ISE: À l’origine de la fondation du Japon, vers le 6è siècle fut édifié un sanctuaire shintô dédié à la déesse du soleil, Amaterasu-Omikami, dont les « descendants » sur terre donnèrent naissance aux empereurs. Par ailleurs déesse de l’agriculture, les cordes de riz en témoignent. (Ceci est une poissonnerie)
Au delà, no photo. |
ISE. Les sanctuaires :
Les deux sites du Jin-Gu, le sanctuaire extérieur le GEKU, et le sanctuaire intérieur, le NAI-KU, sont maintenant disjoints.
Protégés et surveillés, au milieu d’un parc aux arbres plus que centenaires, des cryptomérias géants, autres bosquets et ponts sacrés, un ensemble de constructions en bois de cyprès, couvertes de chaume.
Une notice indispensable, enfin et traduite |
Le bâtiment principal de chaque sanctuaire le Goshoden, est reconstruit tous les vingt ans à l’identique depuis 690 (?) sur un espace préparé en alternance: Cérémonie donnant lieu à festivités. Vue aérienne, extraite d'une histoire de l'architecture:
Modèle constructif. |
Un bâtiment destiné aux danses et cérémonies, le Kaguraden est interdit de photos, réservé à des invités de marque.
On se rabat sur les photos affichées des fêtes rituelles de la
cérémonie de reconstruction.
Les nombreux petits sanctuaires annexes permettent d’étudier le système architectural à pans droits et poutres croisées débordantes- un mode antérieur à l’influence chinoise des toitures courbes.
Les visiteurs sont souvent en pèlerinage familial. Beaucoup de kimonos et de tenues de deuil. Quelques personnes sont autorisées à s’approcher du sanctuaire, accompagnées par le prêtre, grand oiseau blanc amidonné aux sabots noirs.
Oharai-machi :
Comme toujours, au temple s’adjoint le commerce : il suffit de passer le pont. dans une rue aux « maisons traditionnelles »,, la concurrence entre poissons, langoustes, huitres et autres abalones offre des enseignes dignes d’un sanctuaire shintô : des entrepôts anciens
la corde de riz sacrée domine le temple du poisson-chat. Des moines font l’aumône, non loin d'un temple vide aux acrotères de poissons.
Sur la côte, après un trajet très aléatoire dans un bus qui mène à un parc de loisir dans le port de Toba, on débarque à proximité des « rochers liés par une corde » :
temps. Une côte peu accueillante, en dépit du nom du géant commercial; plus loin un ouvrier tond la plage à la débroussailleuse (?)
Sur la route, un panneau indique le refuge en cas de tsunami. Les grenouilles se marrent.
Entre LE VIDE et le PLEIN :à KYOTO, Le pèlerinage du bon touriste.
Les premiers grands sanctuaires bouddhistes furent édifiés à Nara, capitale de l’époque (voir blog Avril 2018) Les sanctuaires et temples de Kyoto datent de l’époque des shogun : on avait vu le Ninjo-jo, le Palais de Tokugawa, Le Temple d’or, le Royan- ji. Cette fois des sites moins saturés de touristes:
sur le Chemin de la Philosophie . Du Pavillon d’Argent, le Ginkaku-ji, au Honen-in et le très sacré Eikan-do, adossé à la colline, les jardins secs et verts alternent.
Au nord-ouest de la ville:
Des Temples Zen du monastère. Daitoku-Ji qui comporte 23 petits temples organisés autour de jardins de sable, Trois sont ouverts: dont le Daisen-in (arnaque, no photo et grosse boutique)
Au Kohrin-in, plus vaste, le charmant vendeur de tickets- et responsable est, hélas, en civil.
Puis Le Ninna-Ji : proche du Pavillon d'OR: des pignons identiques à ceux du palais, mais surtout une série de peintures sur paravents à se damner, en perspective avec les jardins: autre chapitre.
Enfin, Le Sanjusanjen-do, temple des Mille Bouddhas.
