Osaka serait une cité gouvernée par la gastronomie, ou même la grande bouffe. Fut un temps le règne de yakusas, que nous n’avons pas rencontrés, sauf au cinéma.
Tout ne se mange pas.. |
Non loin des films d'horreur:
Partant donc d'Osaka :
Tempuras géants. |
Les rues très agitées
dominées par des publicités géantes d'un goût pas toujours exquis, on fait un tour au marché pour observer les matières premières: beaucoup sont importées d'ailleurs, la superficie cultivable ne suffit pas aux besoins de la population.
Scène de genre ? |
déambulation entre des étals fruits de mer d’un gros calibre, wasabi en racines,
le boeuf persillé, qui n’est pas forcément de Kobe , mais coûte un maximum,
Wasabi décoratif |
le poisson toxique le «fugu » déjà débarrassé du poison, d’infinies variation du tofu…
Un premier repas dans un établissement traditionnel: dispensés de se plier en quatre grâce au trou sous la table, nous découvrons une litanie de fruits de mer et légumes, asperges en beignets.
Deux formes coexistent : la salle pour groupes et le bar face au plan de cuisine.
Au bar, une femme seule.
La qualité des repas s’apparente à un « kaiseki » gastronomique, en réduction: manière d’apprendre quelques mots.
Barrils de saké au sanctuaire de Miyajima: alcool "sacré" |
Plateau d’assortiment sur le port face au ferry pour l’ile de Miyajima:
soulever les couvercles, surprise.. |
Les jours suivants offriront des variations subtiles du principe du choix des ingrédients : poisson cru, légumes et condiments les tsukemono, le bol de riz et la soupe miso, plus des boulettes, pomme de terre, champignons, chou chinois, le tofu dans tous ses états,
et presque toujours des tempuras ( poulet ou crevettes) ...
Et combien de récipients pour la vaisselle ...
À Hiroshima , la galette, abondamment envahie de chou, rares morceaux de viande et oeuf, le tout à bricoler soi-même. (On peut ne pas… )
l' Okonomiyaki:
Gargottes en étage protégées par des bâches en plastique, très cinématographiques (on attend le meurtrier).
soirées télévision - impossible de trouver un vrai film, on peut voir les jeux télévisés. Fort exhibitionnistes et caricaturaux, et dans un contraste complet, une remise de diplômes qui ressemble à un enterrement en Corée du nord. Et de la pub non stop. Je renonce..
à Kyoto:
Avec boeuf persillé. |
Menus très contrastés :
une tradition de la viande à faire bouillotter dans une poche en papier avec des légumes. sur le feu: «yakiniku » :
Yuli et Momo: le mode d'emploi. |
Un autre restaurant où la séquence interminable de plats se termine par des frites avec retour d’omelette demi-deuil ceinturée d'algue, et sushis variés:
De quoi rendre KO les sumos de l’émission quotidienne..
"tonkatsu" |
se concrétise par une escalope de porc panée, (prédécoupée) avec baguettes.
On pourrait aussi manger debout dehors dans l'enceinte du sanctuaire Fushimi Inari , tout en buvant du thé vert...
Première présentation de la boîte laquée, casse croûte: le «bento» traditionnel, version luxe;
des serveuses étranges, masques No ? posent devant les compositions d’origami plus bizarres encore.
puis le soir au monastère , l’étape «végétarienne», le plateau est encore plus subtil, fraicheur des légumes, saveur des condiments,
samedi soir et dimanche matin, métamorphose.
Dans La chambre du monastère, comportant une alcôve pour un autel, un poste de télé ce soir là diffuse un match de catch féminin. pays de contraste maximum!
Un arrêt à Nagoya, dans un buffet "Hilton", portier en haut de forme, de tout et même le reste au choix, et aussi des desserts.
"Buffé" |
Les Alpes : avant de découvrir la neige : dans un chalet avec vue sur des pistes de ski,
Petit bol : nouilles "soba" froides. |
« la truite » célèbre: minuscule, moins qu’une sardine.
Se consoler avec des kakis séchés …
Drôles de bestioles. |
Repas réchauffants : à Tanayama:
boeuf à griller sur de la braise: « teppanyaki »
et son serveur ravi;
Shirakawago:
bistrot quasi introuvable, juste
le saké et autre sochu à la tire,
sauf à trouver la
machine à café des stations service : prise de tête, aussi sportif que le ticket de métro.
Kanazawa : grand plateau de luxe, même configuration.
entrée de boeuf cru suivi de steak grillé sauce soja; "wafu suteki" . Frites.
Narai : Beaucoup de soupe chaude, et du saké dans la neige .
Au ryokan du lac Kawagushi; boeuf à gogo à bouillir: le "shabu- shabu" :
Les crus existent |
belles bouteilles en vitrine, mais on préfère encore le saké -chaud.
Avant Kamakura, en bord de mer, le plateau cache une noix de coquille St- Jacques.
Les observateurs auront remarqué peut-être l'absence cruelle de desserts...,les fraises n'existent que pour la photo.
Tokyo : une nouvelle spécialité (dans un sous sol labyrinthique)
les ingrédients se trempent dans de l’oeuf cru. Option!
On passera sur les nouilles « ramen » au canard de Nikko. (no photo).
Seule la bière locale vaut le coup.
Dans le quartier d'Asakusa, un petit restau, les sashimis du midi, au bar,
daurade, lieu, saumon et autres,
fraicheur délicieuse.
Dans les errances du soir, une pizzeria -la honte- à défaut de l’établissement qui offrait 20% aux « plus de 60 ans » était saturé de jeunes. Contradiction avec la pyramide des âges.
Puis un autre soir,
un menu étonnant encore : boeuf grillé, suivi d’un plateau de grillades dont boeuf, saucisses et spare ribs, après quoi une petite pizza sans compter les frites.. On évite, mais les consommateurs d’à coté ne calent pas. Sur les boissons non plus. C'est samedi soir.
Si le whisky Suntory n’est plus défendu par Bill Murray, grand souvenir de Lost in Translation, de Sofia Coppola.
on compte sur Johnny Depp pour vendre la bière Asahi partout dans le métro.
Dernière solution, et dernière vision de Tokyo, que nous n’avons pas testée: l’échoppe dans la rue..
Mais, pas d'inquiétude, il y aura des sushis dans l'avion..
À emporter. |
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