre de Pedro Valdez Cardoso; « le Poids de l’Histoire », 2007, au Musée National nous le fait sentir..
Par une matinée exceptionnellement ensoleillée, un tour sur les quais et sous le pont construit par Eiffel:
Le porto, et les barges qui les transportent. Des restaurants en terrasse, et des portions énormes, comme partout: morue et fruits de mer, excellent vin blanc… et la vue.
Tourisme artistique, un devoir..
La Casa de Musica, oeuvre de Rem Koolhaas, proche d’un mural qui dépeint l’ancienne gare.
Siège de la téléphonie. |
dans un quartier aux architectures éclectiques: le «modern style » voisine avec l’ultra moderne.
De l’art contemporain au Musée Serralves:
Trois artistes portugais majeurs étaient exposés dans une installation d’Olafur Eliasson :
« y/our future is now »
Une Rétrospective de l’architecte Alvaro Souza-Viera, né en 1933 : un style austère très géométrique célébré dans le monde entier pour ses réalisations, et prodigieux dessinateur/ Ses carnets de voyage sont fantastiques (photos perdues)
L’artiste engagé Pedro Cabrita Reis; d’innombrables séries d’assemblages « critiques ». Tous issus de récupérations industrielles : un constat terrifiant de l’époque.
Puis une exposition de Paula Rego :
en complément d’une exposition vue en 2018 à Paris à l’Orangerie.
Née en 1935, militante et peintre puissante, ses autoportraits récents, et des oeuvres plus anciennes en lien avec les récits pour enfants (enfants s’abstenir, les animaux sont méchants).
Des vues sur les jardins " à la Française" , très arrosés du pavillon ancien.
Jardin de la Maison Rose. |
Le musée est consacré aux oeuvres de Amelia da Souza: 1866-1922.
Collections et peintures. |
Amelia. |
Artiste militante d’une autre époque à la vision acérée. De formation académique, en passant par Paris, elle a traversé les courants impressionnistes et réalistes.
En s’autoportraiturant en François d’Assise, elle revendique une égalité de reconnaissance. Sa soeur, aussi douée a disparu de l’histoire.
Au Musée National, sa "main" figurait pour une "semaine contre les violences faites au Femmes".
Comme Noël approche les installations de crèches populaires se multiplient devant des églises abandonnées, une cathédrale virtuelle lumineuse occupe un quartier périphérique
pour les autres cathédrales baroques, un chapitre à suivre…
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