Une visite sans images, (sauf cartes postales) dans une foule canalisée: des vestiaires dignes d'un stade; la longueur du bâtiment en bois sur charpente d'un seul tenant: stupeur.
L’hallucinante ressemblance (quoique chaque visage soit donné comme différent) des bouddhas Kannon, 11 têtes et 20 bras; hérissés rangés comme une armée irradiée d'insectes géants, derrière leurs chefs de rangs :
Arrêt Wakayama
Lors du stop prolongé en attendant la reprise des transports après le typhon, la rencontre inopinée avec un petit temple shintô, et son moine vivant: nous sommes invitées à pénétrer le sanctuaire et comprendre le rituel.
AU SHIKOKU
L’ile aux 88 temples.
KOTOHIRA :
Une ville fort calme, dont on découvre qu’elle est construite autour du plus grand temple bouddhiste de l’ile. Une « obligation » pour tout japonais, de toute région et -du monde: notre ascension se fit en compagnie de japonais canadiens ..
Des ryokan et des sources chaudes.
les visiteurs très croyants , "multi-carte" sont nombreux et immortalisés, pas seulement pour la performance sportive.
Un certain sens de l'humour local, en rapport avec la place du théâtre voisin, et la
" Vous n'arriverez pas en haut " |
spécialité de la nouille Udon (?) sponsor féministe : des affichages et vitrines cocasses, de gamins provocants:
Chaudes ou froides. |
Des étapes: 875 marches de granite interrompues de plateformes avec différents monuments, petits temples, et cafés : 1300 marches pour les puristes jusqu’au sommet.
Le départ grimpe entre les boutiques, jusqu’au portique.
Un devoir qui commence tôt; les bâtons sont à disposition devant les ryokan; très utiles.
des plans graphiques :
ce matin-la les porteurs sont au chômage technique. Mamie ne montera pas.
Les reconstructions amènent une multiplication très hétéroclite:
On passe devant une ancre, une hélice, qui voisinent avec les lanternes chinoises: un arrêt chien, une étable pour chevaux, vrais et en sculpture- qu’on abreuve ;
À mi-pente, Le pavillon d’un shogun, transformé en musée de peintures sur paravents dans des pièces ouvertes sur des galeries bordées de petits jardins : de la période Edo, (XVIIè):
Les « Tigres à la rivière » ou ses Grues endormies côtoient un Fuji-yama sous la neige: Sublimes. no photo, la preuve… Les moines sont de circonstance.
Au sommet, le sanctuaire principal: une architecture traditionnelle du XVIIè siècle à pignons ;
d’autres bâtiments exposent les reliques de navigateurs et d’essais de vols; on trouve un bateau sur la colline, près du théâtre aussi , la mer est à 30 kms ?!?..
Le sens m'échappe, faut-il soutenir les sauveteurs en mer ou les chiens d'avalanche?? et Milou ... |
ZENTSUJI
Ce temple, plus connu que les autres, (et par chance en plaine plutôt qu’au sommet de montagnes) est supposé le Lieu de naissance de KUKAÎ: Kobo Daishi, fondateur de l’école bouddhiste shingon; ( 774-835) le « précieux Totomono » , fils de gouverneur ; Il partit en chine, vécut en ascète, revint fonder le monastère de Mont Koya, et ce temple en 807; nombre d’autres temples lui ont été consacrés par les shoguns de l’ère Edo (1600-1868).
Le tour de l’ile se fait théoriquement à pied sur deux mille kilomètres, mais des bus assurent le circuit. La lecture du livre « Le Pèlerin du Shikoku », de Thierry Paquier vaut comme substitut .
Des pèlerins en blanc arrivent, dynamiques:
La collection de centaines de figures de moines, bodhisattvas et de Jizo, vaut à elle seule le déplacement.
dans un genre tragico- comique.
Passent aussi
des vrais moines -et moniales: belles couleurs.
Ce sera le dernier temple de notre voyage, on passe ensuite au sanctuaire de l’art contemporain, plus fréquenté !
KOKAI. |
Enfin, Juste pour faire plaisir à une certaine amie: Le top du pèlerinage.
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