Une première vue de la caldeira, une plongée depuis une plateforme commerciale de marchandises, médecines et chromos en tous genres de "vues-du-lac" ....
Médocs |
A Panajachel, centre touristique et commercial -un air de côte d’azur- un ponton pour traverser le lac, à fond la caisse, et rejoindre le village de San Juan de la Laguna, notre base.
En face les volcans Toliman, Altitlan.
de nouvelles secousses, embruns et « extraction » du bateau au soleil déjà couché.
Les populations des villages autour du lac sont encore en grande partie descendants d’ethnies de la culture Kakchiquel. ou Tzutuhil. Et se font appeler guatémayas..
San Juan de la Laguna.
Les mères d'accueil |
La mère de "ma" famille ne parlait que peu d'espagnol et communiquait en langue maya locale avec ses filles et la petite. La plus jeune des deux filles parlait parfaitement anglais et travaillait en ligne (toujours le covid) pour préparer son diplôme d'institutrice, mais était obligée de s’occuper de sa nièce, quand sa soeur travaillait au super-marché. Pas de crèche, et de père inconnu, la gamine de quatre ans, assez agitée, était accro au portable.
Très modeste, le père en principe pêcheur (mais pas la saison) faisait des petits boulots ET tout le travail ménager et la cuisine. Étonnant!
Icône moderne, sorti d'un péplum? |
un extra, du poulet un soir.. Café du matin, étendu d’eau au cours de la journée, camomille exceptionnellement pour moi le soir..
Catholiques, se déclaraient peu pratiquants, mais un autel consumait ses bougies toute la nuit. Dans mon cas, libérant une chambre, ils devaient de serrer dans une autre.
D’autres familles étaient semble-t-il plus aisées.
Ourdissage. |
Des traversées permanentes entre les différents villages qui entourent le lac, petites vedettes rapides et bruyantes,
Pour la déco,
un modèle plus touristique, mais qui ne sort que rarement, avec un ponton au niveau!
La rue entière d’associations de femmes tisserandes, les démonstrations de filage du coton et toujours le métier à tisser à la ceinture. Ou de plantes médicinales.
La rue en pente raide:
L'artisanat:
Le métier à ceinture. Tissage après préparation (ourdissage de la chaîne en couleur) |
SOLOLA:
au sommet de virages en épingle à cheveux, dominant la baie,
LA vue.. |
Le cimetière. Au sommet, son marché, moins dense que celui de Chichi offrait plus d’opportunités et proportionnellement plus d’acheteurs. |
Des produits "différents " : on croise l'homme tapis, l'homme tablier et l'homme pot de fleur.
Hommefleurs |
Homme tapis. |
Homme tabliers +1/2 ancien. |
Deux genres. |
Mais surtout des textiles, le coton en pelotes voisine avec des chapelets de saucisses.
Les Huipils en version bleu noir pour les femmes et l’on découvre quelques hommes en pantalons traditionnels tissée/brodés, recouverts d’une sorte de jupe.
Avec santiags et chapeau de cow-boys.
Diplôme sans usage.. |
Dans le parc, un jeune homme exposait son diplôme universitaire pour tenter de trouver du travail. Un indice des difficultés économiques.
Santiago Altitlan
Machine à café. |
Une traversée ultra rapide, pour, dès le bas de la rue de Santiago (comme toujours bordée de boutiques) se jeter dans un café : le meilleur jamais goûté de ma vie ou presque : son équivalent de San Juan était surtout plus cher car répertorié dans un guide.
Machine à quoi ??? |
Un service efficace: du grain à la tasse.
Visite du (gros) village: de descendants de groupes Tzuuhils .
d’abord l’église: les rangées de Saints et Saintes, supposées vêtus en tenue maya, dans le cadre du Carême, étaient emballées dans des housses par rang de couleur.
Femme au turban. |
Tête et mains.. |
Deux saintes -très rouges: Judith ou Salomé, mains coupées, le plateau fut trop lourd…
Sur la place, des peintures murales: une femme porte la coiffure traditionnelle, la cinta, faite de l’enroulement de bande tissées, ici appelée Toyocal, un signe d’appartenance à chaque village. (Les rares porteuses refusent la photo .
Puis une visite éclair chez le "Maximon", un mannequin masqué, chapeau et vêtements, cigare au bec, représentant une sorte de divinité locale, mi chaman, mi San Simon. les dons rapportent surtout les boissons du clan très "bolos à la gallo" qui gère pendant une année le petit commerce des divinations/indulgences. Ambiance chapelle /fumerie ((No photo, la preuve)
Photo floue sous le manteau |
d'autres travaillent: les "cargadores", très chargés..
Une association de femmes dans un local qui expose des images de la catastrophe, vend des ouvrages en perles, qui financent en partie l’école du quartier haut de Panabaj, en reconstruction après la destruction du village après un ouragan.
Frida, une voisine militante |
Mural, les ruines. |
Restent en plein centre aussi les tombes de villageois tués pendant la guerre civile.
Plus haut donc l’école primaire; toujours les effets du covid, peu d’élèves en classe.
Les institutrices enseignent autant aux mères qui rapportent les devoirs qu’aux enfants. Plus de filles que de garçons. Et des trophées dans la salle de documentation.
Ange gardien, mural droit devant, danger. |
La redescente secouée sur plateforme de 4X4 . Un ange gardien surveille le carrefour..
Et repas de luxe au bord du lac; on se croirait en Italie…
Un petit groupe voisin d‘ornithologues canadiens, certains jumelles à table, au cas où, se lamentaient de l’absence d’ oiseaux.
Calendrier ? |
Parmi les travaux d’aiguille, spécifiques de Santiago,
des broderies qui réinventent les glyphes mayas: le nom des vingt jours du mois.
Très inventifs, colorés, assez loin des «alphabets »
qui ornent les murs.
Retour à San Juan
Un tour à l'église, ses négociations avec le diable, on ne sait jamais....
Pierre volcanique et grès. |
Faut ruser avec le malin, toujours présent. |
le village est, selon les guides, le site d’une école de peinture naïve, des scènes vues du haut:
Evolution des styles, comme à Chichi, tous les genres s'adaptent: dans la rue en pente.
Le "Maximon" de sortie.. |
Déesse du maïs. |
La Concurrence.. |
On repart, avec références: l'éléphant sous le chapeau de Saint-Ex.... |
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