vendredi 13 mai 2022

CRACOVIE et plus; POLOGNE 4/4

  1; Cracovie rétro: Avant l'ancienne porte, on retrouve le roi Ladislas Jagellon, et les morts de la bataille de Grunvald (1410). 

Ladislas, revu monument aux morts

La porte, reste, retapé, de l'enceinte médiévale.













 

Calèches  en noir et blanc, lourds chevaux noirs ou blancs ou à pois et jolies dames.  Faire  attention en traversant la rue,   et partout: chevaux, trottinettes, vélos..

Dans la foule des touristes ou pas, le retour à des pratiques,

 un peu oubliées dans les villes précédentes. 

Le XVIIIè en architecture manque de couleurs.  Plus baroque méridional et proche de la Bohème, l'emprise autrichienne se concrétisa par le rattachement lors du partage.

L'église Sainte Marie.1335

Un premier tour guidé(!) du centre historique, écouter la trompette mémoire  de l'alarme à chaque heure au sommet de la tour de Notre Dame. (Je n’ai pas réussi à le voir. Il est sur la photo) 

CUiCUI

 




Une traversée de La halle aux draps, boutiques d'anges rigolos, artisanat du bois, et tout ce qui vole..










Transept, et chapelle, du monde..


Visite de l’église Saint François d’Assise. Façade modeste, normal.  Ne manque pas de couleurs, mais en travaux, la nef bâchée, cache une partie de ses merveilles. 





Entièrement décorée de peintures murales fleuries, et un vitrail réalisé par Stanislas Wyspianski. un sécessionniste,  en 1897.  



L’interprétation d’un christ vengeur barbu (inscrit dans une tête de cheval) et une  main empruntée à Michel Ange, un doute m’assaille. 




Baladin anonyme



















Laissez-moi dormir...


Des lions fatigués sur la place ou au dessus des portes en descendant la grande rue.  Des atlantes plus costauds. Les souverains aux fenêtres.

Le poids de l'or ?














Les grandes églises baroques:


Saint André.

Saints Pierre et Paul.

















Des façades et librairies en trompe l’oeil.  Un coup d'oeil sur la colline de Wavel. Pas le temps prévu pour La  Dame à l’hermine au musée de l'archevêché. S.o.s carte postale...



















Pétrifiés.




   














Un détour pour Kasimierz, le quartier nouveau hors le centre, fondé en 1335 par le roi Kasimir et occupé ensuite par les communautés juives. Le ghetto fut rasé (souvenir de la Liste de Schindler). La synagogue et les cafés. 

La synagogue de Kazimierz; 

Les  filles de Kazimierz.














Les joueuses de flûte, l'heure de l'estomac.

On doit partir pour la mine..  (voir plus bas) on rentrera tard pour un restaurant d’ambiance.   Autre Trio.


Vus de la route,  en campagne, des petits villages: petites églises baroques et monastères. 

Le lendemain, de retour d’Auschwitz dans les embouteillages ( cela arrive aussi la-bas)

la colline de Wavel. Une expérience inédite:

 Une accumulation de constructions sur plusieurs siècles.
 La visite prévue des appartements du Château, quand tout surveillant excédé ferme la porte derrière vous, au risque d’en oublier à l’intérieur.  En courant derrière une guide expresse, stressée dans son audiophone.

La cour Renaissance

Des Hollandais, Flamands, Italiens de la Renaissance 

Sigismond Auguste.. dernier grand collectionneur : Impression de rencontrer Louis XV ou XVI,  ou un monarque autrichien, comme aux fenêtres d’un restaurant..


Saucière au cygne..
Un  Claes-Heda authentique.










Les tapisseries de la Manufacture  Bruxelloise, pas le temps de saisir le sujet; Des porcelaines chinoises ou rigolotes. 


Copie de Bosch, Le Jugement dernier. de circonstance.
On a raté le plafond (carte postale). On ne ratera pas les identités des martyrs.


2. Auschwitz

à se perdre entre les baraquements. 

Des foules de touristes descendant de cars pour passer un portique de contrôle d’identité, sans bagages: bonne sensibilisation pour la suite. Et la file sera ininterrompue dans la visite des baraquements. Une majorité de scolaires.


Dans les blocs, exposition des dépouilles non utilisées à la fin. Au mur, les photos furent archivées jusqu'en 42.



Puis le bâtiment des prisonniers condamnés, les cellules de la cave et la cour de l’exécution…Les premières installations de Boltanski étaient finalement plus troublantes..


Des panneaux extérieurs de dessins réalisés à l’époque plus évocateurs que le commentaire d’une guide dépressive  qui refuse d’entrer dans certains lieux. (on le serait à moins)  


La cour des exécutions;

Fours post mortem.


Une traversée rapide de la chambre à gaz, avant de reprendre le bus pour le gigantesque site de 


Birkenau.  

 des centaines de hangars à chevaux en bois transformés en « dortoirs » de 600 morts vivants. 

Autour de la ville, s’étaient installées des usines chimiques. On se repassera, Shoah, et les documentaires nombreux, mais l’échelle "en vrai" est nécéssaire. Je limite les images...

Latrines, 600 trous.


3.LA MINE  de sel de Wieliczka,


En usage depuis le XIIIè,  fermée à l’exploitation en 96, gigantesque et historiée à chaque niveau: tout est  taillé dans le bloc de sel gemme, on rencontre: le Roi Kasimir 1368, 

Copernic pour son anniversaire, Cunégonde, (Kinga) retrouvant sa bague perdue; des travailleurs reclus à temps plein, les poulies et les détecteurs de grisou, des étayages de bois et les fantastiques lustres..









 










Tout au fond, la chapelle,  la dernière statue de sel (!)  en date: Jean Paul II. 

Une descente interminable de 900 marches pour les genoux.. Chacun son calvaire!!


4. RETOUR à CRACOVIE

Elle a aussi du mal à voir..












 






Libérés en ville pour quelques heures, il reste le choix entre shopping, bistrots et les églises encore ouvertes pour des fidèles fidèles. 


L'intérieur de Notre Dame (payante) ferme à 18 heures pour les touristes. Vu de loin, le ciel bleu et le Retable. (Carte postale)




















Gothiques, encore de briques : chez les Dominicains, fin de la messe du soir, les confessionnaux sont encore plus gothiques que la façade.  Dans la chapelle annexe, un sanctuaire à la Vierge, (type icône enchâssée dans les bijouxl), le tout dans un décor ultra baroque.




















Autre petite église, les joyeuses saintes accrochées à la chaire contredisent la morosité ou la crise de foi des reliefs de façade… 







Plus laïque:


 















La dernière soirée, en autonome entre les 3 « mamies», une taverne au hasard: délicieux menu traditionnel de sauvegarde.


Tard le soir sur la place un groupe de chanteurs ukrainiens récoltent des subsides. Superbes voix.  Un moment d’espoir  dans cette période de guerre.    

Le symbole de la ville, la sculpture de  Mitoraj, artiste polonais mort en France,   Eros couché, 1999 s’avère le meilleur résumé de cette visite de Cracovie.   



 

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