vendredi 6 avril 2018

JAPON 1: SAKURA à TOKYO.


Symboles de la modernité: la tour, la flamme de Stark sur l'immeuble du géant de la bière Asahi.

Dans l’histoire du Japon, Tokyo, nouveau nom de Edo, cité du shogoun Tokugawa (voir supra) et capitale de l’ère Edo du même nom, vit  la mise en oeuvre de travaux d’extension par obturation et canalisation des rivières, de polders gagnant sur la baie.  Ce que les empereurs et politiques suivants ont continué afin de créer une capitale grosse d’au moins 12 millions d’habitants.
Vue du 70è étage de l'hôtel de ville, l'étendue vers l'ouest : on attendait le Fuji, il est encore dans le nuage !
 À l’arrivée sur l’autoroute qui longe la mer, nous "survolons"  la cité sur l’incroyable expressway 5 au ras du quatrième étage d’immeubles où travaillent encore des employés dans les « open spaces ». 

Ne pas lire "art" mais l'enseigne du supermarché Mart.


Salle de jeux : les crieurs s'égosillent.


Lumières et publicités du quartier d’Ikebukuro. Un peu excentré quoiqu’identique aux grands carrefours (une traversée hyper réglée, sauf le soir).
Spécialités culinaires multi-culturelles, dans les sous-sols ou en étage.









Spécialités de viandes.









Fraises, pas cerises









Étalages
de vraies pâtisseries, et de faux menus, en cire -Wim Wenders leur avait consacré une séquence de Tokyo Ga, en 1985.
Même pas appétissant: les faux.
Dans le centre commercial « Sunshine »  bien éclairé, quoiqu’en sous-sol labyrinthique, l'entrée du métro:

Plus fun que le trajet..
Prendre un ticket : un apprentissage.











Fin d’un circuit à travers régions et saisons, on avait connu la pluie puis les sports d’hiver : le vrai printemps est arrivé. 
Par le métro, sa ligne JR et autres changements très sportifs, un tour de quartiers célèbres : 

Le jardin du Palais Impérial : Kyoko Higashi Gyoen



















En plein centre, isolé d'un quartier d'affaires surveillé par la police (jour de risque??) Sa douve : un ancien préposé au nettoyage et au nourrissage du cygne prépare son matériel. Des jeunes font du sport.

Le papi ne pêche pas la carpe.

Mirador roulant.

















Sous la muraille infranchissable de la résidence de l’empereur,  pas une miette, ni une feuille, ni de poubelle. 


SAKURA : La Floraison des cerisiers.

La télévision en a fait la une, à la bonne date, nous étions juste à l’heure.




Autour du petit lac, des plantations de jacinthes (en retard) et avec le chant des oiseaux, les photos.

HANAMI :  « regarder les fleurs » : une tradition qui a son concept, son nom et surtout sa pratique. Dans tous les sites.



ASAKUSA : Quartier populaire proche de la rivière Sumida.


Autour du temple Senso-Ji, ou Asakusa kannon. Une foule compacte.

Ce ne sont pas des religieuses !
Le style "jeune".








L'ensemble comporte une pagode decinq étages, le temple, au bout d'une allée bordée de stands et précédé d'une porte monumentale.
Le spectacle est ailleurs...



La victime.
Les admirateurs..
























Au plafond du temple, deux créatures divines encadrent un dragon fumant:
Dragon très chinois.
































Figures de la jeunesse et allégories du printemps.



Au carrefour des tireurs de "pousse" attendent le touriste. ( surtout clientes). 





















Dans les ruelles voisines, des restaurants aux murs très décoratifs sont attachés aux traditions culinaires, et aussi à la fonction antérieure du quartier: les spectacles populaires. 

Salle de restaurant. Synthèse d'Hokusai.
Décor du restaurant.

La « nouvelle » ville des XVIII et XIXè siècles avait inventé le commerce des estampes de faible coût; Hokusai puis Kuniyoshi sont les plus célèbres. 
 Ainsi que des spectacles de théâtre populaire, dont le Kabuki.  

Délicieux..









Des festivals se montent partout comme les expositions, mais tout commence le 1er avril, 
garantie des cerisiers...

Un musée fermé.
























Les affiches fleurissent, un design superbe, entre inspiration traditionnelle et mangas.























Ce sera pour une autre fois ou dans les catalogues.

Quartiers pour le shopping


Shinjuku
la rue où l’on se marche dessus : Takeshita-dori. 






























Des enseignes énigmatiques; une foule en marche qui interdit le lèche-vitrine: 
On roule à gauche comme dans le métro:

En vitesse, la tenue d'écolière très tendance, pour tous les âges; les fantômes et yakusas.
Que sert-on au minou?






le café pour chat, les vêtements pour chien et autres crêperies (nouvelle importation). 

? musée des horreurs et clonages???


Crèpes à tout, fleuries.














"Je me sens boudiné". Patron sadique.



















Puis Omotesando, avenue du luxe:  Dior/Boss et l’Oriental bazar qui vend des kimonos de seconde main.

Spider Dior.


Architecture blindée.


















Oriental bazar.


Antiquités.
















Autre énigme: offrande ?







Shibuya: le quartier plus connu pour ses ados déguisés.
Sous les gigantesque pubs de Nike qui semble posséder le quartier, victoire en Grec, un sit-in de résidents américains en soutien aux manifestations des jeunes du texas contre les armes, ce 24mars. Enfin une vision politique et non rangée.

Américains en colère.

À quoi servent les ciseaux??
Samedi soir et dimanche matin
Restaurants, salles de jeux. La foule de jeunes fait la queue devant des restaurants (sur 6 ou sept étages) ou encore en sous-sol. Très arrosés et un peu hystériques, les demoiselles.  Découvertes individuelles.On apprend à manger au bar en admirant les préparateurs.



Dimanche:
Quartier résidentiel, un petit parc : dès neuf heures, des jeunes couples emmènent leur petit (unique) dans l’espace toboggan; d’autres prennent leur petit déjeuner.  Un autre monde de calme. 









Le dernier Courrier International traite des risques démographiques au Japon, nous n'avons pas vu beaucoup d'enfants, mais beaucoup d'anciens qui travaillent: une image sympa. 


Dernier cliché avant l’aéroport : un mini cimetière inséré dans le tissu urbain. Et des cerisiers...


Enfin en vol : le Fuji-san, tant attendu apparait au-dessus des nuages : le dernier ukiyo-e

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