lundi 11 novembre 2019

Un JAPON QUOTIDIEN. Japon 2/7


Sur le Chemin de la Philosophie, Kyoto, 
Premier jour, première balade dans les lieux qui n’étaient pas au programme du circuit de l’an dernier : Un second voyage donc  -en autonomie- de villes en sites choisis, pour voir


Fleur ou Flore ??
La crise des garages: mini bistrots.



















d'un peu plus près: à imaginer sur un fond sonore jazzy (cool, pas de trompettes) dans tous les cafés, les restaurants, les couloirs d’hôtels; au petit déjeuner la préférence pour la harpe et la flûte, tendance Debussy. Impressionnistes au mur. C'est à Kyoto. 


Déambulation entre une longue série de sanctuaires, plus ou moins fréquentés; 
un petit café providentiel, délicieux comme son auteur… et sans machine monstrueuse.  Le bonheur.
Un goût du café qui fait concurrence au thé matcha, proposé dans les sites historiques.






















des chauffeurs de plus de soixante ans.

Les chargeurs de distributeurs de boissons, à chaque coin de rue, de couloir, de route de campagne et même dans les sanctuaires; avec gants aussi,  pas jeunes. Première impression:
Les très âgés travaillent encore, dans le commerce, petites dames accortes parlant dix mots d'anglais et tout en courbettes, comme dans les services, les femmes de chambres trottinantes et pliées comme leurs piles de linge. 
Un goût de la chanson française chez les anciens :  combien d’Edith Piaf dans la bouche des chauffeurs de taxi :  cravate, casquette gants blancs, pas jeunes.. Le dernier film de Kyoshi Kurosawa : Au bout du monde, en fournit la preuve. l’Hymne à l’amour est toujours actuel.





Après le café, le thé: 
Toujours sur le chemin de la philosophie, dans l’enceinte d'un Temple Zen,  une petite exposition de  peintures calligraphiques: deux auteurs nés en 49 et 53, un couple si l’on suit le code couleur.
Des dames chics en visite commentent et papotent, l’organisatrice nous invite à partager thé et gâteaux au matcha,  une pause culturelle, sans sous-titres, mais avec tellement  d’élégance.


On avait vu la soirée « pour touristes » à Gion, animée par des femmes d’un âge certain, garantes de la tradition mais tous ces anciens au travail sont surtout le symptôme de l’état des retraites pour ceux qui n’ont pas épargné. Selon, Nana, ma voisine d’avion du retour, c'est environ 100 euros par mois. À l'autre bout de la pyramide des âges, tous les groupes d'enfants.


Une jeunesse très éduquée.
Les scolaires, bien en rang, défilent en uniforme: jupes plissées et chapeaux, la visite des temples est au programme dans les grands sites.
Une surprise, contrairement à des idées reçues, les jeunes couples japonais font volontiers trois enfants, les jeunes pères sont exemplaires..

Les sorties des week-end : à Kyoto autour du Palais impérial:  et autres parcs.
Qui joue ??














le puzzle et l’architecture dès trois ans; l’ardoise magique à un an et demi..
L'art de la nouille à 8 mois.

                                                           


L'entomologie  et la chasse aux espèces en voie de disparition , avant le CM2 

















Au risque de l'épuisement -.
CENTRES URBAINS


Plus chic qu'un temple, mais toujours des baskets..
Laboratoire ? restau?



Le luxe des centres commerciaux, très internationaux et des petites épiceries voisinent avec des restaurants rapides ou traditionnels (dur pour les genoux)
Des établissements de machines à sous, le pachinko  pour les accros, souvent des anciens comme complément.




























En ville, à l’accueil des hôtels, les jeunes se mettent en quatre, dans un anglais  presque suffisant.


Des jeunes sympas gèrent des minis restaurants: un nombre impressionnant de  jeunes collégiens dinent au restaurant avant de rentrer à la maison.
19 heures, on commence par la glace.

Lire le texte..































Une culture qui ressemble aux romans de Murakami..  Entre élégance, et poursuite d’une enfance nourrie aux mangas,  certains ouvrent des boutiques de caricatures; 





Regroupement de jeunes soldats, aboiements..



















et soumission aux règles collectives: tous en rang, la file est obligatoire. L’uniforme des collégiens est militaire: l’entrainement commence tôt:  
Alertées par la musique d’Offenbach (le French cancan) dans une ville proche de Takamatsu, nous découvrons une école maternelle: les petits mômes (casquette de genre militaire en version rouge ), en rang par cinq traversent la cour en démarrant au drapeau et coup de sifflet. 
    Les mères et grand-mères observent avec admiration leur progéniture. 















et  partout le commerce des doudous, chats et peluches envahit les sites, les restaurants et vitrines:   pourquoi  autant de chats?


De TRAINS en TRAINS…

Gare deKyoto


Un parcours du combattant au début, mais il y a toujours quelqu’un pour aider le pauvre étranger perdu devant les machines à sous. 
et sauvé par l’invention géniale de la carte à rechargement. 
laquelle vous piste définitivement:  au moment de la rendre, il a fallu repayer un trajet datant d’une dizaine de jours sur une ligne non intégrée au réseau.

Des lignes locales,  JR (japan rail) ou autres privées sillonnent tout le territoire: rapides ou omnibus comme autant de trains de banlieue. pile à l’heure.
Le temps d’un arrêt, un employé change les affichettes accrochées au plafond.  (Avec des gants).  Publicités pour les musées, ou des temples.  Des règles de civilité affichées comme des décors muraux .



À Takamatsu, nous attirons l‘attention de dames inconnues en photographiant un mural «enfantin »,  elles se mettent alors à discuter  âprement du détail des motifs..

Civilité : une phrase en anglais.




















 Cités dortoir, le wagon aussi.  Portables partout, 
contrôleurs rigoureux.. ainsi un matin dans un wagon vide, le contrôleur sortit un carnet avec toutes formules en toutes langues, pour m’enjoindre de regagner le numéro de place de mon ticket. Et de repartir en "saluant  la foule"…. six fois pour être sur.






Dans le cadre du règne de l’enfant roi, des wagons enfants très Disney land, et sécurisés au centre d’une rame..










Vus du train des paysages de rizières et de hameaux aux toits de tuiles grises, comme des temples, des petits cimetières, des cultures mais aucun animal. 


Comme dans les films contemporains, ces mêmes maisons et rizières dans des plaines traversées par les trains et les lignes électriques. En pensant à "The taste of tea" ou d'autres films de Kore-Eda ou Kyoshi Kurosawa.
Il a fallu un film récent dans l'avion (une charmante histoire bobo-écolo) pour apprendre que l'élevage se fait essentiellement au nord dans le Hokkaido. 
Ma seule vache fait la manche dans une galerie commerçante. 



 Aléas climatiques:  








la traversée en Ferry : aura lieu après le jour de « typhon » : compartiment dortoir. Pour deux heures...
Trente six heures d'arrêt de tous les moyens de transports.

La sollicitude ou le harcèlement des plateformes de vente m’envoie une proposition.  Humour involontaire,  nous sommes coincées dans l’hôtel de Wakayama à regarder la pluie, la météo sur toutes les chaînes, et le match de rugby Japon/Écosse :  
Nous n’irons pas à Okayama, mais dans des sanctuaires des parcs et des musées du Shikoku. Et finir notre séjour dans un hôtel à l’ancienne. 
Et donc, ceci est  une autre histoire. à suivre....

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