mardi 8 janvier 2019

POKHARA et les routes du commerce. NÉPAL 5/8.

   
Pokhara, le lac et l'Annapurna.
Où l’on apprend que le pays est montagneux…
L'oiseau du pays.
et pas seulement dans la chaîne himalayenne.  Au dessous de 3000 mètres, on appelle cela des « collines ». Les routes traversantes  nord-sud « viragent » entre vallées, ravins et sommets, sur les trajets du commerce millénaire entre Tibet et l’Inde. 












La sortie de la "vallée" de Kathmandu: une vraie cuvette, une seule route franchit le col vers l’ouest, embouteillage monstre de camions aussi monstrueux. Certains plus décoratifs que d'autres.






Les ravages du tremblement de terre laissent des bermes défoncées; des abris de fortune et des semblants d’habitats faisant fonction de café. 



















Ici une femme vient de rentrer avec sa chèvre: 

Au ras de la route, un carré de choux.
La végétation disparait sous des tonnes de poussière, tout est gris terreux, et pourtant on vit et on travaille, les femmes surtout, et toujours à pied.




La route suit le cours de la rivière  : la paysage s’ouvre: des méandres comme autant de réserves de sable pour des cimenteries et des briqueteries qui voisinent les terrasses de culture du riz et  de légumes.



Plus loin commence la partie de la rivière Trisuli, accessible au rafting.
 Des femmes récoltent le sable et le transportent sur un bac fort précaire.  l'ancêtre du raft ?
Arrêts techniques pour la station service et quelques petits commerces: 
À la télé, une série indienne , en costumes, il faut rêver.

                                   BANDIPUR





 Total contraste: En quittant la «Prithvi highway », une longue ascension dans une verdure fraiche.
Au sommet d’une « colline », à 1500 m seulement, cet ancien relais du commerce -le sel du Tibet, contre le thé ou le riz de l’Inde- est devenu le village «modèle», rénové pour le tourisme. 
 Belles maisons d’architecture newar,  en restauration souvent et deux temples dans une rue piétonne.





de l’air, des rhododendrons, une aire de pique-nique, un peu de soleil, de la couleur, 

             un chat fourré pépère, qui doit comprendre l'anglais et manger chinois.



et encore des femmes écrasées sous les charges. 

Eau et gaz à tous les étages.
Combien de kilos??
et ces deux -là ne sont pas jeunes. 

Le panier traditionnel retourné peut aussi servir de poulailler.






Jeunes et encore légères. 
Le gamin de la bijouterie.











 Bandipur: Une terrasse qui prépare l'extension de la maison: un futur positif.

POKHARA

Quartier historique, vers les temples. 

Seconde ville du Népal, presque au centre du pays et plus proche de l’Annapurna, pour les départs de treks, on gagne une vue dans un ciel dégagé, 
à condition de grimper jusqu’au temple de la paix.

En contrebas du stupa, c'est la récolte du riz sur une petite parcelle.







 















Un tour en bateau sur le lac Fewa:   des foules de touristes locaux et de scolaires, pour visiter le temple de Khali.
              sur la rive, la caverne d’Al Baba, boutiques sans fin.

Après la visite au monastère
bouddhiste (ch.2) une ballade dans le quartier ancien,  architecture toujours de style newar, pour rejoindre le temple hindou de Vishnu.
























Quelques femmes prennent le soleil, bavardages colorés.



















Sur la terrasse du temple, la foule habituelle,
le taureau Mandi, et la vue sur l’Himalaya un peu dégagé.


Encore une fleur. et go.




Dans un mandapa annexe, la célébration d’un mariage : les époux et le célébrant, (un prêtre ou un astrologue, qui ressemble à ceux vus au bord de la rivière) sont assis en tailleur sur une plateforme envahie des offrandes et cadeaux et entourés de témoins peu attentifs ( on les gène un peu). Selon notre guide, il s’agissait d’un mariage
 « d’amour-arrangé »  Un cas mixte contraire aux obligations traditionnelles: choix par les parents dans même ethnie et la même caste. La famille de la jeune femme était absente, et les époux n’avaient pas l’air très contraints, faute de belle-mère. (les amis comprendront).
Ne pas se brûler . 
Tableau peu exotique.

