vendredi 24 avril 2020

UNE DESCENTE DU MÉKONG.


De Luang Prabang à Champassak..






En amont de Luang Prabang, on embarque pour les grottes de Pac Ou:   nos amis et des laotiens nombreux prient et donnent leurs offrandes aux innombrables statuettes bouddhistes.















Les baguettes de divination font recette; vous marierez vous dans l’année






Le Mékong, très large descend depuis le tibet; le nombre de barrages construits en Chine a fait baisser le niveau des eaux: négocier contre le courant entre les écueils en basses eaux.


Les barrages en Chine.

















Le  village de Ban Xanhai,


sur les bords du fleuve:  Connu des circuits touristiques. Accueillis par les vendeuses de souvenirs, de nems au feu de bois et les distillateurs  d’alcool de riz. 
Construction de pirogues.





Alcoolique et très pédagogique..










Femmes tisserandes, jeunes ou non, souriantes pas, pour les panneaux et écharpes, coton, souvent teintes à l’indigo et soies multicolores. Un village assez riche pour un petit temple "siamois".
Métier à multiples cadres de lisses.
On reprend la navigation, déjeuner improvisé à bord.












On croise les transports, des barges; les pêcheurs à contre courant,  qui remontent le fleuve ou lancent leurs filets.
À l'approche de la ville, dans une courbe de l'affluent qui la transforme en péninsule, de belles cultures en terrasses.
                              Et construction énigmatique.

LUANG PRABANG.


Wat XiengThong.





Sur les rives du Mékong à Luang Prabang: on pique-nique sur les plateformes et on joue aux boules, héritage du «Protectorat».

































Dans les écoles et monastères les jeunes novices "s'occupent".
ailleurs des écoles de "beaux arts", plutôt vides..
Ascension du Mont Phousi, monastères, grottes et temples. Les jeunes moines prennent le soleil. Bouddha se repose, couché ou en compagnie.






Dans la ville, la tournée des temples superbes aux toits multiples descendant jusqu’au sol: un style spécifique, lire un guide pour le détail.. De l'or, du rouge, du noir, des mosaïques..

Wat Visoun









































Dans les rues activités diverses, le crieur, le marchand de balai et les moines recueillent les aumônes.


  Le fleuve  en aval

En l’absence de ponts, des bacs traversent vers Sarabuyi, (Ch.précédent), le Mékong au milieu des rapides: Un abord peu accueillant.


La violence du courant oblige à négocier une courbe. Un pousseur à mille chevaux au moins aide la plateforme. 










Les pirogues font du travers..On ne mourra pas de soif en attendant le suivant.

      Vientiane: 
La capitale construite sur les berges du fleuve.

Trajet en bus, déconseillé en raison d’hypothétiques attaques.  Seul le bus a crevé.
Après Luang Prabang, des temples non restaurés.











À l’arrivée, dans la gare routière en travaux, une longue galerie ouvre sur des cellules où oeuvrent des prostituées, aussi misérables.  no photo.








Un hôtel très "hippie sur le retour" avec vue sur le fleuve, et une nouvelle tournée de temples, reconstruits après les destructions des années 70; à l’intérieur assez kitch, une ambiance marché de Noël et ouvroir. 
Seul le Wat Sissaket fut épargné. Des milliers de statuettes de Bouddha….  


Wat Sissaket, XVIIè siècle.


Soirée de "réveillon" du 31 décembre, à deux


En ville un tonneau géant indiquait un caviste; qui nous accueillit par: "Vous êtes Francaises"?
Étonnant, non


Je suis partie à vélo au long du Mékong jusqu’au Pont de L’Amitié, la frontière avec la Thaïlande. Belles rencontres de monastères tranquilles.



Rizières et  bassins aquacoles.






Le bestiaire des temples est plus exotique, à des échelles non moins surprenantes.














Invitée à un petit repas dans un temple, les chats partagent notre table. Un simple tapis au sol.




Le temps tourne, un nouveau programme. Nous prenons à deux l’avion pour Paksé ; au sud du Laos, toujours sur le Mékong.  

De Paksé à Champassak 

Du genre "rapide".
Pour les riches.

Le bateau supposé descendre le fleuve n’existant pas, nous avons embarqué avec un couple de français avec 2 enfants; six en ligne dans une pirogue à moteur long tail: 

Les familles vivent à bord.
48 kms à fond la caisse, accrochés au bordage. 

Passent des "hôtels flottants", le luxe de la croisière, et des dragueurs, comme sur la rivière des Perles à Hué.

Arrivées au pied de l’auberge, nouvelle angoisse: le niveau de l’eau étant très bas, il a fallu grimper deux étages d’échelle de bambou. Avec sac à dos, c’est facile, mais une énorme valise….La suite fut aussi sportive.     
    Le site de Champassak. 

 Le Vat Phou :Temple Khmer proche de la frontière du Cambodge, était donné à 9 kms. Nous louons des vélos, vétustes. C’était en fait 16 kms sous la canicule.


Il fut construit au Xè siècle par le roi Jayavarman IV, dans le style d'Angkor, au pied de la montagne du Linga, le mont Phon Pasak. Dédié au culte de Shiva.

Dans la partie basse, des constructions d’un étage, aux fenêtres garnies de colonnettes tournées comme à Angkor ; (c’était avant d’y aller). Rares frontons encore debout. Les pierres tiennent comme par miracle.






Au sommet, une petite grand-mère attendait avec une caisse de coca.  Elle se faisait la montée tous les jours.  

Le sanctuaire supérieur.






















Le temple, de petite taille, tient en partie par des échafaudages. Un relief de la déesse est fort dégradée. Le Bouddha éberlué est bien enguirlandé.
Les reliefs aux entrelacs végétaux et dans les collines, grottes et fragments sculptés. 
                            C’était donc en 2007, le site a-il été restauré depuis ??
Une vue splendide sur le fleuve, puis un détour tout terrain pour ne pas trouver un temple de Sida, perdu dans les broussailles. Jambes en coton le soir. 
    Autre traversée en pirogue (couverte) pour un temple en ruine enfoui dans une forêt.. 

Le Naga perdu..








Des arbres géants, trois restes de ruines, un Naga fracassé, et plus bas un joli village, avec coqs et sortie d’école.
Sur la route du retour vers Paksé, dans un monastère récent, de jeunes vaches paissent devant les  statues et les jeunes novices se défoncent dans la tour du tambour. 


Notre minibus héroïque traverse le fleuve sur un bac, surchargé de bus et de camions; autres scènes de genre.
On croise les élèves groupés sur une fragile embarcation; les mobs sur des pirogues. Le mécanicien se balance, d’autres en profitent pour manger les provisions vendues sur la berge. 







Passent des pirogues , la largeur du fleuve, calme à cet endroit est impressionnante. On repart vers la Thaïlande. Dernière vision du Mékong... 


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