samedi 14 juillet 2018

DUBROVNIK, CROATIE tendance.



Perle de la Croatie, (bien connue en ce mois de juillet) : du foot, et des touristes.

Perché au dessus des portes, Saint Blaise, patron de la ville protégeait la cité fortifiée contre les barbares, le turcs ou les Avares.. (pas intérêt vu les prix).


Les hordes de touristes envahissent les rues, les cafés les restaurants. 

Forteresse Lovrijenac.










Il y a quelques années des petites bateaux de croisière accostaient au port,  un excellent souvenir, il y a dix ans, maintenant ce sont des monstres de onze étages dans le golfe de Gruz voisin, et des nuées de bus qui déversent leurs foules à la porte de Pile.
La notoriété de la série Games of Throne,  filmée dans la forteresse Lovrijenac  n’arrange rien…
une nouvelle armada, sana danger.

Pour le Monténégro, c’est l’aéroport, une occasion pour refaire un tour dans la cité. 

Un premier saut  du dimanche soir, en bus local pour reprendre contact; trop peu de temps pour le tour des remparts édifiés au XIIIè siècle et renforcés ensuite par des bastions énormes.
Assez de temps pour une bière locale dans une ruelle perpendiculaire à la rue noire de monde.



L’escalier baroque de l’église Saint-Blaise devient un théâtre inversé. 




Sous les arcades, du Palais des recteurs, et ses superbes chapiteaux, des familles locales prennent le frais. 

Palais Sponza, décor gothique.
Face au Palais Sponza, qui avait résisté au tremblement de terre, (maintenant les Archives) un costaud tente de renverser le Roland stoïque, un otage des autrichiens, qui mesure son épée.
Roland.













Ville musée, Dubrovnik restaure ses fresques et les exposent.

Devant la cathédrale.
Jeunes filles écroulées sur la petite fontaine d’Onofrio,  Rêve romantique déçu ??



Le poète Marin Drzic, très morose, coup de soleil sur le nez, a du mal à supporter les squatteurs.












"L'exposition de l'année".

Enfin de l'actualité brulante : des nouvelles icônes, encore que très musclées. On sait maintenant pourquoi.
Une semaine plus tard, une même escapade pour en voir plus.

Samedi soir  


A vos bon coeur..

à l’entrée de
La rue principale, le Stradun ( ou la Placa) selon l’usage des langues des différents occupants.
la fontaine d’Onofrio est cernée. 

Fumigènes rouges et pétarades, et drapeau national; un instant on croit à la célébration d’un match gagné;  
c’est un mariage à la sortie de l’église  franciscaine.  on sable le champagne dès le porche.  Pas de riz, du bruit.




Plus loin, sous les arcades du Palais des recteurs, un autre couple, puis , au sommet de l’escalier baroque  du Collège Ragusain et de l’église des Jésuites  Saint-Ignace: autres libations, accompagnées de musiciens, drapeaux et fumigènes: troisième mariage du soir.

Puis concert très  "été Vivaldi", et nuit illuminée du golfe de Gruz, vu de l'hôtel.


Dimanche Matin.


Eglise des Franciscains: la Piéta.


   

Retour à la ville historique: 
 Un peu de sérieux.



quelques façades de monuments témoignent d’une histoire fort agitée depuis les temps anciens où la ville romaine s’appelait Raguse.





Sant Sauveur: le porche.

Le porche de l’église Saint Sauveur,  décor gothique, voisine avec
le portail latéral de l’église des franciscains et sa piéta entourée Saint Jérôme (au lion) et Saint Jean Baptiste.






Dans le Musée, les  saints et évêques, offrent la maquette de la ville.


Escalier Baroque vers Saint-Ignace.
Saint Ignace.



Le tremblement de terre de 1667 détruisit une partie des architectures du XVè et XVI siècle, période de grande expansion commerciale et politique de la cité, au statut de République. 
Concurrente de Venise, elle tomba sous sa domination, puis celle de l’empire austro-hongrois. Les églises furent reconstruites au XVII et XVIIIè dans un style baroque.





Le collège jésuite n'exclut pas le petit commerce.
Intérieurs d’églises,  
(sauf service religieux).
Saint-Ignace, le choeur.
Saint Ignace , architecture de Pozzo, et les fresques baroques  illustrant la vie de St Ignace de Loyola de Gaetano Garcia :   double importation ! 


Catholiques et orthodoxes coexistent sans problème. Le petite mosquée est invisible dans la densité des maisons.  


L’église orthodoxe de Serbie : iconostase assez simple et crucifix sur un tombeau. 




Le partage de l’ancienne Yougoslavie, et les guerres qui s’ensuivirent, ont fait apparaitre les clivages entre religions dominantes: ainsi la Serbie, naguère couplée avec le Monténégro, est majoritairement orthodoxe, quand la Croatie reste catholique, La Bosnie et le Kosovo, musulmans.



















Déambulation  pour trouver le musée ethnographique le  Rupe,  ancien grenier à blé. 
Des extérieurs et frontons de chapelles fermées, dans des ruelles toutes en escaliers. Les figuiers poussent dans les murs, les citronniers, entre deux maisons.
Saint Dominique, école de musique, fermée.
Santa Domina, fermée.






















Plus personne ne nourrit les chats ( sauf les artistes).















Trouver de l'air,
puis flâner sur le petit port. surveillé par Blaise au sommet de la tour monumentale.



Trafic ahurissant de ballades en « glassboat »  en vieux faux gréement, avec figure de proue et vedettes pour l’ile  de Lokum, en face, pour « la plage ».


Quant aux frontons des palais de notables  et de riches marchands de la période glorieuse, ils disparaissent derrière les parasols de cafés.


sur la place face à l’église Saint Blaise, il fait soif…. et la Fontaine d'Onofrio ne fournit plus.

Fin de parcours.

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