1 Timimoune: La ville rouge nous attend. Deux étapes « culturelles engagées ».
Petit matin glacial, un thé nécessaire: local ou "touristique" au marché.
le marché couvert pour de futurs cadeaux.. |
La spécialité locale |
Un homme voilé.. |
L’ancienne ville close, est encore un peu habitée, en témoignent les portes et les compteurs électriques.
le marabout du centre-ville: Sidi Musa? |
Les Zenetes berbérophones, les arabes, puis à la période coloniale les Méharistes Châamba du sud ouest, quelques Juifs. (lire un ouvrage spécialisé) une hiérarchie entre propriétaires, commerçants et les Haratin, misérables ouvriers agricoles, qui, éduqués, devinrent des administratifs.
Dans l’ancien ksar, construit sur le plat et cerné de murailles, les ruelles sont très étroites..
Poutraison en troncs de palmiers.
Un grand sens de la couleur. |
Des portes blindées.. |
Peu de rencontres, une vieille femme bien dans la gamme chromatique:
Dans la ville de l’extension coloniale, moderne, les constructions d’influence soudanaise, multiplient les arcatures.
Le spécialiste des plafonds. |
et toujours cette technique d’enduit en boulettes supposées favoriser les échanges thermiques.
Le souvenir de la guerre est encore présent. Personne ne l’a évoquée en deux semaines.
La population de Timimoum fut des premières à se soulever. La date anniversaire du début, ou de l'indépendance toujours célébrée. Le pays "démocratique" est géré par des militaires...
Un centre culturel : le CAPTERRE.
Dans le boulevard principal, Un presque palais, entièrement couvert de reliefs,
recense les motifs traditionnels de terre et promeut le retour à des constructions traditionnelles de bois et terre. |
Pour la formation des jeunes: des exemples d'éléments de construction, escaliers, arcades: |
La cour intérieure. |
L’oasis voisine et les Foggara :
culture du blé, et des oignons.
Blé en herbe. |
Le papi aux oignons. |
Biquette curieuse.. |
Un pique-nique sympa dans l'oasis voisine près d'une source permet de nourrir les dromadaires, mère et fils, avec notre pain , des gourmands...
Autre Foggara. |
Puis un pataquès avec un propriétaire et les gendarmes ; « on ne passera pas par là ».
Autre Ksar à Igzher:
construit sur le rocher, au dessus d’une grotte, très fréquentée par des touristes (relativement) les premiers que l’on croise) surveillée par un dromadaire, et dans une ruelle, le gardien de la réserve d’eau et de dattes….
Dans les environs, des sanctuaires et des "rénovations".. Selon notre guide une nouvelle génération de propriétaires s'intéresse à la tradition...
Électrifié... |
Contemporaine. |
Et au retour, la chaleur de la salle à manger du maître de la maison d’hôte.. On étudie la carte.
L'appel à la prière continue dans la mini mosquée du ksar abandonné.
2 El Meniaa
Le sanctuaire du saint local. |
« L’inattaquable », selon le nom berbère.
Son l’ancien nom El Golea , plus exotique évoque d’autres souvenirs très confus..
la gendarmerie de Timimoun..Quand vous voudrez.. |
Petit matin, attendre le bon vouloir de l’escorte; des kilomètres, encore 270 , les dunes ont presque disparu, des sortes de tondo et des cailloux gris.
Déchets à perte de vue.. |
des mines sont proches, au delà de la chaîne au sud et ruines de ksars...
El Goléa d'avant:
Premier arrêt en périphérie, pour visiter le cimetière et la Cathédrale du Père de Foucault, dont on a visité la Fraternité à Beni-Abbès.
La nef expose une série de panneaux détaillant la vie et l’oeuvre du nouveau saint.
Né en 1858, ancien officier de cavalerie, explorateur « très libre », se reconvertit comme moine,
lutta contre l’esclavage.
Il fut béatifié en 2005 par Benoit XVI puis canonisé en 2022 par le pape François .
Exemple de pédagogie:
De même.. |
Agrandir pour lire.. |
Le FOREM:
Une association militante, qui, par sa bibliothèque, extrêmement riche, depuis des Corans anciens jusqu’aux outils numériques permet la recherche et l’éducation des jeunes.
La maison fait aussi chambres d’hôtes et restaurant et gère un parc animalier, dindes, gazelles et dromadaire blanc.
Une entrée expose ses énoncés pacifistes en relief, et le revolver de ???
Auteur??? j'ai oublié. |
Son animateur, un jeune homme très charismatique, dont le seul voyage à l’étranger fut l’Ukraine, (le régime communiste russe conseillait l’Algérie et encore).
Une reine berbère Mebarka Bent El Khas, régnait sur ce ksar, importante zone commerciale d’échange est/ ouest et nord/sud: de l’or, de l’or, de l’or….
Totalement autonome en cas de conflit, un puits à 200 de profondeur l’alimentait en eau.
Au sommet, une mosquée très rustique, taillée dans le rocher offre un minbar à notre ami, imam improvisé.
Le soir, embarquant des amis et des brassées de palmes, il nous emmène au bord du lac , sublime..
pour un Thé au Sahara.. (gants et bonnets bienvenus, 3 degrés),
la nuit est tombée et la brigade surveille toujours.
Le lendemain matin en les attendant, nous visitons le musée en face de l’hôtel (de luxe encore, avec maitre d’hôtel et carte des vins, et comme partout seuls des travailleurs et des commerciaux le fréquentent. ) Collection de roses des sables et fossiles, objets archéo-logiques.
La route, de Ghardaia s’ouvre , ligne droite … risque de congères.. 260 km seuklement. Au loin, une mosquée. Un début pour la ville sainte du Mzab..
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