Jantar mantar |
Jaipur
:
Le plan régulier de la cité enserrée dans ses remparts concentre
les palais dont le City Palace, des restaurants (végétariens mais fréquentés
par des rats) et quelques commerces.
L'échoppe du coiffeur |
Lunettes d'intellectuel |
La ville fut construite vers 1720 par Jai Singh II, pour remplacer la
fonction administrative et commerciale du fort d’Amber.
Entrée du City Palace |
La ville est rose, c’est le maharadja Ram Singh qui fit repeindre
la ville en l’honneur du Prince de Galles en 1876, mais de près, les enduits
ocre paraissent moins séduisants.
La construction la plus célèbre, le Hawa Mahal, le Palais des vents domine le marché. Les cinq étages de
fenêtres-balcons sans profondeur
étaient destinés aux femmes du harem pour
observer le spectacle extérieur.
Des familles de singes, très agressifs les ont
remplacées et découragent toute approche.
Jantar Mantar
Sur l’autre face, le palais domine les observatoires édifiés par
Jai Singh II vers 1728. Féru
d’astronomie, et s’inspirant des expériences d’Ulug Bek à Samarcande, ce prince
scientifique fit construire cet ensemble de constructions en maçonnerie, aux
aspects d’art contemporain :
Une série d’escaliers orientés chacun vers
une planète ou une constellation.
D’autres observatoires furent construits par ce
prince, à Bénarès le long des ghats, à Delhi, en version ocre rouge, qu’on a
vus dans un épisode précédent.
Un grand cadran solaire, le Sambat yantra en double courbe, d'autres plus petits adoptent la même forme,
Jaiprakash Manta |
domine
un «instrument » en deux hémisphères découpés. Fascinant et énigmatique.
Le cinéma Raj Manjir |
Un autre monument incontournable de Jaipur, le cinéma Raj Mandir,
temple bollywoodien, programmait Devdas. Deux jours de réservation en jouant des coudes dans la
foule.
Le spectacle était l’architecture, son décor, le bar et comme toujours dans la salle pendant la
projection.
Hors de la cité ancienne, un grand musée, très dix-neuvième, expose des copies des reliefs mésopotamiens (un rêve de grandeur ?) et les portraits de famille.
Petit palais à sec sur la route d'Amber |
Amber
Ultime étape avant le retour, et enfin une invasion de troupeaux
de touristes sur les éléphants. Sur la route, un palais qui devait être au
milieu d’un lac.
En raison de la sécheresse persistante, les jardins suspendus
extérieurs étaient jaunes, mais les parterres au centre des palais d’un
verdoyant mettant en valeur les architectures de marbre, de grès rouge,
et les décors fleuris.
Effet de miroirs ? |
La somptuosité des décors de verre
et d’incrustations, dans la succession des palais était le fruit de l’emploi des butins pris à l’ennemi.
C’était un dimanche, les indiens en nombre posaient pour les
photographies-souvenir.
Le Diwan-i-Am |
Dernier trait d’humour, l’agence Air India de Delhi a enfin donné un double du
billet d’avion, contre 50$ d’amende pour « perte », deux heures avant
le vol. The (happy) ending of the trip.
Un mois de découverte (il y a dix ans) mais j’y repars demain. À suivre
donc.
Bye Bye, thank you ! |