vendredi 13 avril 2018

JAPON 2 : Neige et estampes: le CHUBU.



   


Quelques étapes au travers du Chubu, découpage de la région centrale de Honshu, l’ile principale du Japon, au nord ouest de Tokyo, et qui traversent les « Alpes Japonaises ». 


Des villes  commerciales  importantes depuis le moyen âge, qui conservent les formes anciennes pour un tourisme culturel et très économique.

Takayama

Dans une vallée entre les deux massifs des alpes, cette ville fut le centre de la gestion régionale de l'Ère Edo: Les quartiers anciens, une architecture bien restaurée  observent un plan quadrangulaire hérité de la Chine.


Maisons basses protégées par des panneaux coulissants de type claustra. 


Au long des rues, la plupart des maisons abritent des auberges, des petits musées, des brasseries de saké.
Très éclectiques, les antiques voisinent avec des gadgets post-mangas.





Référence au shogun Tokuwara, son emblème devant un établissement (?)
Passage de pèlerins, (objectif, faire tamponner le circuit des temples).Photo B.





De grands garages abritent les chars de la tradition des défilés du festival bisannuel.


"sarubobo"


Malencontreusement enfermés, reste l'image.


Parmi les traditions locales, l'omniprésence de petites poupées de tissu noir et rouge et sans visage : "sarubobo".



















Devant nombre de maisons,
des arbres -des pins- sont protégés de la neige par des cordes:
de même dans les parcs. D'autres - espèce inconnue en cet état sont ficelés.








Garantie d'excellence. 

Encore Hokusai... une Vague emprisonnée.
Takayama Jinya:  Le palais du daimyo : le représentant du shogun, de la dynastie des Tokugawa pendant deux siècles: exemple de château, sans fonction défensive ou donjon: La résidence luxueuse d’un gouverneur à fonction administrative et juridique .

Des greniers, qui à l'époque conservaient les récoltes de riz, sont transformées en musée. 

Paysages de montagne:




Une vague de froid. 


Des routes sous la neige, où l’on longe des torrents, des barrages,  des zones de cultures réduites aux squelettes d’arbres fruitiers.

Monochromie et effets d'estampes : images d'un monde très flottant.







Au coeur des Alpes, le village de Shiragawago:








Conservatoire rural, classé au patrimoine mondial . 
Dans un labyrinthe de congères, des maisons transformées en petits musées. 

Des panneaux protègent les entrées des maisons sur trois niveaux, 
au toit de chaume en forme de A:  symbole de mains jointes.



Le temple sous bâches plastiques.


Visite de superbes charpentes uniquement assurées par des ligatures et qui  supportent les couches de chaume : le végétal suffit aux équipements. 

Un foyer dans la grande pièce du bas assure le séchage et l'élimination des parasites  à travers des plafonds à claire-voie.
Dans ces combles, une exposition des matériels en 
usage pour travailler en extérieur; et les dispositifs destinés à l'élevage des vers à soie.
Manteau d'herbes, raquettes, sacs et photo d'usage.

Au rez-de-chaussée, un appartement
  décoré comme un palais.
Contraste maximum.



Étrange rencontre, auberge, "je pense"?












Sac plastique, sanctuaire.



















Sous la grouse (?) du chocolat??
Musiciens /verso du sac.














Comme toujours, des emballages et des produits traditionnels parfaitement énigmatiques.


à Shirawago, un vrai conservatoire: tricot et soupe  sous vitrine: avec traduction !.
KANAZAWA



Ville ancienne reconvertie en capitale de l’or, mais pluvieuse. Son expansion se signale par l'impressionnante nouvelle gare : 
Une forme de "tori" à torsions multiples, temple de la modernité ferroviaire sous l'aspect de l'architecture religieuse et militaire. Renouveau de l'industrie du bois. 


Architecture traditionnelle: bar à saké.
En bord de la mer du Japon , côte nord face à la Corée et la Chine, sur la route de la circulation de l'or venant de l'ile de Sado : 
Les amateurs de cinéma verront avec délectation "Goyokin, l'or du shogun", fiction des années du règne d'un Tokugawa tardif et de conflits de daimyos.
Épargnés pendant la guerre, deux quartiers anciens sont réinvestis pour le tourisme: le quartier des geishas, le quartier "du thé de l'est". 


Convertissez..le lingot.



Les établissements de spectacles de geishas: (dans la rue ce sont souvent les touristes qui se déguisent), voisinent avec des boutiques d’un luxe incroyable : 
la fièvre de l’or. …Même en cake au thé vert: Un peu de lèche vitrine...









Paravent à fond or.

Prochaine représentation.















beaucoup d’esthétique et de design assez sublime.


Le quartier féodal, Naga-Machi.






Protégées par des murs de terre, les résidences de samurais :
Ceux -ci, n'étant plus nécessaires comme guerriers en période de paix de  l'Ère Edo, sont devenus de riches propriétaires et plus ou moins vassaux du chef du clan.
Une organisation de la maison autour d'un jardin très élaboré. (autre chapitre).



Épilation des mousses.





Kanazawa est célèbre pour son grand Jardin 
«KENROKU-EN ». construit puis reconstruit par le clan Maeda.













"Jardin promenade", et entretenu au millimètre par des seniors qu'on ne verra pas. 


À défaut de cerisiers, les charmantes fausses maikos sous les pruniers.


MATSUMOTO: Le corbeau noir.


très vaste comprend ses lacs, ses ponts, et un bosquet des pruniers japonais : 








Château médiéval, (voir chapitre 3:les Shoguns) Il neige.

Premier jour du printemps.
NARAI
 Une étape,  un relais de poste du XVIIè siècle sur la route de l’intérieur entre Tokyo et Kyoto. 

Rétroviseur










Une rue unique bordée d’auberges.  Presque tout est fermé, les locaux balaient la neige, balai ou pelle duchampienne.











Pas de baby-boom en vue !



La route descend le long d’une vallée puis rejoint une autoroute qui passe entre villes industrielles- Suzuki et quelques centres automobiles- et résidences de campagne assez luxueuses, entourées de plantations (inondées, joli land art) et centres commerciaux surprenants.




LAC KAWAGUSHI


L’étape définitive pour découvrir le Mont Fuji :

Super Momo.
Au bord du lac (l’un des cinq en contrebas de la montagne sacrée) dans un «ryokan » , avec vue. Rien. 
Tradition de la chambre avec futon ; bain dans le « onsen » sous la neige. 
Montage: "photo interdite" (où cacher l'appareil? 

Séance d’origami puis repas en tenue traditionnelle: on ne sort pas. 


Mes 5 vues du Mont Fuji.


Le lendemain la lac se découvre; mais de Fuji-San, rien à voir.  On peut acheter des « souvenirs » et des cartes postales. 

Ou faire un Fuji de neige. 
Et l'on mange quelques chocolats de substitution.  



















Une excellente découverte hors programme :
La visite du Musée Itchiku Kubota.


 Cet artiste ( 1917-2003) fut un créateur de textiles et de kimonos dans une technique personnelle: le musée comprend un bâtiment de vente très original un peu Gaudi, façon grotte en calcaire; 




Entrée du site, sur une colline.









et une pyramide en charpente de bois qui abrite quelques kimonos extraordinaires -photos volées. 
Destinées au théâtre ou aux collections. 

Quatre saisons.
Le café en terrasse annonce sa vue imprenable sur le mont Fuji : néant. 
Moralité: ouvrir un album de Hokusai. En attendant l’étape suivante...



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