mardi 14 février 2023

ALGER 1, la moderne. ALGERIE 6/7.


 Alger,  La « blanche »: un front de mer, balcon au dessus du port, rigoureusement hausmanien,  domine la route et le chemin de fer. 

La mise en oeuvre de grands travaux de ponts et chaussées, des infrastructures ordonnent depuis la colonisation l’urbanisme en espaliers de la ville adossée aux collines. 

 Des niveaux qui régularisent le réseau des ruelles et escaliers de la période ottomane.


 1.De haut en bas, les plongées


A gauche la prison..

Sous la citadelle du Bey,  et la Maison du Centenaire, la statue de Bologhine ibn Ziri, 

un Berbère qui fut gouverneur du Maghreb du temps des Zirides, de 972 à 984, surplombe la Casbah. à coté aussi de la prison qui affiche la liste des condamnés à mort entre 1952 et 1960.

les martyrs nous accueillaient déjà sur la route de l’aéroport.

La remise en vue des héros historiques vise à compenser l’hégémonie de l’architecture de la colonisation. Le patrimoine historique ottoman est réhabilité en musées de la culture. (Chapitre2), 


Aéro

Or donc, du moderne, pour commencer, on ne peut que suivre le guide et l’escorte..


Vertigineux..



A l’est, dans les quartiers modernes, l’immeuble inspiré par Le Corbusier, accès par ascenseur, payant, avec liftier; des  petits commerces au septième étage. Partout des gâteaux sucrés..

Le dénivelé de la colline fait que le septième a une sortie nord de plain pied.


 l’Aéro  offre la vue sur la Baie, et surtout sur le réseau des routes qui sinuent entre murs et ponts, 


Vue de l'Aéro, bien nommé.

 

Le pont  Burdeau , construit sur un immeuble. ou inversement;;

Un peu oppressant de savoir les voitures sur la tête..

Le long des rues,  à galeries couvertes un peu moisies, des peintures annoncent les lieux à visiter ..


Dans la descente, 
Quelques immeubles Art Nouveau parmi d’autres.

1901, c'est écrit dessus..



La mode « néo mauresque »:  des petites villas. 

La grande poste, 1913, 


Le nouveau centre du centre-ville, des Architectes Voinot et Tondoire, 

un style pour une « politique de réconciliation avec les populations locales ».  

Bandeaux de faïences, corniches et merlons. Fermée pour travaux.



Cinémathèque.















Des établissements plus récents: la cinémathèque affiche un festival du film européen.



Quelque part, la sortie d'une mosquée, autre néo..


Le MAMA,  

L'intérieur (photo interdite) 
Façade en angle









Musée d'art moderne fermé pour travaux, dans un ancienne grand magasin,  genre Galeries Lafayette

Facade de mosquée, avec minaret. 



Au passage, on peut admirer le traitement des angles des pâtés de maisons...



La statue équestre de Abd el Kader 


(chef militaire et religieux combattit la colonisation française  entre 1830 et 37)  sur la place principale qui coupe l’ex Rue d’Isly , menace encore..



Le théâtre, et des souvenirs, le Café célèbre et gourmand, 


et le Grenadier, boutique fourre-tout.. 



Un trajet en métro, enfin des escalators!! Un extra, à mi-hauteur: 


La Cathédrale du Sacré-Coeur:



Tout béton, impressionnante; deux architectes,  Paul Herbé, Jean le Couteur et  un ingénieur René Sarger.

construite en 1958, une performance en pleine guerre;  terminée en 1962,  consacrée en 1966. 

Le symbole requis de 'la tente biblique" est dépassé par la référence aux usines atomiques…




2.De Bas en haut: 



Détails d’architecture, et décors italiens de la Troisième république sur la corniche . 

Des anges en or..

Le  Palais du Commerce et de l’Industrie.



Au ras de l'eau, des rochers très habités:


Les chiens étant impurs, les chats sont soignés.






Bab el Oued, (porte sur la mer) à l’ouest de la Casbah, excellent petit restaurant de poisson, merveilleuses sardines..

Des immeubles très décatis. 




Les cimetières  


Des monuments, semblables à ceux du Père Lachaise,

Amour en cage..

Très "années trente"

et autres spécialités italiennes. 

Les italiens étaient nombreux, les sculpteurs en particulier. Pèlerinage sur la tombe de Roger Hanin.


                                 Le Bâtiment chapelle funéraire du cimetière juif:


De la place des Martyrs, des fouilles en cours, proche de la Mosquée de la Pêcherie,  construite en 1660, de style mauresque. 

 

et son horloge moderne


Le point de vue sur la Casbah:


On contourne le Palais Dar Aziza (chapitre 2), ici au premier plan, pour voir la façade sur escalier et les deux tours de la Mosquée Ketchaoua. 



De nuit, illuminée




La place était encombrée par la foule d'un marché "sauvage", surveillé et autorisé par la police, puis évacué. On ne la visite pas. 

Construite et reconstruite, à l’origine mosquée turque en 1612,  elle devint  la Cathédrale Saint- Philippe en 1834 après destruction du minaret, remplacé par les deux tours. Redevenue mosquée à l’indépendance, 1962.


Une oeuvre d’ Albert Ballu,  (1849-193), l’architecte auteur des bâtiments d’Oran. (ch1)

Architecte diocésain en chef en Algérie, il dirigea les fouilles romaines à Timgad;  puis la rénovation de la cathédrale  

Arcades et mosaïque, sa spécialité.



Un court passage, en urgence,  ça ferme à 17h, dans le bas de la Casbah: pour les Palais, on y retournera. Un coup d’oeil sur le restaurant du lendemain..


et les murs peints, dans les ruelles, comme dans le temps des photographies. Palais revisités : le restaurant du Sultan.


Nouvelle fonction: resto.


Sport au coin du mur arrière du Palais Dar Essouf.

Grand chef , petit chef et même une femme..



 




Des styles éclectiques.


Plus élaboré, le mur de Dar Essouf, Façon miniature:

Décoration du mur du palais, Dar Essouf, fermé au public.

Au sommet, Notre Dame  d’Afrique




La coupole, détail de faïences.





 de style Néo byzantin, 1872 , 

rénovée sur l’initiative de l’évêque Mg Lavigerie.  Architecte: Fromageau. 


avec fresques intérieures. 










Un "prône"
Assez lourdes..














Notre cher guide, Ladhi, sollicité par hasard pour la télé,  se livre à son discours préféré:

 « le Catholicisme était une arme de la colonisation »…



Du balcon, vue plongeante sur le stade.

Troisième jour: 



 le Jardin d’Essai, ou du Hamma un projet scientifique, élaboré depuis 1832-37. 


Un lion, enfin, et des arbres fantastiques,  exotiques, et des allées de bambous.


Un « arbre de Tarzan », car le premier film fut tourné ici !! Mais où est donc la jungle…


Les sculptures de  Emile Gaudissart, (1872-1956) Né à Alger , membre de la société des peintres orientalistes à Paris, professeur à l’Ecole des Beaux Arts d’Alger, peintre et sculpteur: 


Ouled naïl


On croise un joueur de flûte, une Ouled Naïl,  et deux femmes se tenant par la main. Il aura vu la photographie de 1870.


Au  pied du musée des Beaux Arts, visité la veille. Encore des escaliers!!

Parmi les collections, Rodin et Paul Belmondo, et toutes les peintures Orientalistes, rendez vous au chapitre 3..



 

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