Un parcours de quelques lieux choisis: des points de vue à l’infini, aux échelles variables.
Par le cadrage, l’esprit se concentre, par la marche, le corps participe à la réflexion.
Les arbres incarnent la vie. |
Incontournables : même dans un mètre carré d’espace, les japonais plantent, entretiennent des arrangements végétaux: de l'eau, et du temps, une longue tradition:
quand bien même on aurait seulement un pot de fleurs…
Jardins enclavés dans les enceintes des temples et résidences princières, ou prolongés dans les collines, qui cernent les villes ou permettaient de les construire autour des places-fortes. et toujours ponctués de lanternes: moins anciennes que les arbres centenaires.
Au Ninna-ji,
fondé par l‘empereur Koko, complété par l’empereur Uda, qui abdiqua en devenant abbé de la secte Shingon dans l’ère Heian (12è siècle)
Cette petite résidence impériale, « modeste», abrite maintenant l’école Omuro d’arrangement floraux.
Dans les alcôves, le tokonoma: une peinture, un ikebana et quelquefois , une pierre sur socle, le monde en miniature. L’art du "Suiseki."
Un réseau de coursives relie les différents pièces; variation des points de vue. des continuités et des invasions…, comme si les arbres passaient la porte, poussés par le vent comme les mouettes et les grues.
Tortues symboliques dans l'écume. |
Tigres bondissants sous les treilles .., il y avait de la vigne ! fusuma-e : tradition de peinture sur les cloisons coulissantes: séparatrices de différentes pièces. |
On peut penser le jardin comme extension en 3D des peintures (importées de Chine et de Corée) : et inversement la peinture incarnation d'un paysage absent:
Le mont Fuji, |
le Fuji-san à Kotohira: une nouveauté fin XIXè, par
le peintre Murata Tanryo, dans un pavillon crée et décoré à l’époque Edo; XVè avec ses grues et les tigres ( vus surtout au Nijo-jo).
Omote shoin:
Pavillon impérial délocalisé dans le temple de Kotohira. ( voir chapitre 3)
Les tigres bonasses, se marrent |
Le petit jardin s'accroche à la falaise,
impraticable;
lui fait face une vue de torrent.
Kotohira-gu: Ras de sol et grande élévation. Version moderne. |
À KYOTO :
Au long de la Promenade de la Philosophie, les temples et sanctuaires s’étagent sur la colline en continuité avec la nature.
coexistence des deux types de jardins, secs « kansho » et « shuiyu », jardin promenade.
Dans les salles de l'Eikando: un paon à l'abri de l'inondation...
Le voisin sculpte son parterre:
Honen-in: petit temple Zen. |
TENJUAN : seul le jardin se visite; une « annexe" du Nanzen-Ji:
Un petit espoir dans les érables. Pavillon de thé interdit. |
un accès par le jardin sec le long du hall, puis le jardin de promenade, en passant la porte et les ponts.
au Palais impérial : « plage » et pont : face aux bâtiments de réception.
Kare-sansui : les jardins secs :
L’enclave « ZEN » du Monastère
DAITOKU-JI
si le Ryoan-ji , figure dans les premières «urgences» de visite, cette fois on découvre les sanctuaires Bouddhistes de la secte Rinzai , 22 petits temples ordonnés comme un lotissement dans une enceinte autour du sanctuaire principal. Trois étaient ouverts:
une structure identique :la construction de bois : circulation sur les galeries dominant les « jardins secs ». On s’assoit pour contempler.
KOHRIN-IN:
Figure du paradis: monts de l’Elysée (des chinois). Clôtures et mini clairières. Arbres très taillés et pierres groupées:
Dans notre dos s’ouvrent les salles décorées de peintures sur parois coulissantes:
Une pièce pour la cérémonie du thé. Peintures de montagnes: c'est l'écho.
Un concept : kansho-niwa : méditation et ratissage.
Au Zuiho-In :
Zuiho-in : "S'assoir en solitaire" |
"Le Jardin de la Croix" |
Le ZUIHO-IN : fut en rapport avec les jésuites à sa fondation dans les années 1450; les jardins secs entourent les pièces du culte, le temple: oecuménique, un "jardin de la Croix". (sans ressemblance).
Dans les allées voisines. |
DAISEN-IN : les deux cônes: la quintessence du zen..mais petit -et mesquin:
La démo, outside. Chausettes roses.. |
GRANDS « JARDINS Promenade » :
HIKONE : le GENKYU-EN
dans le style : kaiyushiki teien : "des plaisirs variés".
Deux échelles: la maison du Daimyo, et ses ouvertures théâtrales et le grand jardin en-dehors de la muraille.
Jardin privatif : une synthèse miniature. |
les ponts rejoignent des ilots, les maisons de thé, la rive au soleil couchant.
Nichoirs à insectes ? |
Faux chien. |
Des panneaux pour la préservation des espèces vivantes. De beaux arbres, Et toujours pas de feuilles rouges..
vrai chat timide. |
Spécialité de pins.:
Très grand parc, du style Shuyu:
Plusieurs constructions à usage commercial, une petit musée (Ch 4) Des circuits fléchés, quelquefois escarpés et glissants, autour des étangs, couverts de lotus.
Mauvaise période, les fleurs ne sont pas en fleurs, tout est désespérément vert. ou vaguement jauni;
Plusieurs constructions à usage commercial, une petit musée (Ch 4) Des circuits fléchés, quelquefois escarpés et glissants, autour des étangs, couverts de lotus.
Mauvaise période, les fleurs ne sont pas en fleurs, tout est désespérément vert. ou vaguement jauni;
Ballade pour touristes sur le bateau de plaisance : « Funa asobi »: un motif classique.
Dans le temple Eikan-do, Kyoto. |
Dernière étape, et l’on voit enfin poindre les couleurs de l’automne : un petit érable.
Une solution ultime: trouver un kimono-jardin.
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