dimanche 10 novembre 2019

JAPON, Arts du Spectaculaire.



Geishas et ryokans.. de Gion au Shikoku
L’introduction aux rituels commence à Kyoto, la capitale « historique », aux centaines de palais et sanctuaires, comme autant de musées. Le règne des selfies. Les geishas ne sont que d'emprunt ou pour la scène.
Le mari photographe est à gauche..
Le déguisement dans les rues de Gion, aux abords du sanctuaire  Kinkaku-ji: une mode de jeunes et de familles en visite, qui rejoue les traditions.  (voir Blogs avril/mai 2018 : Kyoto  diagonale): 


Les kimonos se louent dans les boutiques spécialisées.
photos de groupe et mise en scène pour couples : les temples ne sont que décor.


Une déambulation assez anarchique dans la zone piétonne, ici pas de files, mais des glaces au matcha. Et de très belles vitrines.



Dans les villes et les campagnes rares sont les japonais qui sortent « en tenue ».  Sauf pour des sites religieux. et avec humour.  Ici à ISE.



 Gion,  quartier festif de Kyoto, hors saison, ne propose qu’un échantillon des spectacles traditionnels: à l’usage des touristes.




GION CORNER:

Un regard  en biais sur la Cérémonie du thé, et sur l'art des Ikébanas:


















   la musique des kotos.


Cinq minutes de Gagaku et son orchestre senior..


















Puis la comédie burlesque,  le Kyogen, sur un décor de pins.


À l'assaut de la tour de la cloche.

suivent les marionnettes du  Bunraku:  et ses trois manipulateurs fantômes ,  tels qu’ils ouvrent le film Dolls de Kitano.














La danse des Geishas: maniérisme des cours impériales.. 
À la longueur des ceintures, ce sont des maikos, les apprenties geishas.  





ENCORE des KIMONOS:

Dans des régions moins urbaines, proches des sources chaudes, des « onsen » de luxe, intégrés aux Ryokans, auberges japonaises, le kimono simple le Yukata,  (fourni dans toutes les chambres d’hôtel) se porte dès l’arrivée, du bain au petit déjeuner. 
Pour le touriste (japonais) un cérémonial de retour aux traditions, et de détente.

Un onsen un peu loin de la ville de Mie, ou Ise,  le Sennomori.  offre un accueil de style mais en VO non sous-titrée. Un client anglophone  nous sauva  de la famine et surtout sauva la face des charmantes employées désespérées de ne pas pouvoir nous aider. 

le ryokan accueille les voyages de noce, mais ce jour là, pas de conjoints pour la photo symbolique.





Superbe chambre avec vue sur des petits jardins. des bains (très chauds) la tête en l’air entre arbres et rochers.  







Dans les couloirs, une exposition de kimonos laisse pantois, ce n’était que la première.

























  LE SENS du théâtral

ISE. Après les sanctuaires,  (chapitre 3)

Retour au centre de Mie;  on avait testé Mr Sato, nous choisissons un restaurant  «reconnu par l’empereur" et à la cuisine fameuse.

Sous la blouse, le kimono













Les dames du restaurant: un vrai casting burlesque, anticipation du théâtre multiplient leurs services, avec un traducteur sur le mobile, poupée ou langouste sur plateau.





















Pliées de rire, comme tout le personnel, à l’idée que nous allons être balayées par le typhon, en partant pour le Shikoku, elles nous prennent en photo, nous figurerons peut-être en photo auprès de l’empereur !!


                                        AU SHIKOKU.

Une ile connue pour son circuit des 88 temples de pèlerinage. Nous n’en visiterons que le n° 75.   Zentsuji, Le plus grand, sur du plat. 


TOKUGAWA  : 



 Une ville portuaire, -beaux voiliers- qui fut naguère défendue par un château, n’en reste que la plateforme qui domine la ville au centre d’un parc.  Une mamie récolte et décortique les graines de ginko avec des baguettes, et les panneaux soulignent le soin dû aux animaux.



En soirée, le spectacle traditionnel local: 
le AWA ODORI.  
Une école qui forme les différentes tranches d’âge:  se succèdent les minettes rigolottes, des ados souples comme des chattes, un quatuor d’hommes et la danse des femmes élégantes et chapeautées. 







Un peu de pédagogie, puis le public est invité à se joindre à la troupe.
Scènes désopilantes de papis rigides, et mamies hors d’âge. L’une sort de son fauteuil roulant pour participer à la danse des fous..



    Papi moustache gagne le prix et la guirlande.  


KOTOHIRA

Après un changement de train, la surprise du voyage en découvrant l’hôtel : petit sur la photo, géant à l’arrivée; comme un centre de cure doublé d’un musée. 
Bains chauds et piscine couverte de roses fraichement coupées (no photo).  Tatouages interdits dans les bains, risquent-ils de déteindre ?  pas de yakusas à bord donc. 


Tous en  kimonos  et fantastiques collections dans les couloirs à chaque étage….(11) une reconstitution d’habitat traditionnel et des « symposiums » de verts.












Les enfants peuvent dialoguer avec des robots… Les parents jouer aux machines à sous près des bains...Un compromis.

















On déjeune sur fond de vagues. 



Une ville fort calme, presque morte la nuit, dont on découvre qu’elle est construite autour du plus grand temple bouddhiste de l’ile, et d'un ancien théâtre.

Extérieur du théatre, comme un temple,  les réserves de saké, et toute petite porte.
Un Théâtre  KABUKI:  KANAMARUZA


Un théâtre historique  à Kotohira restera un grand souvenir :  
Le bâtiment  datant de l’époque EDO ne sert plus que pour un festival en avril. 


on visite les sous sol:  le plateau tournant , mu par quatre pousseurs, les loges , la salle de bain et à défaut d'artistes, les gravures. 




















le tout commenté par un incroyable guide anglophone, amoureux de Catherine Deneuve,  qui nous chante  Les Parapluies de Cherbourg, la larme à l’oeil,  Avant de passer la Marseillaise.  « JA_que-Chi-raque, est mort ».   "Mais Catherine Deneuve tourne un film avec Kore-Eda…"  Les films de cet auteur n’ont rien de spectaculaire; ils ressemblent plutôt au quotidien vécu: à suivre.


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