Plus tard dans les rues, barrées- une rangée de CRS ou équivalents attendaient une manifestation: des instituteurs demandant une augmentation de salaire. Là-bas aussi...


  
 L’enquête ethnologique se poursuit au Musée international de la montagne
















 fort intéressant combiné de vitrines sur les nombreuses ethnies qui composent le Nepal, costumes et usages des Magar, des Rai, 


des Yakkha, des Gurung, des Limbu et aussi des Kirat.. mannequins de
femmes, couvertes de bijoux.


Ersatz. 
















Une partie du musée est consacrée à l’histoire de la conquête des sommets: l’actualité du réchauffement climatique occupe un grand nombre de panneaux. on ne fera pas l’ascension du Macchapuchare : trop de monde.... Montons sur le toit.


                       
La route du commerce avec l'Inde: De Pokhara à Lumbini





Une traversée de la chaîne du Mahabharat: le nom renvoie à la grande épopée de  la mythologie hindoue. La lutte entre deux familles pour le pouvoir, les bons, conduits par Krishna gagneront. Seul un véhicule en a gagné la mémoire..


170 km, 9 heures de route (en retirant l’arrêt à Tansen.)
Tournis et cahots de nid d’éléphants (les poules sont dépassées). Mon téléphone témoin 
-assis dans ma poche- a cru enregistrer 71 étages. 




Tradition des montagnes: le four en terre.










Un hommage au chauffeur et à son arpète: des pros toujours souriants dans l'effort et les bouchons.



                                         TANSEN                                       


 Refuge dans la montagne, place forte,  centre artisanal et administratif depuis des siècles:



Bananiers: Décor de fête rituelle hindouiste.
Toujours le sourire.





























des boutiques, petites comme des placards. Du textile, de la quincaillerie et des couleurs:
et beaucoup de touristes au restaurant: frites au menu.





Gaz hilarant..
"Just do it" .

La route redescend ensuite le long les rivières sauvages et sacrées : 


la Khali  Gandaki:  qui deviendra le Gange,
Du haut du pont on remarque une crémation, sur la rive.














plus bas, la poussière reprend ses droits: route « à deux voies » entre ravins et chutes de pierres. ET néanmoins, un hôtel, un petit parc d'attraction,  un micro temple, au ras de l'eau. 


Des blocages sans fin pour passer les carrefours et les ponts -en travaux- de la principale voie menant vers l’Inde. Il fait nuit, rien à voir.










Trois jours plus tard


on remontera de  Chitwan, à travers le Mahabharat,  pour rejoindre Mugling, sur une route plus récente et moins encombrée, mais tout aussi tortueuse le long de la Nahayani, aussi impressionnante. Et l’on conçoit la difficulté de joindre certains districts.
Un arrêt dans un « carrefour » /virage :

Une école primaire jouxte le pont suspendu qui permet aux habitants des «collines d’en face» de rejoindre la route principale.





À l'autre bout du pont, un arrêt de voitures venues d'une piste
une auberge et de belles jeunes filles et quelques voyageurs qui passent, leurs ballots sur le dos.


L'école, plus que modeste, un mobilier réduit au minimum 
tableau noir pour le cours d'anglais, et une photo de martyrs; on ne saura pas de quel moment de l'histoire.











Les gamins de l’école ( une seule classe est présente, les autres sont « en sortie », de fait, nous avons croisé des groupes dans tous les sites) reçoivent d'une association d'amis, des cahiers, un seul garçon, parmi les filles, une évolution positive,  réussit à jouer au petit cadore.   Apprentissage de l'anglais dès 5ans:

Àprès Mugling, le trajet à rebours, retour à la case pollution, aux abords de la capitale:


           arrivée fort tard,  au marché de nuit de Kathmandu. 

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