dimanche 23 juin 2019

DES BORDS du GANGE: INDE du NORD . 1/6

    Le Gange « supérieur »,    dans la province de l’Uttarakand : très loin de Varanasi.
Des pèlerins viennent de toute l’Inde, Haridwar est l’une des quatre villes sacrées où se célèbre la Kumbh mela.




À Delhi, Le mur anticipe sur la destination finale dans l'Himalaya. Quais de gares:

Dès la sortie de la gare...
Haridwar

ou Hardvar, consonance curieuse entre hardware, ou Harvard, qui perturbe le correcteur, en tout cas du rituel lourd.

 La « Porte des Dieux », tel est le nom de cette ville qui remonte au moins au VIIè siècle.




























le fleuve, qu’on imaginait tel qu’il est décrit comme «sortant de la montagne» , est d’une largeur impressionnante: traversé par plusieurs ponts, dominé par la statue géante de Shiva, une figuration de la déesse Ganga, semble lutter contre le courant.


Har ki Pairi

Le ghat de cérémonie   «  L’empreinte de Dieu » 
est construit sur un canal de dérivation. Bordé des escaliers et petits temples au nord, et quelques hôtels au nom fort daté à la température du jour, 44?



Sur la berge sud, c’est une vaste plateforme, des tours, horloges et surveillance des «baigneurs », protégés du courant par des chaines… Le ghat dans l'après midi à tout d'une piscine municipale.

Surveillance et ombre 

passent des vaches,  des vendeurs de barbe à papa, des rabatteurs de donations, des ballons, et quelques sadhus.. Peu de femmes dans l’eau
Au marché : des sucreries, des livres "saints", des guirlandes de la bijouterie,  des fringues pour tous usages, les femmes font leurs emplettes : belles tenues du Rajasthan…



L’ambiance change lors de la préparation de  l’Aarti du soir : le rituel dédié à l'adoration du Gange , comme divinité.


Les fidèles/spectateurs  se tassent longtemps à l’avance sur les marches et de l’autre coté. 



Arrivent les prêtres; les offrandes; la récitation des mantras, fond sonore. La nuit tombe enfin. la ferveur augmente.
Viva qui ??


jusqu’au grand délire  de fin de cérémonie: harcelés par des plus ou moins militaires pour des donations, telle une sorte de manifestation moins religieuse..
non sans rapport avec le poids de la religion dans les partis en ce jour d’élection. 

Malaise..



Comme tous les jours, 
Des dizaines de milliers  d’humains repartent dans la bousculade. parking de foire.



                           RISHIKESH 


En amont, le fleuve, cette fois prend un aspect de torrent montagneux, à 360m d’altitude, puis ondule plus mollement.



Un gag oral dans le genre  « riz qui sèche »,  la ville n’a rien de commun avec Haridwar. 
Autrement connu par le souvenir du séjour des Beatles en 1968: c’était LE pèlerinage. 
On imagine des boutiques ou souvenirs:  raté, rien; ils ont disparu des écrans. Même pas une image dans les librairies.. Deux rives étroites serpentent, reliées par des ponts suspendus, sur plusieurs sites. Restent les ashrams et les cours de yoga.  (même à l’hôtel).

Le Shivanand Jhula

Le nom du pont.
Rive nord, arrêt dans un ashram, 
tout un programme. Traduisez.
























Son temple et ses statues hyper-réalistes: résine, marbre et textile, vraies fleurs ???
Le dieu Androgyne.
La grande prêtresse .



Ils ont lu le panneau routier ...

L'ashram d'en face est nettement plus cool: et on peut grignoter dans la rue, 



vegan, avec mauvaise conscience devant les sadhus..


une ville en plusieurs parties:  au centre, les bateaux assurent la traversée entre le marché et la zone administrative. .  des marches et le pont suspendu  ou des marches et  la traversée en bateau : 



Lakshmann juhla:














Plus au nord: le pont suspendu impressionnant : changement de style:  un «village indien touristique », comme dans les années hippies…





































Guru arracheur de dents ? et pourtant "le yoga
guérit tout".  Séance à l'hôtel.















Le centre ancien : quelques sanctuaires, beaucoup d'hôtels, des officines  et un nombre considérable  de sadhus, vrais ou faux. Des ruminants en liberté.



Station service









Les statues sont sous clé. 




 Vu du café, des baigneurs sur des berges caillouteuses, et surtout le fleuve comme un  nouveau parc de loisir,  est dévolu aux exploits sportifs:









Dans les rues en pente on se heurte aux remontées de rafts façon tortue.  Rien de très sacré dans ces baignades..

Triveni ghatSur le méandre du Gange en aval, le site sacré de l’Aarti du soir

des statues géantes très kitch. 









Une installation couverte, un peu piscine et stade sur le bord d’un bras du fleuve: 


pour l’après midi en famille, un quai tranquille pour la promenade.


Les femmes au bain.




Une station d’épuration très colorée. 






La récupération des fleurs est-t-elle rentable?
Plus loin sur une berge caillouteuse et vide, d'en face, sortant des bosquets,  un couple d’éléphants prend l’eau. 


   Aarti:   du soirCérémonie plus modeste et recueillie que la veille.
16  jeunes prêtres  rencontrent longuement les familles qui viennent dédier leurs offrandes.






















Sur un fond musical,  le début ressemble un peu à un cocktail. 

La synchronie de la gestuelle des phases, de l’eau et du feu, et le calme (nous) réconcilie avec le rituel.  Un peu de grâce, sans acharnement financier…..Un dernier char de Shiva pour la route… 

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